Citation :
Attendez, ce n'est pas la même chose. Dans un cas c'est un événement qui a un mois et qui n'est pas connecté à l'enquête (l'accident de mobylette) et dans l'autre cas, les policiers auraient dû s'inquiéter du fait de savoir quel pantalon il portait puisque c'est un élément de l'accusation et donc lui demander de bien vouloir se remémorer.
Il lui ont posé la question puisqu'il a répondu :
"Le pantalon de couleur bleue qui se trouvait dans ma voiture est bien celui que je portais au moment de l'accident."
C'est visiblement une phrase difficile à admettre. Je ne vois pas ce que l'histoire de l'accident de mobylette pourrait y changer. S'il avait ce même pantalon au moment de l'accident de mobylette, alors il a été lavé entre-temps, car on ne se balade pas avec un pantalon plein de sang à la poche déchirée, surtout pour discuter tranquillement au bord de l'eau avec des touristes allemands, et faire ensuite la tournée des bars.
Oui, les policiers ont négligé de lui poser tout un tas de questions à propos de ses vêtements, quand il s'est changé, ce qu'il a jeté, ce qu'il a nettoyé, etc, mais après tout, ça n'était pas leur objectif. Eux, ils voulaient des aveux. Une fois les aveux obtenus, c'est à la juge d'instruction de s'intéresser aux petits détails de l'enquête, me semble-t-il.