Citation :
casimir :
"Les témoignages recueillis après que Maria Dolorès soit montée dans la voiture, n'ont pas été exploitables, et ce, pour diverses raisons (certains personnes interrogées n'ont pas prêté attention à cette scène banale ; d'autres étaient trop loin, etc...).
Il n'y a que deux témoins de l'enlèvement cités dans la procédure (qui ont témoigné après les faits, c'est évident). Le pluriel que tu emploies peut prêter à confusion.
Jean Rambla le petit frère décrit le ravisseur et dit qu'il a une voiture grise. Il ne reconnaitra pas Ranucci, ni sa 304...
E.Spinelli est carrossier. Il a son garage 50 m plus haut, du côté pair de la rue des Linots, qui descend vers le lieu du rapt. Il voit le ravisseur, le décrit, mais reste sceptique sur sa capacité à le reconnaître. Il est un peu loin et n'a aucune raison de prêter à cette scène une attention particulière. En revanche il voit la petite monter da&ns une simca 1100 grise et il fera rectifier le pv tendant à sous entendre qu'il a pu confondre un coupé 304 avec une simca 1100. Il ne reconnaitra pas Ranucci. Depuis trente ans, il maintient qu'il a vu une simca 1100.
L'enquête et l'instruction ignoreront ces deux témoins qui vont à l'encontre de l'accusation. La défense fera citer E.Spinelli au procès, mais sa déposition sera dénaturée par un effet de séance. On fera circuler les photos des deux voitures pendant qu'il parle...
Donc ces deux témoignages étaient bien exploitables, mais, gênants, ils n'ont pas été exploités.
Après l'accident, les Aubert qui ont reconnu Ranucci étaient dans des conditions encore plus difficiles, ils étaient plus loin, 100m environ, leur voiture était en mouvement, M.Aubert conduisait... mais leur témoignage est exploitable car ils l'ont reconnu avec un peu de peine cependant.
Citation :
Et si personne n'a reconnu avec certitude ranucci à ce moment-là, cela ne veut pas dire que ça ne soit pas lui !
Ce n'est pas sérieux, casimir, de s'exprimer ainsi...
Citation :
A moins de se perdre dans des supputations sans fin, l'ensemble du dossier est suffisament édifiant pour que la culpabilité de ranucci ne fasse aucun doute. Mais je n'ai pas envie, une fois de plus, de faire la démonstration de l'évidence. Le livre de Gérard Bouladou est, en ce sens, suffisamment explicite. Pour ceux démunis d'oeillères, bien entendu ![/
Il faut vraiment être aveuglé pour ne pas voir les incohérences de cette affaire et accepter des affirmations présentées sans preuve avérée. Rien n'est démontré...