Citation :
Je me suis demandée ; Qu'est ce qu'il a fait ce V. Martinez en 1974 ,qu'on se doute jusqu'á maintenant de son charactere?
Je pense que ,s'il a dit seulement qu'un enfant pourrait être dans la peugeot et que Ranucci a roulé trop vite ,c'est un petit peu..
Je ne suis pas encore parvenue à acquérir une conviction sur ce qu'a vu ou n'a pas vu Martinez dans la voiture ni sur la véracité de ce qu'il a déclaré concernant les Aubert (il lui auraient dit que le type s'est enfui avec un enfant).
En fait, c'est le seul point capital. L'une des clés de voûte de l'accusation.
C'est surtout un point sur lequel on n'a le choix qu'entre croire ou ne pas croire Martinez. Il n'y a pas de moyen terme.
Je veux dire par là que, en ce qui concerne la présence de l'enfant, Martinez peut ne pas avoir fait attention, peut avoir vaguement vu quelque chose d'indéfinissable, peut s'être sincèrement autosuggestionné par la suite, etc., et être de bonne foi, même s'il s'est trompé.
Avec les Aubert qui reviennent en lui disant que le type était avec un enfant, il n'y a pas de compromis : il dit la vérité ou il ment sciemment et, s'il amenti, ce mensonge aura été criminel.
Citation :
Ce sont seulement des témoignages influencés,par les circonstances et quant á moi ça que dénonce qu'il soit humain.
Oui, s'il s'est trompé de bonne foi.
Pas s'il a inventé la remarque des Aubert parlant d'un enfant.
Citation :
Ça vaut aussi pour les Aubert.
La seule chose qu'on peut reprocher les derniers c'est que apres toute la publicité,ils n'ont jamais eu le courage d'envisager que peut-être ils ont eu tort. Et même de ça on ne sait rien, il est toujours possible qu'ils ont de doutes maintenant et qu'ils sont peureux de l'admettre. Dans ce cas je ne voudrais pas être á leur place.
Pour les Aubert, tout dépend là aussi de ce qu'ils ont vraiment vu et sur quoi porte leur mensonge.
Car il ont forcément menti à un moment ou à un autre : c'est l'homme avec un paquet ou l'homme avec un enfant, pas les 2.
Si le mensonge ne porte que sur le paquet, qu'ils auraient inventé pour se couvrir au cas où, là aussi, c'est ... humain.
S'ils ont menti en disant qu'ils ont vu, à l 'aplomb du Lieu du crime, le propriétaire du coupé Peugeot poursuivi tirer un enfant de la voiture et s'enfuir avec dans les fourrés, c'est autre chose.
Il y allait de la tête d'un homme.
Si les choses se sont passées comme cela, je suis bien d'accord avec vous, Doornroosje, je ne voudrais pas être à leur place.