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On ne pointe pas du doigt une personne comme ça si on n'est pas certain de son affaire, surtout si on est un adulte et qu'on mesure les conséquences pour cette personne.
Je ne serais pas certaine de ce que vous avancez. Si vous ne connaissez pas la personne qu'on vous présente comme un horrible assassin ( photo de Ranucci dans le journal) vous aurez sans doute moins de scrupules à la reconnaître et rien à faire de ce qui pourrait bien lui arriver.
Quand je dis vous, c'est bien sûr une généralité et non une attaque personnelle.
Ce n'est pas parce que la personne est sûre d'elle qu'elle a raison, mais je crois que j'avais déjà précisé ça. J'ai dit que je ne mettrai pas ma main à couper concernant la reconnaissance formelle de Ranucci par Aubert et Rosanno. Cependant, ils sont sûrs d'eux, ce qui me semble avoir plus de poids qu'un enfant de six ans qui ne reconnaît pas quelqu'un parce qu'il n'est pas habillé pareil. Une fois de plus : je ne considère pas ça comme une preuve, puisque je suis encore dans le doute. Les innocentistes convaincus ont l'air de considérer la non reconnaissance de Ranucci par deux enfants de six ans comme une preuve de son innocence, tout en considérant comme très douteuses des reconnaissances formelles par des adultes (Aubert et Pappalardo). Je trouve ça un peu fort.
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Et je vais encore rabâcher mais Papallardo père n'a vu qu'un type devant les boîtes aux lettres, pas l'homme qui a offert des bonbons à son fils. Comment peut-il affirmer que c'est lui ? Il ne voit pas le corrupteur du gamin, son fils lui dit que c'est l'homme devant les BAL ( et là, curieusement le témoignage du gamin devient fiable) et le père le reconnaît sur une photo de journal. Le fils ne reconnait pas Ranucci au tapissage et là, son témoignage n'est plus fiable. Etonnant, non ?
J'avais donné une explication sur le fait que le petit désigne l'homme des BAL. Son père était venu le chercher à l'école. Tout le long du chemin il a harcelé son fils pour qu'il reconnaisse quelqu'un. L'enfant a dû percevoir la déception de son père et désigné n'importe quel quidam pour lui faire plaisir. Et cet enfant n'était pas en âge de mesurer la portée de ses propos. En revanche, le père oui ! Et ça ne l'a pas gêné d'affirmer des choses alors que la probalité que ce soit bien la vérité est proche de zéro.
Cordialement
Ce qui me semble le plus probable, c'est plutôt que le petit est capable de reconnaître le "monsieur" le lendemain, mais pas des mois plus tard, parce qu'il a bien changé entretemps. Ranucci avait la capacité de se transformer. Cheveux en arrière, lunettes de soleil (il dit dans son
Récapitulatif qu'il n'en a jamais possédé, mais il y en avait pourtant une paire dans sa voiture), etc.
Ranucci :
"Je n'ai pas de lunettes à verres fumés. Jamais eues."
PV de fouille de la 304 :
"... une paire de lunettes de soleil..."
Pour ce qui est de reconnaître un "horrible assassin" sur photo, justement, je ne vois pas le rapport. Le gars a avoué un meurtre, alors, bon, l'histoire des bonbons, c'est très anodin. Ce qui est important pour monsieur Pappalardo, c'est qu'on retrouve le mec louche qui a tourné autour de son fils. Il n'a aucun intérêt à pointer du doigt un mec qui va de toute façon tout droit à la guillotine, et laisser un pédophile en liberté à Nice.
N'oublions pas : l'affaire Rambla ne concerne pas beaucoup monsieur Pappalardo (de toute façon, il croit sûrement cette affaire réglée) ; ce qui l'intéresse, lui, c'est l'affaire Pappalardo.