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Parce que cette invention, son auteur, c'est le commissaire Alessandra lui-même.
C'est l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours : mais, quelles preuves matérielles prouve que Ranucci a écrasé le chien?
Vous aimez mon expression, mais si elle vaut pour l'homme aux cheveux blancs qui est vu seulement par le gamin qui désigne un homme châtain qui serait peut-être l'homme aux cheveux gris (quelle confiance accorder à un gamin de 4ans et demi ?) et qui est désigné par Pappalardo comme était l'homme des boîtes aux lettres qui serait l'homme aux cheveux blancs. Là oui, c'est l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours.
Mais je ne crois pas que cette expression vaille pour le témoignage de M. Moussy.
Sans le commissaire Alessandra on ne pouvait pas le retrouver ce témoin.
Résumé des faits : Perrault va voir Alessandra et lui parle de la nuit à Salernes et Alessandra lui répond : il était à Marseille et nous le savons parce qu'il a renversé un chien quartier Saint Marcel et qu'il y a un témoin.
2ème étape : Alessandra se rétracte et affirme qu'il n'a jamais rien dit de tel à Perrault.
3e étape, un steward ou quelque chose dans le genre dit que lorsque il lisait le pull over rouge, un homme lui a dit qu'il avait rencontré ledit témoin qu'on retrouve grace au fichier de l'agence, c'est M. Moussy.
M. Moussy confirme le témoignage et dit qu'il a fait un PV. Il reconnaît formellement Fratacci et le commissaire le Bruchec dit que ce témoignage est fiable. Donc ce n'est pas l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, c'est Moussy qui a vu Ranucci et qui a déposé et qui confirme. La commission de révision n'a jamais mis en doute ce témoignage, elle dit que cela n'empêchait pas Ranucci d'être à Marseille le lendemain, oubliant fort judicieusement que ce témoignage montre que lesaveux sont faux.
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Et même si cette preuve existait, cela montrerait une chose : que Ranucci a menti dans ses aveux.
ou bien qu'on lui a fait dire des choses fausses pendant ses aveux et donc qu'ils ne valent pas grand chose.
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Dès lors, pourquoi ne veut-il pas que l'on sache qu'il était à Marseille la nuit précedent le meurtre?
Réponse : pour ne pas qu'on l'accuse de préméditation.
Encore eut-il fallu que l'accident avec le chien ait eu lieu du côté de Sainte-Agnès et pas du côté de Saint-Marcel...
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Non le pantalon n'a jamais été montré à Ranucci. Quand on parle du pantalon dans les interrogatoires du 5 : il est écrit noir sur blanc "dont vous me dites que ce sont des traces de sang".
Si on le lui dit, c'est qu'on ne lui montre pas les traces de sang, donc c'est que le pantalon n'est pas là.
Vous interpretez mal la phrase : le sens de la phrase est : "dont vous me dites que ce sont des traces de sang" (sous-entendu : moi je prétend que c'est de la boue, mais vous vous me dites que c'est du sang).
Je n'interprète rien, je constate simplement qu'il était simple de démentir Ranucci sur le fait que ce n'était pas des traces de boue mais bel et bien des traces de sang en lui montrant le pantalon, ce qu'on ne fait surtout pas. Donc il s'en déduit qu'ils ne possèdent pas le pantalon à ce moment là.
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Donc si c'est Gilles Perrault qui le découvre, c'est qu'on n'en a pas débattu lors des assises, il s'agit donc bien d'un élément inconnu de la juridiction au jour du procès et qui jette un doute sur la culpabilité.
Et c'est grace à la mauvaise fois que vous pouvez nous dire que les pulls rouges qui traversent ce dossier n'ont rien à voir.
Le chien ne relie pas le pull au corps : dès lors, qu'est ce que cela prouve qu'il se soit arrêté à 10,20,30 ou 50m.
Cela n'apporte aucune preuve, c'est pour cela que la cour n'en tient pas compte : Perrault fournit son interprétation, mais elle ne s'appuie sur aucune preuve.
De quelle cour voulez-vous parler ? Pas la cour d'assises puisqu'à la cour d'assises ce sujet n'a même pas été évoqué.
La commission de révision ? Elle se contente de dire que le chien n'a pas permis de retrouver le corps. cela n'empêche qu'il a bien été mis en piste à partir de quelque chose et que ce quelque chose, ne peut-être que le pull et que le pull relie la champignonnière au lieu de découverte distants l'un de l'autre de 1km700.
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De plus, l’interprétation de Perrault est assez curieuse : le chien ne relie pas le pull-over rouge au corps, donc cela montre que les 2 sont liés.
Je pense que vous voulez dire le contraire.
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On a vu qu’il était impossible de dire, dans l’état actuel de nos connaissances et des documents en notre possession si le pull a appartenu à un tueur ou à un ouvrier ou à quiconque d’autre : aucun élément ne le permet. Dès lors, comment prétendre que le pull appartient au tueur ?
Les éléments qui le permettent ce sont les témoignages de Mme Mattéi et ceux de M. Martel et des deux filles C.
Ils parlent d'un homme vêtu d'un pull rouge et conduisant une simca 1100 grise quatre portes qui aurait soit agressé secuellement des gamines, soit tenté d'enlever un gamin et une gamine sous le prétexte de chercher un chien noir : "cet homme est âgé comme mon ami Jean-Claude, lequel a vingt cinq ans. Il est grand et mince.
Il avait un pull-over rouge ras du cou. Il avait un pantalon noir en velours". "L'homme doit avoir vingt-cinq ans environ. Il est grand. Il est mince. Il a les cheveux noirs non frisés.
Il avait un pull-over rouge à manches longues."
Donc le polo dont parle M Martel par ailleurs (c'est le même homme vu dans la même cité à la même heure au même endroit, c'est-à-dire dans l'escalier qui mène au stade), au moins il a des manches longues. Ce n'est déjà plus tout à fait un polo il faut croire.
Ce pull est le même puisque M. Martel le reonnaît lors du procès et dit à Perrault ceci : "un grand brun d'une trentaine d'années. Il avait
un pull-over rouge qui se boutonne sur l'épaule et un pantalon de velours."
Voilà le pull qui n'aurait rien à voir avec lui-même.