Citation :
Jean Michel,
Je n'ai jamais dit que Gilles Perrault mentait. J'ai dit qu'il s'était laissé emporter par ses convictions et qu'il raconte n'importe quoi.
Lorsqu'il dit dans l'émission belge que les taches relevées sur le couteau n'ont pas été analysées, c'est un scandale puisqu'il y'a un rapport d'expertise dans la procédure qui prouve le contraire.
LE FORSONNEY dans cette même émission et dans CR20 ans après, affirme que les taches relevées sur le pantalon bleu n'ont pas été analysées. C'est également scandaleux puisque le rapport d'expertise cité cidessus prouve le contraire.
Ils se sont trompés sur ce plan, dont acte. Mais vous savez très bien que cette analyse n'a pu déterminer qu'un groupe sanguin et qu'il peut très bien s'agir du sang de Ranucci puisqu'il a eu un accident de mobylette. Que cet accident, vous ne pouvez pas le démentir, puisqu'il n'y a pas eu d'enquête à ce propos et que d'ailleurs dans votre livre vous ne cherchez pas du tout à remettre en cause cette possibilité.
Quand on monte une accusation, on ferme toutes les pistes, ou alors on s'expose à ce qu'elle soit critiquée.
Citation :
Quand je dis que Gilles Perrault est incompétent en procédure pénale :
- il ne sait pas comment est remplie une fiche de scellé. Il n'en a lui même jamais rempli et le bon sens tout seul permet de comprendre que la partie supérieure de la fiche ne concerne que l'identification du service qui l'a remplie et l'identification de l'affaire (et non pas du scellé)
Et alors ? Cela ne règle pas le problème puisque l'inspecteur Porte, qui aujourd'hui ne veut plus parler de cette affaire, ce qui est tout de même inquiétant pour l'accusation, dans la mesure où il n'est peut-être pas très fier de ce qui s'est passé à ce moment là, vu les conséquences, écrit un PV dans lequel figure ledit couteau alors qu'il n'est même pas découvert suivant le dossier. Donc finalement on s'en fout, le problème se repose autrement, et se reposera encore par le fait même de la mise en scène curieuse qu'on organise autour, vous avez étayé la digue à cet endroit peut-être, et encore... Mais elle craque d'un autre côté et vous rajoutez de vous-même une brêche avec l'interview du gendarme qui mélange les dates, il faut le faire !
Citation :
- Il ne comprend pas comment on peut trouver sur un P.V de recollement des scellés commencé à 17 heures 30, à la fin de la deuxième mention de ce P.V, un couteau qui est trouvé deux heures après le début du procés-verbal. Il ne sait visiblement pas ce qu'est un P.V de recollement qui n'existe pas dans le code de procédure pénale et que les policiers ont le tort de remplir. Ils le font encore alors que la fiche récapitulative de scellés existe toujours. Il y'a double emploi entre le P.V et la fiche de recollement.
Je ne sais pas s'ils doivent ou non le faire, le problème c'est qu'il l'ont fait et que cette pièce, tamponnée et signée deux fois prend toute valeur juridique officielle puisqu'elle a été jointe au dossier et qu'on lui a attribué un numéro de cote. Donc le PV de recollement c'est du délire. Le type a commencé a taper sa deuxième liste, puis il est parti en laisant la liasse dans la machine et il est revenu quelques heures après taper la fin. C'est sérieux. Ma parole vous prenez Porte pour un imbécile ou quoi ?
Citation :
Lorsque Gilles Perrault dit que le plan dessiné par CR ne correspond pas, c'est un scandale puisqu'il correspond. Ce qu'il dit est tellement nul que dans CR 20 ans après, les auteurs du livre disent que c'est PORTE qui a suggéré à CR ce qu'il fallait mettre sur le plan. On voit qu'ils ne sont pas d'accord sur ce point. Pour Gilles Perrault le plan ne correspond à rien. Pour les autes, il correspond tellement qu'il faut dire (ce qui mériterait une condamnation) que c'est PORTE qui suggère.
Quand on a vu CR dessiner de lui même le plan, sans aucune suggestion, et qu'on lit ensuite cette prose de pingouin, il y'a de quoi être un petit peu énervé.
Gilles Perrault a pu s'exprimer jusqu'à présent sans contradiction. Aujourd'hui c'est terminé.
A chaque fois avec vous, on risque une condamnation. Mais cela veut dire quoi cela ? Qu'est-ce que c'est que cette atteinte à la liberté d'expression ? On n'est pas au Chili ici. Ou alors j'avais mal compris.
Ce plan effectivement, c'est les deux, un truc incompréhensible et en même temps une resucée de ce que les enquêteurs savent déjà.
Ce qui m'a toujours frappé, c'est qu'il ne correspond pas aux constatations.
La seule chose qui importe au ravisseur d'enfant, c'est l'issue, par où il va partir. Et le ravisseur a choisi soigneusement cet endroit, ce qui est contradictoire avec ce que dit Ranucci : je ne savais pas où j'étais.
Visiblement le ravisseur connaissait cet endroit et il l'avait choisi parce qu'il pouvait enquiller la rocade du Jarret tout de suite, donc empêcher que la gamine ne lui file entre les mains lors d'un arrêt.
Donc sur le plan, pour qu'il soit crédible il faudrait que figure - et là je me serais posé des questions - le trajet pour partir. Il n'y a rien de cela sur ce plan, au contraire même, un trait semble barrer le passage. Ne figure pas la route qui descend vers la rocade, ni la flêche pour indiquer le trajet de la voiture.
Ce plan ne vaut donc rien.