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Mais il y a eu conjonction au procès de 3 éléments catastrophiques : formule aberrante innocence+circonstances atténuante - attitude odieuse de CR - accusation brillante.
Le cocktail a été mortel.
On peut ajouter : témoin à décharge qui donne tous les signes du faux témoignage, et les jurés ne se posent plus trop de questions (si jamais ils s'en posaient encore).
Après ça, on va nous rappeler l'épisode des PV brandis en dernière minute, mais ça n'a pas eu tellement d'impact, car l'histoire de l'homme au pull-over rouge avait été torpillée d'avance, bien involontairement, par madame Mattéi, et un Martel moins convainquant que devant les caméras de télévision.
C'est faux, cela a eu un énorme impact à la fois lors de l'audience et aussi d'un point de vue juridique.
Lors de l'audience parce que ce qui se passe est une infamie totale. Viala avait pour obligation de donner ces PV au Président qui devait suspendre le procès et le renvoyer, ce que ces deux personnages n'ont pas fait.
Donc plaidoirie de Lombard qui, contrairement à ce que vous supposez croyait en l'innoncence de Ranucci, et Lombard réussit à créer un doute dans l'esprit des jurés parce qu'il rassemble dans sa plaidoirie les dépositions Mattéi et Martel et donne corps à cet homme qu'on n'a surtout pas cherché.
Pour contrer la plaidoirie, il est clair que la police s'était CONCERTE avec Viala : si le témoignage Martel prenait trop d'importance, on donnerait à Viala les 5 PV et Viala lirait celui du pull vert pour discréditer les autres. Cette stratégie a été définie selon moi AVANT les audiences, au cas où la défense réussirait à insinuer le doute.
Il faut bien voir que Viala n'a qu'un objectif : la tête de Ranucci, surtout s'il conteste sa culpabilité (ben oui on a magouillé le dossier et les preuves). Et tous les moyens sont bons.
Ensuite, Lombard croit tenir la cassation du procès, ce qu'il ne sait pas, c'est que la cour de cass protège tout cela. Et en plus le président des assises Antona fait faire un faux par le greffier, il fait écrire par le greffier que les pièces ont été présentées à la défense. C'est faux bien évidemment.
Ce sont des méthodes qu'on ne peut pas qualifier tellement c'est ahurissant, je le dis comme je le pense. En faisant cela, le président Antona fermait la porte de la cassation et Viala le savait parfaitement qu'il allait faire comme cela.
Donc Viala qui aurait joué la cassation, c'est une idiotie. Il voulait la mort et il l'a obtenue, avec les moyens qu'on peut juger aujourd'hui et qui ne grandissent pas la justice de notre pays.
Selon Sarkozy, si on n'aime pas la france, il faut la quitter, moi cela fait longtemps que je n'ai plus l'impression d'y être.