Citation :
Le 5, Aubert n'a pas parlé de talus, il n'a parlé que de remblai. Ce n'est pas exactement pareil.
La différence entre talus et remblai ne me semble pas totalement définitive. Et tous les autres éléments de la déposition de Aubert le 5 ne concordent pas avec la voiture devant la seconde entrée.
Citation :
De plus, ni aux gendarmes, ni aux policiers, les Aubert n'ont parlé du fossé. En regardant les photos de la reconstitution, on s'aperçoit que le policier qui a mimé la scene a été obligé de descendre dans le fossé. Le fossé est tellement imposant qu'il n'est pas possible de ne pas le voir. Il n'est surtout pas possible de ne pas se rappeller que l'individu a du franchir cet obstacle.
M. Alain Aubert précise qu'il a vu cet homme monter le remblai et disparaître depuis une distance d'environ cent mètres. Il est trop loin pour prendre garde à la présence du fossé d'où il aperçoit la scène TOUT EN CONDUISANT, fossé qui ne démarre effectivement qu'après le terre plein où il s'est vraisemblablement garé.
Citation :
Qui vous dit que Ranucci n'a pas parlé de la barrière à ses avocats ?
Même si lui n'a pas évoqué le sujet, ses avocats avaient bien connaissance de la déposition devant les gendarmes de Nice. Vous pensez aussi qu'ils ne lui ont pas posé la question ?
Visiblement, ce n'est pas la version qu'il donne à ses avocats tels que les avocats la relatent. Ranucci dit qu'il s'est arrêté à environ un kilomètre, la barrière est 900 mètres plus bas.
Les avocats ne disent pas que Ranucci a parlé de la barrière. Ils rapportent que M. Christian Ranucci leur a dit : cet accident m'a achevé, j'étais saoul, j'étais crevé, je me suis arrêté sur le bord de la route et ensuite c'est le trou noir. Il n'est jamais question dans ce qu'il rapporte aux avocats du fait qu'il descendrait de voiture, qu'il soulèverait une barrière et qu'il irait dans un chemin creux. Rien de tout cela. Lui il dit que c'est quelqu'un qui l'a conduit dans le tunnel.
Citation :
Vous avez raison, Ranucci n'avait aucune raison de mentir à ses avocats. Alors pourquoi, selon vous, leur a-t-il dit que le couteau était à lui ?
Pas vous, ou pas ça !
M. Christian Ranucci n'a pas vraiment dit à Maître Le Forsonney que le couteau lui appartenait. Cela Maître Le forsonney lorsqu'il change de version et cela regarde ses relations avec la cour de cassation qui entend verrouiller ce dossier par tous les moyens comme elle verrouille toutes les révisions, et la dernière, celle de Raymon Mis ne déroge pas à la règle.
Ce que rapporte Le Forsonney est assez curieux mais s'explique : on assure à Ranucci que c'est à la suite de ses aveux que le couteau a été découvert. Du fond de sa prison, comment voulez-vous qu'il comprenne qu'en fait on a bâti les aveux à partir du couteau que l'on avait découvert la veille. Il ne peut pas le comprendre.
Donc comme le dit Le Forsonney, il le regarde comme vous et moi et d'un air le plus innocent : je n'en sais rien mais vous avez raison je vais dire qu'il n'est pas à moi. Bien sûr, on ne va pas lui expliquer qu'en fait on a manipulé la chose et qu'on a bâti les aveux à partir de la découverte de la veille.
Cela me semble clair.