Citation :
encore une fois, personne, ni toi, ni gihel ni moi ne savons si Mme Mathon possédait un box individuel en plus du garage colletif.
De plus, même si c'est le cas, la question qui importe ce sont les circonstances de la découverte du pantalon par les policiers. Où se trouvait il le 5 juin ?
Je comprends très bien l'intérêt qui pourrait en découler. Si on arrive à trouver un élément inconnu des jurés au moment du procès qui permet de penser que ce pantalon n'a jamais quitté le garage de Nice, alors ça peut changer la donne !
Pas assuré, parce que cet élément a déjà été présenté dans la troisième requête en révision, même si l'on s'est arrangé pour tenter de masquer les conséquences du faux en écriture publique commis par les policiers. Mais autant je crois à notre travail dans l'affaire Daniel MASSÉ, autant je suis plus perplexe sur la capacité de parvenir à une requête en révision pour Christian RANUCCI.
Citation :
Dans les cahiers de Mme Mathon, on peut lire à propos du 7 juin :
"Après divers examens, la voiture fut rendue. Ce fut un journaliste de Détective qui me la ramena à Nice. Je fis le voyage à ses côtés...II gara la Peugeot, ferma les portes du garage et me donna les clefs. Cependant, lorsque le lendemain matin (8 juin), deux policiers de Nice me demandèrent de leur remettre à nouveau la voiture pour la rapporter à Marseille... celle-ci n'y était plus. Elle avait dû être enlevée, la nuit, par les policiers de Marseille."
Donc il s'agit bien d'un garage individuel qui ferme à clef et qui permet de ranger des mobylettes, des bidons d'huile et des pantalons boueux et tachés.
Citation :
Bon, il y a un point noir qu'est pas clair à propos de la voiture.
On a un PV n° 829/18 en date du 10 juin qui indique que M Canonge est allé le 9 juin chercher la voiture à Nice, non pas au garage de Mme Mathon à la corniche fleurie mais au commissariat de Nice.
- Est ce que le journaliste, après avoir déposé Mme Mathon chez elle le 7 juin, a ensuite amené la voiture au commissariat de Nice sur les ordres de l'Evêché ? d'après Mme Mathon, on peut penser que non.
Entre celui de M. Ott, celui de M. Canonge, celui des gendarmes, on ne sait plus trop où l'on en est, sauf que ces PV sont des faux, au moins l'un d'eux, sinon les quatre. Une chose est certaine, si les policiers viennent avec un double des clés du garage pour reprendre la voiture un dimanche soir, ils ne vont surtout pas l'écrire.
Citation :
- donc, si les policiers ont récupéré le véhicule et le pantalon à l'insu de Mme Mathon dans le garage collectif entre le 7 et le 9, comment ont ils fait pour l'emmener puisqu'ils ne sont pas censés avoir les clés du garage ni de la 304, Mme Mathon assurant les avoir récupérées ?
Vous ne savez pas faire des doubles de clés ?
Citation :
Et puis, on a un autre PV n° 4430 en date du 10 juin indiquant que M Poli inspecteur à Nice a, en compagnie de Mme Mathon, récupéré la 304 dans un box et l'a emmenée au commissariat de Nice. S'il a fait cela le 10 juin, alors il y a forcément quelqu'un qui se trompe sur les dates.
Ce n'est pas qu'il se trompe, c'est qu'il fait un faux parce qu'on lui a demandé d'aller récupérer la voiture et qu'elle n'est plus là, comme l'indique fort bien Mme Mathon. Et elle n'est plus là parce que quelqu'un, qui n'est pas la gendarmerie (forcément) est venu la reprendre la veille. Je trouve désormais que les choses sont parfaitement claires, non ?
Citation :
S'il a fait cela le 9, alors ça colle. Sur ce PV, Mme Mathon a signé à deux reprises.
Oui mais enfin, il y a deux PV de M. Poli ! Et la date du 10 est écrite deux fois dont l'une en lettres. Donc il est difficile de dire qu'il s'est trompé.
Ben oui, on lui fait signer et à l'école on n'apprend pas aux citoyens à se méfier des autorités.
Il n'en reste pas moins que ce sont des manifestement des faux.