Citation :
toutefois, cette observation n'implique pas une appartenance commune compte tenu du polymorphisme des cheveux d'un même sujet
Donc je repose ma question comment en l'absence d'appartenance commune vous pouvez parler de compatibilité.
Je crois que vous vous méprenez sur le sens de cet ajout.
Ils disent qu'il n'y a pas de caractère de dissemblance, mais qu'on ne peut pas en conclure pour autant à une appartenance commune, car un individu possède des cheveux de différentes formes.
Ce qui veut dire que ce cheveu peut avoir appartenu à Marie-Dolorès, mais qu'on ne saurait en être sûr, car elle avait des cheveux qui ressemblaient à celui-ci mais aussi d'autres qui ne lui ressemblaient pas.
En bref : un cheveu ne suffit pas du tout à l'époque pour identifier une personne. Pour qu'on soit très proche d'une identification, il faudrait qu'un individu ne possède que des cheveux identiques, ce qui est très loin d'être le cas.
Exemple : je possède dans ma barbe des cheveux blancs, blonds, roux, châtains et bruns, certains fins, certains épais (dans l'ensemble, ils sont bruns et épais). Si on retrouvait un poil de barbe roux parfaitement identique à certains poils de ma barbe, on pourrait dire qu'il ne présente pas de caractère de dissemblance (pour ça, il faudrait qu'il soit incompatible avec les différents poils que je possède), mais qu'en même temps, on ne pourrait pas conclure à une appartenance commune en raison du polymorphisme des poils de barbe d'un même individu.
Je crois que vous confondez "n'implique pas" et "implique que ça n'est pas".
Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas conclure que c'est bien un cheveu de Marie-Dolorès qu'on a conclu que ça n'était pas un de ses cheveux. Sinon, cela aurait été précisé clairement.