Citation :
Contrairement à vous, je ne suis pas enquêteur. Je n'étais pas sur les lieux.
Je ne défends pas la thèse officielle en ce sens que je n'écris pas que c'est la bonne.
Je suis conscient qu'elle présente des manques certains: aveux à minima, arrangement des PV de synthèse pour couvrir un manque de réactivité des gendarmes, imprécisions concernant l'autopsie et la mise en piste du chien.
Mais cela ne justifie en aucune façon les invraisemblances, les constructions intellectuelles irréalistes et toutes les interprétations peu crédibles des faits que je lis ici.
Pour dédouaner Ranucci, vous avez besoin:
d'une cuite, d'un évanouissement, d'un endormissement, d'un autre homme vêtu ou non d'un POR qui monte dans la 304.
malheureusement, vous continuez à ignorer ce que je vous ai répondu plusieurs fois et vous mélangez mon hypothèse avec celles d'autres personnes sur ce forum.
Je ne sais plus en quelle langue m'exprimer avec vous. Peut-être préférez vous l'anglais ou l'allemand ? à moins que vous ne le fassiez exprès !
Je répète pour la nième fois que je ne crois pas à une cuite de Christian Ranucci, une cuite au sens strict du terme cad un état qui se situe au 39ème parallèle de l'hémisphère sud ou en dessous de la ligne de flottaison. Est-ce que vous comprenez cela ?
Quand on est vraiment cuité, on ne peut pas prendre pas le volant. Ranucci buvait rarement de l'alcool. Quand on n'est pas habitué à boire, les effets s'en ressentent d'autant plus facilement, cad de la fatigue, nausée, vomissement...mais sans rouler sous la table. Est ce que vous comprenez cela ou pas ?
L'évanouissement est vraisemblable. Il en parle dans son récapitulatif et écrit qu'il a tenté plusieurs fois de convaincre les policiers et la juge qui n'ont rien voulu entendre, un peu comme vous d'ailleurs.
Je pense également vraisemblable la présence d'un autre homme, le vrai meurtrier, vu ou juste aperçu par les Aubert. Ranucci a dit dés le 5 jun devant les gendarmes niçois et le 6 juin à 1h30 aux policiers marseillais qu'il avait eu un accident de la circulation, qu'il avait fui mais qu'il ne s'était jamais senti poursuivi. Donc, si c'est vrai, les Aubert ont forcément vu un autre homme près de la 304 dont ils ont, selon M Martinez, ramené le n° d'immatriculation.
Mais là non plus, je n'ai jamais soutenu l'idée que le meurtrier portait ce jour là un POR, qu'il avait fait basculer Ranucci sur la banquette arrière et qu'il avait conduit la 304 dans la galerie de la champignonnière.
Ranucci dit lui-même qu'il est arrivé jusqu'à la barrière rouge, qu'il l'a levée et qu'il a emprunté le chemin qui mène dans une propriété privée.
J'en profite pour répéter encore et encore que cela n'est pas compatible avec le comportement d'un meurtrier qui aurait du instinctivement quitter cette propriété privée après avoir réparé son pneu.
Or, Christian Ranucci, le soi disant meurtrier, lui est resté plusieurs heures. Et en plus, il se débarrasse de l'arme du crime dans ce même endroit.
C'est étonnant que, pour vous, tout cela coule de source et semble tout à fait normal. Mais non, justement ça ne l'est pas.[/quote]
Citation :
En outre, il vous faut impérativement, au choix, des témoins menteurs,
pas forcément menteurs mais sous influence policière oui cela ne serait pas étonnant du tout.
Citation :
des PV trafiqués
il y a eu un rajout d'une ligne concernant le pantalon. Est ce une manoeuvre policière malhonnête ou un oubli ?
De toute façon, je n'ai pas besoin de cela pour croire à l'innocence du niçois.
Citation :
un paquet volumineux
Demandez donc des explications à M Gras et à quelques journalistes.
Je ne sais quoi penser de cet épisode du paquet.
Là non plus, ça ne me fera pas changer d'avis sur ma conviction basée sur d'autres éléments.
Citation :
une fillette qui réussit à s'enfuir provisoirement
Tout ne se déroule pas comme sur des roulettes. Il y a des imprévus, alors il faut improviser.
Je ne sais pas si le ravisseur avait l'intention de la tuer mais l'endroit où la petite fille a été tuée peut laisser penser à un imprévu. Il est vraisemblable qu'elle a pu tenter d'échapper à son ravisseur. Après tout, c'est compréhensible non ? sauf pour vous peut-être.
Ensuite, la situation s'emballe et c'est l'escalade.