C'est la déposition du 10 juin devant la JI :
Citation :
« Je dois dire que les faits s’étant produits pendant les vacances de Pentecôte - quand je parle de faits, je veux dire l’enlèvement – je n’ai pas, étant très occupée par mes enfants en vacances, écouté les nouvelles [...]
Mais effectivement c'est l'emploi du temps des Aubert ce jour là qui est clairement une zone d'ombre.
Il n'y a pas de vacances scolaires à ce moment là, il n'y a donc que ce week-end de pentecôte. A moins de manquer l'école les enfants ne pouvaient donc être chez les amis que depuis le samedi.
Sachant qu'avant la déclaration d'Aubert à Bouladou on ne parle pas d'amis ou d'aller chercher les enfants, on parle d'une simple promenade de campagne (ce qui était de toute façon curieux car il aurait fallu laisser les enfants seuls à Toulon ou les confier à qqun, Aubert prétendant faire la promenade avec sa femme):
Le Provençal du 6 juin :
Citation :
Coup de théâtre : le témoignage des époux Aubert.
Monsieur Aubert appelle le commissaire Alessandra en début d'après-midi, le 5 juin vers 13h30 :
"Lundi de pentecôte, vers 12h30, je me promenais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise.
C'est bien dans l'entretien à Bouladou qu'on parle d'aller chez des amis chercher les enfants (pas une promenade donc):
Citation :
Je me suis rendu à Roquevaire parce que j’y avais des amis et que j’allais récupérer mes gosses. Ils avaient passé le week-end chez des amis qui avaient une campagne.
Citation :
Je suis allé récupérer mes enfants, on a fait la soirée chez mes amis et on est rentrés à Toulon.
Donc effectivement: comment Mme Aubert pouvait elle être " occupée par ses enfants" alors que ceux-ci n'étaient pas chez les Aubert à Toulon ?
Ou bien tout simplement n'était ce pas Mme Aubert qui était avec ses enfants chez des amis durant les 3j, pendant que M Aubert était resté à Toulon (chef d'entreprise il avait peut-être du travail durant le WE)
Ce qui expliquerait la remarque "je n’ai pas écouté les nouvelles" car quand vous êtes invités à résider chez des amis, vous n'avez pas l'occasion ou la tête à écouter les nouvelles.
Et enfin Aubert le lundi vient tout seul récupérer tout le monde chez les amis, on remarque l'utilisation de la première personne du singulier "Je me suis rendu", " Je suis allé récupérer".