Citation :
D’abord, je te rappelle que la question était de savoir si les Aubert avaient pu apercevoir Ranucci.
J’ai donné des éléments qui me laissent penser que c’est le cas.
J'ai donné aussi tout ce qui me fait penser le contraire.
Citation :
L’histoire de l’altercation n’est qu’un élément de plus.
L’histoire de l’altercation est évoquée par les deux Aubert. Mais, je suis d’accord, nous ne pouvons faire confiance ni à l'un, ni à l'autre.
Je ne sais pas si on a bourré le crâne de Ranucci avec cette histoire,
La probabilité est néanmoins très forte qu'il en soit ainsi au moment où Mme Aubert "fait craquer" Ranucci dans des conditions qui resteront sans doute à jamais confidentielles et suspectes.
Je l'entends d'ici : "on vous a vu, mon mari vous a interpellé, vous lui avez répondu".
Citation :
toujours est-il qu’il n’en a jamais parlé au cours des aveux passés devant les policiers ou devant la juge.
Ca me semble tout à fait normal que ni les policiers ni la juge, pour bétonner l'accusation, n'insistent pour mettre cette déclaration dans la bouche de Ranucci.
C'est déjà excessivement difficile de croire que la panique puisse pousser au meurtre d'une enfant inoffensive une personne sans antécédent, sans prédisposition, sans histoire, ...
Qui va croire en plus que ce type, prétendument vu par des témoins, va laisser le corps de sa victime à l'endroit d'où il aurait parlé aux témoins.
Par contre, du point de vue des Aubert, c'est très intéressant de la noter cette chimérique interpellation/réponse.
Quand tu regardes leurs déclarations du 6 juin, si les éléments significatifs étaient fiables, cette interpellation d'Aubert et cette réponse de Ranucci n'apporteraient strictement rien au caractère accablant du témoignage Aubert.
A partir du moment où il est censé avoir reconnu Ranucci à la Pomme, avoir vu l'accident, avoir constaté le délit de fuite, avoir pris en chasse la 304 immédiatement, l'avoir toujours eu en ligne de mire, l'avoir vue s'arrêter, l'avoir rejointe en quelques secondes, avoir vu le conducteur tirer par la main un enfant de la voiture et l'avoir entrainée dans les fourrés, que peut bien apporter le fait de raconter cette interpellation et cette réponse ?
C'est clair et net.
Les Aubert n'ont pas désigné Ranucci en tapissage, Europe 1 s'en souvient encore.
Les Aubert n'ont jamais été presentés comme témoins de l'accident et encore moins du délit de fuite.
Les recherches qui ont conduit à la découverte du corps ont été menées comme si les Aubert n'avaient jamais existé.
Même l'appel de Martinez du 5 juin n'évoque aucun rôle des Aubert.
Les policiers savent très bien que les témoignages Aubert sont très contestables et que la question cruciale qui se posera sera celle de la certitude quant à la personne vue par les Aubert.
Hé bien c'est justement le rôle de cette prétendue interpellation/réponse que de lever cette incertitude.
En faisant répondre le fuyard par rapport à un évènement qui s'est produit ailleurs (l'accident de la Pomme en l'occurence), cela est censé impliquer qu'il est bien le chauffard qui a pris la fuite.
La boucle est bouclée.
Citation :
Ce n’est pas ce que tu avances là, qui me faire douter de la véracité des propos de Ranucci aux psys. Ce qui me gêne, parce qu’il y a quand même quelque chose qui me gêne, c’est qu’à la lecture du rapport des psys, on a la certitude qu’ils ont à leur disposition, non seulement les aveux de Ranucci, mais la quasi-totalité du dossier.
Et ce qui me gêne le plus, c’est cela :
(image extraite des notes manuscrites des psys)
Si tu lis ce que je lis……………………………..
Je pense avoir enfin déchiffré la 3ème ligne.
Si c'est bien ça, je comprends pourquoi j'ai eu autant de mal à comprendre.
Il y a un telle opposition entre cette 3 ème ligne et ce qui précède ...
Et toujours si c'est bien ça, je suis sidéré que tu puisses encore accorder un quelconque crédit à cette histoire d'interpellation qui selon moi n'a jamais existé.