le POR

1er extrait :
"Le 10 juin, Héloïse Mathon reçut à dix heures la visite de deux policiers niçois. « Ils m'ont dit, raconte-t-elle, qu'ils avaient reçu l'ordre de reprendre la voiture et de la ramener à Marseille. J'ai été surprise. Je ne comprenais pas pourquoi on me l'avait rendue le vendredi pour la reprendre le lundi. Enfin, c'était comme ça. Je leur ai donné les clés de la voiture en leur signalant que la police marseillaise avait conservé la carte grise, j'ai pris la clé du garage et je les y ai conduits. Là, grande surprise : le garage était vide. Plus de voiture! II n'y avait que le vélomoteur abîmé de Christian avec lequel il avait eu un accident juste au moment où je lui avais offert la voiture."

2eme extrait :
"Le lendemain, dimanche (7 avril, lendemain de l'accident de vélomoteur), il se réveille avec des lèvres enflées et un genou douloureux, mais enfin cela va à peu près. Il quitte l'appartement. Sa mère suppose qu'il est à la piscine de la résidence mais s'inquiète bientôt de ne pas le voir rentrer. Elle sort jeter un coup d'oeil dans le garage, pensant qu'il est peut-être en train de réparer son vélomoteur. Le garage est vide. Christian est parti au volant du coupé Peugeot, qui n'est pas assuré.

Le 7 avril, le garage est vide, pas de voiture pas de mention du vélomoteur ni du pantalon.
le 10 juin, le vélomoteur est présent dans le garage selon sa mère. Pourtant ça n'apparait pas sur la photo que j'ai publiée plus haut. On sait que le pantalon a été saisi par les policiers, évidemment la question est : quand ?

Finalement, qui l'a vu ce vélomoteur?

ça me paraît assez clair : Mme Héloïse Mathon fait bien allusion au garage individuel qu'elle possède, là où habituellement ranucci devait y garer sa 304. Ces garages individuels, font partie intégrante du bâtiment F . Après l'accident, Ranucci a fait le choix de garer sa voiture dans le garage collectif bien plus éloigné du bâtiment F , pour cacher à sa mère l'état de la voiture. La mobylette ne pouvait qu'être que dans le garage individuel.

Par contre, ce qui m' intrigue c'est que Mme Héloïse Mathon le 5 juin tard dans la soirée en compagnie du journaliste, ne dit pas qu'elle a cherché où Ranucci avait garé sa voiture puisque ça faisait 3 jours qu'elle n'avait pas vue la 304 .

En ce qui concerne la photo de gauche, il n'y a aucun doute elle est prise dans le garage collectif.

Par contre, la photo de droite : ou elle est prise à un autre endroit du parking collectif, ou tout simplement dans le garage individuel de Ranucci, là où christian chardon l'a garée le 7 ou 8 juin 1974.

je voudrais bien savoir comment tu peux être aussi affirmatif avec ton "garage individuelle" (sic)...franchement, ça m'épate !
Jamais Mme Mathon ne parle de garage individuel ou box.
il y aurait peut-être un moyen de le savoir une bonne fois pour toutes. Il faudrait demander à Mme Mathon une copie de son bail de location à Nice en espérant qu'elle ait gardé l'original.
Est ce que ludivine peut faire cette demande comme elle l'a fait pour le bail à Paris ?

de plus, si le vélomoteur ne pouvait être que dans le garage individuel comme tu l'affirmes, et la voiture dans le garage collectif, quand les policiers viennent chercher la voiture dans la soirée du 5 juin, comment ont ils pu voir le pantalon trainer dans le garage comme le soutient gihel ? où était le pantalon ? dans le garage collectif ou dans le soi disant garage inviduel ?
probablement dans le garage collectif puisque depuis l'accident d'avril, il y garait sa voiture.

un certain nombres de photo prise par Cyril de la résidence a nice, malheureusement il ne son plus sur le forum, nous montre bien que le bâtiment ( F) ou résidé ranucci et sa mère avait un certain nombre de garage ou box fermer individuelle 6.7.ou 8 je ne me souvient plus.

En 1974, et moin jusqu'au 6 juin personne n'avait ancore contruit de mur pour delimiter leur place de parking difinitif dans ce fameux parking colectif souterrain .

