Citation :
Oui mais rien ne dit qu'il s'y est arrêté la première fois, étant donné que la rigisité est complète au bout de 48 heures, ça voudrait dire que la petite serait encore en vie le 03 Juin vers 15h45.
Je n'en sais rien parce que l'on va te dire que cela dépend de la température et en plus il faut considérer le rapport dans son ensemble, je ne reviens pas sur les cheveux. Je ne sais pas comment est la rigidité mais enfin, il y a des insectes au point que les cheveux ne tiennent plus. On peut imaginer aisément que le corps est resté là quarante huit heures ou même 54 heures.
Rien ne dit que l'assassin l'a tué le 3 à 11h30, c'est vrai. Mais enfin il y a une logique générale qui apparaît. Il enlève une enfant près d'une rocade et cette rocade mène tout droit à cette nationale 8bis. Et cette nationale 8bis mène directement à une champignonnière qui sert de lieu de drague la nuit et que le type doit connaître.
Donc cela signifie que la personne qui enlève Marie-Dolorès sait ce qu'elle veut : pratiquer des attouchements tranquillement etc..., elle est en état de fragilité psychologique avancée. La gamine contrarie la chose meurtre. Cela n'a pas dû durer trois mille ans cette affaire. On imagine mal qu'il l'emmène à la plage histoire de se détendre. Cela ne correspond pas du tout à l'ensemble des constatations. Il y a quelque chose de direct, d'imparable là-dedans. Tout le contraire de ce que Ranucci est censé avoir avoué. L'assassin ne l'a pas emmené promené. Il l'a enlevé pour pratiquer des choses avec elle et dans ce but là précisément, preuve en est la stratégie du chien, preuve en est la position de la voiture, preuve en est le trajet, preuve en est les constatations qui semblent indiquer avec insistance que la gamine s'est enfuie : perte de la chaussure. On ne perd pas sa chaussure quand on se promène. Quand on se promène sur des cailloux, on pense à remettre sa chaussure.