Vous devriez vérifier vous-même et vous verrez ce qu'il vous dira.

Un peu de logique !
Comment voulez-vous qu'un chien sache sur quelle odeur travailler si un vêtement en comporte plusieurs ?
Comment voulez-vous qu'il sache comment faire abstraction sur une et pas sur une autre ? Et bien sûr en ne gardant que la bonne !!!
Il sait le faire sur celle de son maître et c'est déjà pas si mal !
Je ne savais pas qu'à Gramat ils dresssaient des robots maintenant !

Je ne suis pas sûr que ce soit une question de logique.
Bref, j'ai donné les coordonnées du forum à l'instructeur de Gramat. Il m'a dit qu'il essaierait de venir pour y mettre un message et expliquer lui-même les choses.

S'il il pouvait par la même occasion nous donner le rapport du M-C qui a fait cette piste, ce serait formidable.

Je lui ai posé la question à tout hasard mais il ne le connait pas du tout.
Il faudrait écrire au Procureur de la République d'Aix en provence pour avoir la fiche technique établie par le M-C qui doit normalement figurer au dossier d'accusation.

Et pourtant...

Si sur un vêtement, il y a l'odeur d'une personne A, + celle d'une B, + celle d'une C, + celle d'une D (le M-C). Arrêtons-nous là pour faire simple.

Le chien ne cherchera pas la D d'office.

Comment le chien fait-il pour savoir laquelle des 3 autres personnes chercher (A, B, ou C ) ?

Pourquoi la A plutôt que la B ou la C ?
Pourquoi la B plutôt que la A ou la C ?
Pourquoi la C plutôt que la A ou la B ?

Vous conviendrez qu'on ne peut pas lui expliquer la bonne personne à rechercher autrement que par des odeurs .
Si tout est brouillé, sur quoi se baser pour que le chien piste sur la bonne personne ?
Pour moi, c'est logique !

Je comprends votre raisonnement mais ce que m'a expliqué l'instructeur, c'est que le chien peut faire abstraction de l'odeur du gendarme si on lui a présenté ce gendarme. Dans ce cas, le chien sait que le gendarme qui a touché le pull est là et donc il est inutile qu'il suive cette odeur.

Je ne mets absolument pas en doute ce que vous êtes en train de me dire, si cette nouvelle méthode (que je ne connais pas) marche, ça facilitera bien des recherches.
Toujours est-il que ce n'était pas le cas au moment de l'affaire Ranucci.
Donc, pour le gendarme qui aurait touché le pull à l'époque...

Vous semblez bien sûre.
Vous étiez opérationnelle dans les années 70 ?

Bonsoir Jean-pascal.

Je crois qu'au début des années 70, le travail du chien n'en était qu'à ses balbutiements.

Sans compter que le chien était très peu considéré, et pour tout dire, on ne voyait pas grand intérêt à avoir un chien dans la gendarmerie.

Aujourd'hui, ils défilent au 14 juillet!

Je pense donc que l'éducation que l'on donnait au chien devait être en rapport avec la considération qu'on lui portait.

Il faut absolument, lors des recherches, contacter des gens qui travaillaient à cette époque......pour ne pas fausser les réponses, car je suppose que les techniques ont considérablement évoluées à ce niveau-là aussi..

Mon ex-mari est M-C en Gendarmerie.

Il a été au Centre de Gramat pour un premier chien fin 1989 (B-A, recherche de personnes disparues) et pour un second en 1999 (Malinois, recherche de stupéfiants).

Déjà, jamais au cours du premier stage en 1989 il n'a été question de cette méthode de faire pister un chien avec des odeurs différentes sur une matière absorbante (linge..). Ni 10 ans plus tard d'ailleurs ! Alors en 1970...

Par contre un M-C a un suppléant, un gendarme qui seul a le droit de s'occuper du chien quand le Maître est en repos... Sa seule mission est de sortir le chien et de lui donner à manger (car le chien est aussi dressé au refus d'appât, et ne doit manger que ce que son maître ou le suppléant lui donne, mais en aucun cas, le faire travailler à la place du M-C). Le suppléant est souvent avec le maître et à la longue, le chien connait aussi l'odeur du suppléant et sait de lui même qu'il ne doit pas chercher son odeur, mais à la longue...
C'est peut-être ce que l'instructeur a essayé de vous expliquer.

Pas du tout, Gramat a ouvert son centre il y a 61 ans, en 1945.
En 1970, les M-C étaient certes moins nombreux que de nos jours, mais le travail n'en était pas à son balbutiement.

http://membres.lycos.fr/chiengendarmerie/histogie.htm

regarder dans: "histoire des chiens de la gendarmerie"

C'est le site de Gramat.

Même si on en était pas aux "balbutiements", lisez-donc ce qu'on pensait d'eux dans les années 70.

D'ailleurs, on les a déjà utilisé en 14-18, d'après ce que j'ai lu...


bref, jean-pascal, il faut que tu parles avec quelqu'un qui bossait à cette époque, Gramat où ailleurs, du reste.

Je n'ai jamais remis en cause la façon dont on parlait d'eux à l'époque.

D'ailleurs actuellement, il y a encore des gens (des gradés pour ne pas les citer) pour qui les chiens sont plus un poids qu'autre chose. Vous pensez, il faut mobiliser un véhicule pour les sortir, le M-C qui en plus de sa spécialité doit se taper le boulot "normal" d'un gendarme , quand il prend ses 4 heures quotidiennes pour l'entrainement et les soins du chien, ça ne plait pas. Il faudrait que ces chiens restent enfermés dans un chenil 24/24, mais soient opérationnels à chaque intervention. Et qui c'est qui se fait mousser quand un officier félicite la brigade pour un positif......le gradé de la brigade !

J'ai l'impression qu'on en aurait des choses à raconter, hein Chris?

mais chut!