Citation :
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Bien que je n'ai aucune envie d'argumenter car il me paraît incongru de faire la démonstration de l'évidence, je dirai tout de même trois choses :
1) Le témoignage des Aubert n'a jamais été contesté, hormis par Gilles Perrault et ses acolytes.
2) Affirmer comme le dit Perrault que les Aubert ont modifié leur témoignage, sous pression policière, de peur d'être accusé de non assistance à personne en danger est grottesque.
En effet, au moment où le couple a vu Ranucci fuir avec l'enfant, il ne pouvait se douter que la petite Maria Dolorès avait été enlevée. Les Aubert ont donc vu un homme s'enfuir avec un enfant (sa petite soeur, ou sa cousine par exemple). A moins d'être d'une mauvaise foi insigne, comment peut-on avancer l'argument de la "non assistance à personne en danger" !
3) Et pour ceux, qui, pourraient encore croire à l'hypothèse d'un "gros paquet tiré par Ranucci", comment se fait-il que l'on n'ait pas retrouvé ce gros paquet sur les lieux du crime ? Il n'y avait, hélas, que le cadavre de la petite Maria Dolorès.
Pour le point 2), c'est évident qu'en prenant le parti que leur témoignage est vrai en tout point, il n'y a pas de non assistance. Une lapalissade en somme.. Mais leur témoignage, il ne peut pas être en tout point vrai car il est incohérent !
La portière bloquée crée une première incohérence.
Le fait que la fillette ne soit pas affolée, 2e incohérence.
Le fait que CR n'ait pas remarqué être poursuivi alors qu'ils sont selon leurs dires quasiment sur ses talons (sans parler qu'ils passent à son niveau mais là non plus, il ne voit rien, pas plus que la fillette d'ailleurs), 3e.
J'oublie volontairement le paquet pour ne pas faire "celui qui s'accroche" bien que je n'adhère pas aux tentatives d'explications (pr Gérard Bouladou, erreur des gendarmes qu'on aurait ensuite couvert, pr le policier d'hier soir, invention de journalistes).
Si on prend en compte ces incohérences (et la liste est non exhaustive) plus le fait, vérifié celui là (mais nié en partie par Aubert aujourd'hui), qu'ils sont insistants pr que des gendarmes se rendent à la Pomme alors que d'après leurs dires, il ne s'agit que d'un banal délit de fuite d'un père avec sa môme..
Ils sont insistants mais en même temps, ils insistent bien pr dire que la scène qu'ils ont vu est banale, qu'il n'y avait rien qui puisse présager d'un enlèvement (la gamine parlait doucement, comme une fille à son père)..
Pr moi, une seule raison à tout celà.
La scène qu'ils ont vue est d'une autre nature. Beaucoup plus violente. Et là, tout est d'un coup plus compréhensible.
ILs ont peur que l'opinion publique les accuse de lacheté.
Du coup, la fillette n'était pas apeurée, n'était pas violentée. Ils ne l'entendent même pas hurlée alors qu'ils disent être à coté.
Ca explique leur empressement à prévenir les gendarmes (je rappelle que ce coup de fil, Aubert nie aujourd'hui ds le livre de Gérard Bouladou l'avoir passé, pourquoi à votre avis ?). La scène était toute sauf banale. Elle méritait à elle seule qu'ils préviennent les gendarmes.. mais là, aurait fallu s'expliquer.
Et qd je dis celà, on s'en fout qu'il soit constitué ou pas le délit de non assistance. Suffit juste que eux le croit. A partir de là, ils essaient de biaiser la vérité.. mais ca se heurte à une portière coincée, une petite à l'aise alors que ca devait être l'inverse..
Dernière chose pour les Aubert.
Comment se fait il qu'ils ne soient pas convoqués à la confrontation avec Ranucci dès le matin ? Eux qui disent l'avoir vu de près, on ne les appelle qu'après avoir vu toutes les autres confrontations échouées..
Pour moi, la raison est qu'ils ne pouvaient pas le reconnaitre, car l'homme, qu'il soit Ranucci ou un autre, était déjà là haut qd ils sont arrivé, et qu'ils étaient alors ds l'impossibilité de le reconnaitre.
3) Quant à ce point, votre raisonnement est un sophisme, alors...