Ca ne prouve pas absolument pas que Mme Mathon possédait un de ces 6, 7 ou 8 box individuels.

On peut faire beaucoup de suppositions, mais personne ne dit que le vélomoteur ne marchait plus. Visiblement il marchait puisque Christian Ranucci est remonté dessus.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

Madame Mathon était propriétaire de cet appartement qu'elle avait acheté sur plan avec l'argent du "Rio Bravo" qu'elle avait vendu.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

Une chose est certaine, il n'y a que des photos en plan serré et rien qui montre le garage dans son entier ou vide... Donc comment se rendre compte ?

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

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je ne vois pas bien ce que philippine pourrait nous apporter sur ce point.
Vous croyez que le vélomoteur est encore dans le garage ?

C'était le 7 juin :
Extrait POR page 104 :
"Héloïse Mathon rejoint ensuite Christian Chardon. Le journaliste lui présente un jeune confrère qui accepte de la reconduire à Nice. Ils retrouvent la Peugeot avec, sur le pare­brise, une contravention pour dépassement du temps de
stationnement autorisé. Quelque part entre Marseille et Nice, le chauffeur constate que le niveau d'essence est très bas; il suggère à Mme Mathon un arrêt dans une station-service. Elle lui répond qu'il y a dans le coffre une grosse nourrice pleine d'essence. Il stoppe sur le bas-côté. La nourrice gris clair contient une trentaine de litres. Le garçon verse l'essence dans le réservoir. Ils repartent et atteignent Nice sans problème."

Rien n'indique que la voiture est garée dans ce soi disant garage individuel.

Ce qui signifi, quand tant que propriétaire, et non locataire, Mme Mathon bénéficier certainement plus d'avantage que d'inconvénient un box, ou un garage individuelle lui revenait de droit .

encore une fois, personne, ni toi, ni gihel ni moi ne savons si Mme Mathon possédait un box individuel en plus du garage colletif.
De plus, même si c'est le cas, la question qui importe ce sont les circonstances de la découverte du pantalon par les policiers. Où se trouvait il le 5 juin ?
Je comprends très bien l'intérêt qui pourrait en découler. Si on arrive à trouver un élément inconnu des jurés au moment du procès qui permet de penser que ce pantalon n'a jamais quitté le garage de Nice, alors ça peut changer la donne !

Dans les cahiers de Mme Mathon, on peut lire à propos du 7 juin :
"Après divers examens, la voiture fut rendue. Ce fut un journaliste de Détective qui me la ramena à Nice. Je fis le voyage à ses côtés...II gara la Peugeot, ferma les portes du garage et me donna les clefs. Cependant, lorsque le lendemain matin (8 juin), deux policiers de Nice me demandèrent de leur remet­tre à nouveau la voiture pour la rapporter à Marseille... celle­-ci n'y était plus. Elle avait dû être enlevée, la nuit, par les poli­ciers de Marseille."

Bon, il y a un point noir qu'est pas clair à propos de la voiture.
On a un PV n° 829/18 en date du 10 juin qui indique que M Canonge est allé le 9 juin chercher la voiture à Nice, non pas au garage de Mme Mathon à la corniche fleurie mais au commissariat de Nice.
- Est ce que le journaliste, après avoir déposé Mme Mathon chez elle le 7 juin, a ensuite amené la voiture au commissariat de Nice sur les ordres de l'Evêché ? d'après Mme Mathon, on peut penser que non.
- donc, si les policiers ont récupéré le véhicule et le pantalon à l'insu de Mme Mathon dans le garage collectif entre le 7 et le 9, comment ont ils fait pour l'emmener puisqu'ils ne sont pas censés avoir les clés du garage ni de la 304, Mme Mathon assurant les avoir récupérées ?

Et puis, on a un autre PV n° 4430 en date du 10 juin indiquant que M Poli inspecteur à Nice a, en compagnie de Mme Mathon, récupéré la 304 dans un box et l'a emmenée au commissariat de Nice. S'il a fait cela le 10 juin, alors il y a forcément quelqu'un qui se trompe sur les dates.
S'il a fait cela le 9, alors ça colle. Sur ce PV, Mme Mathon a signé à deux reprises.