Citation :
J'insiste encore un peu mais c'est,dans le pv de gras,MOnsieur Aubert qui contacte la gendarmerie,et non pas mme;d'autre part,l'interview radio de roger ardouin daté du 5 juin est par contre celui de Madame et elle parle d'une enfant et non pas d'un paquet.
Non, nous ne savons pas de quand date l’enregistrement de Mme Aubert, et dans cet enregistrement, la madame ne parle pas d’une enfant, mais d’un enfant. D’un enfant jeune.
Le document auquel vous faites allusion est un montage vidéo qui est apparu plusieurs années après les faits. Il est constitué d’une bande « image », d’une bande « son » et d’une « incrustation » : la date du 5 juin.
Les images, avec certitude, nous pouvons dire qu’elles ne sont pas du 5 juin.
Le son, il est peut être du 5 juin, mais peut être qu’il ne l’est pas.
Mais au fond, cela n’a pas beaucoup d’importance, puisque dans la journée du 5 juin l’enregistrement aurait pu être fait à 20H ou à 23H(c’est des exemples).
Ce qui est sûr, c’est que dans la soirée du 5 juin, Alain Aubert a parlé du paquet à au moins un journaliste.
Alors, que l’Alain parle d’un paquet et que plus tard dans la soirée, l’Aline, elle, parle d’enfant, est plausible. Le contraire ne l’est pas.
On peut remarquer que dans la presse du 6 juin, il est question de paquet, d’enfant ou même de fillette, mais que personne n’évoque un enfant ou une fillette qui parle.
C’est le scoop que la mère Aubert a gardé pour les policiers. Or, dans l’enregistrement, elle fait parler l’enfant. L’enregistrement est donc probablement postérieur au passage des Aubert à l’Evéché.
Petit rappel, le journaliste François MISSEN du Provençal, a entendu parler du paquet,
dans l’après midi du 5 juin, sur le lieu du crime.
Citation :
Ceci me conforte nettement dans mon scénario ou mme A a clairement vu la fille -et l'a entendu crier-alors que mr A était concentré sur le conducteur.
Je ne vois pas comment puisque là, vous dites exactement le contraire de ce que dit la dame Aubert dans l’enregistrement sur lequel vous vous appuyez.
Citation :
AA: "Non, non, non, non, mon mari en a vu plus que moi, parce que moi j'étais totalement incapable de voir l'enfant, j'ai même pas su si c'était une fille ou un garçon, j'ai simplement entendu une voix d'enfant qui lui disait: " qu'est-ce que tu fais"...un tutoyement d'ailleurs, qui ne m'a pas choqué puisque je pensais que c'était son enfant".
Citation :
Et c'est le 3 au soir en écoutant les infos à la tv/radio qu'ils débattent et que madame A fait part à Mr A de ses craintes et remords.
Sûrement pas, puisque Mme Aubert a déclaré à la juge :
Citation :
« Je dois dire que les faits s’étant produit pendant les vacances de Pentecôte quand je parle de faits, je veux dire l’enlèvement,je n’ai pas, étant très occupée par mes enfants en vacances, écouté les nouvelles de sorte que c’est seulement le lendemain que j’ai appris qu’un enlèvement avait eu lieu.
Citation :
Et ils sont bien obligés de contacter les forces de l'ordre car ils ont parlé de l'enfant à Mr Martinez...
La belle embrouille……………….
Martinez a bien déclaré le 6 juin, aux policiers, que le 3 juin, Aubert lui avait parlé d’un gosse.
Cette information, il est le seul à la donner.
Cette information, rien ne la corrobore.
Dans le comportement et le propos de Martinez avant sa déposition aux policiers, rien.
Dans sa plainte pour délit de fuite, à la gendarmerie de Greasques, pas de trace d’un gosse.
Quand le 5 il appelle la même gendarmerie pour leur dire que bla bla bla…………..il ne dit pas que Aubert lui aurait dit que…………………. ;
Les Aubert, dans leurs déclarations, n’ont jamais confirmé qu’ils avaient parlé d’un gosse à Martinez.
Dans la déposition du 6 juin, d’Alain Aubert devant Alessandra, nous lisons :
Citation :
S.I.R. :JE SUIS ABSOLUMENT CATEGORIQUE ET FORMEL, L’INDIVIDU QUI S’EST ENFUI DANS LES COLLINES A BIEN ENTRAINE AVEC LUI UN ENFANT.
C’est une réponse à une question. Alors quelle pouvait être la question pour que Aubert se sente obligé d’appuyer sa réponse par un «
ABSOLUMENT CATEGORIQUE ET FORMEL », alors qu’il lui suffisait de dire que de cet enfant, il en avait parlé à Martinez le 3 juin.
Le « paquet » est tellement difficile à avaler pour Aubert, que trente ans après, il affirme ne jamais avoir téléphoné aux gendarmes.
Martinez n’est pas aussi affirmatif, mais il fait pareil que Aubert. Le coup de téléphone qu’il a donné le 5 juin vers 10h à la gendarmerie de Greasques, le dérange fortement. Alors dans l’entretien qu’il a donné au sieur Bouladou, ce coup de téléphone n’existe pas, n’existe plus.
Citation :
Moi, j'avais vu l'appel à témoin dans le journal pour la P. J... On monte à la gendarmerie de Brignoles. Le commandant de gendarmerie nous reçoit. Il me fait parler et me dit: « Je crois que c'est un truc important ». Il se met en relation avec la P. J de Marseille et je commence à faire ma déposition, une première fois au téléphone. On me dit: « Ne quittez pas, on va vous passer quelqu'un d'autre ». Ils me disent les noms, je crois que c'était M. Porte le deuxième. Après, j'ai eu M. Alessandra. Parce que j'ai dit trois fois mon témoignage. Porte me fait répéter; il me demande à parler au commandant et il dit au commandant: « Est-ce que le témoin lit? ». Alors, l'autre lui dit: « Non, non, il ne lit pas, c'est une déclaration spontanée. » J'ai su après qu'ils avaient dû m'enregistrer et ils avaient comparé les enregistrements pour voir si je ne plaisantais pas, si ce n'était pas un gag. Ils recevaient des centaines d'appels, paraît-il fantaisistes. Quatre ou cinq minutes après, rebelote, j'ai eu M. Alessandra qui me dit: « Donnez-moi immédiatement le nom et l'adresse du témoin, de M. et Mme Aubert. » Bon sang! J'avais rien, j'étais parti du lycée. Je lui dis: « J'ai rien sur moi ». Il m'engueule. Je lui dis: « Ça va! » Les policiers me prennent, ils me mènent au lycée chercher mes papiers. Je reviens, j'ai tout donné, et là après, ils ont enclenché l'affaire. Là, c'était peut-être entre 10 heures et demie, 11 heures du matin.
Là, Martinez remplace le coup de téléphone à la gendarmerie de Greasques par un imaginaire coup de fil à l’Evéché.
Nous savons par le PV de synthèse du Capitaine Gras que Martinez a appelé Greasques à 10h et qu’à 10H30, les gendarmes de cette brigade ont contacté ceux de Toulon pour pouvoir joindre les Aubert.
C’est donc entre 10h et 10h30 que Martinez a donné les coordonnées des Aubert ……………aux gendarmes de Greasques.