Citation :
Je suis désolé de vous contredire Gihel. Quand M.Martinez déclare que M.Aubert lui a dit qu'il avait vu un enfant, c'est lorsque M.Aubert revient de sa course poursuite et donne le numéro de plaque de la 304 à M.Martinez. Dans le livre de Gilles Perrault, ceci me semble très clair et pas susceptible d'être interprété d'une autre manière. Mais le mieux se serait de demander à M.Martinez.
Oui mais cela il le dit dans le cabinet du juge d'instruction. Il ne le dit pas aux gendarmes lorsqu'il téléphone le 4. Il dit : contrairement à ses précédentes déclarations, un enfant aurait pu se trouver à bord.
Si Alain Aubert lui avait dit : j'ai vu une gamine ou un gamin avec un homme dans les taillis, alors Martinez aurait dit aux gendarmes : il faut absolument que vous cherchiez et que vous contactiez M. Aubert, car il m'a dit qu'il avait vu un enfant.
Et Alain Aubert que l'on appelle le 5 et non le 4 dit lui aux gendarmes : j'ai vu un homme qui traînait un paquet. Il ne leur parle pas d'enfant non plus.
C'est donc qu'il n'en a pas vu, et donc il ne l'a pas dit à Martinez et ce que dit Martinez au juge d'instruction ne correspond pas à la vérité.
Car sinon, tout de suite en apprenant l'enlèvement, les gendarmes se seraient précipités dès le 4. Or ils attendent le 5 pour réagir. C'est donc que Martinez ne leur a rien dit de tel et donc que Alain Aubert n'a rien dit et qu'il s'est contenté de lui transmettre le numéro minéralogique.
Martinez peut dire ce qu'il veut APRÈS COUP, sur le moment il n'a rien dit. Et ce qu'il peut dire maintenant ne changera rien au problème. S'ils avaient déclaré l'un ou l'autre avoir vu un enfant, on aurait retrouvé le corps le 4 et non le 5. C'est ça la vérité.