Citation :
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Non, pas du tout. Je l'ai déjà dit mille fois, il n'y a aucune ambiguité sur ce point dans la déposition d'Aubert du 6 juin : le conducteur et l'homme du talus ne font qu'un, et c'est Christian Ranucci.
"CET INDIVIDU" : vous ne pouvez rien contre ça. Je veux bien qu'on me dise que Ranucci est innocent, mais refuser de lire les choses telles qu'elles sont écrites ne nous permet pas d'avancer d'un pouce.
Dites-moi qu'Aubert a tort d'être catégorique si vous voulez, mais ne me dites pas qu'il ne l'est pas.
Je note bien que, preuve en étant le message qu'il m'a destiné en 2005, G.bouladou a complètement changé de point de vue...
Quant à la déposition de M.Aubert, elle est très bizarrement construite : il reconnait, sans qu'aucun doute soit possible insiete t il, le conducteur de la 304, qu'on lui présente en tête à tête.
C'est pourtant assez superflu d'insister sur ce point que nul ne conteste. Point. Fin de le première partie.
Ensuite, on lit qu'il il a vu "cet individu" sur le bord de la RN8bis au terme de sa poursuite . Mais il ne dit plus avec la même force qu'il ne peut y avoir le moindre doute à ce sujet...
Pourquoi n'attend il pas d'avoir énoncé l'ensemble des faits pour affirmer "qu'il ne peut y avoir aucun doute à ce sujet " ?
Je ne peux pas traiter les deux parties de son témoignage au même niveau de certitude...
D'utant que les circosntaances de l'identification de Ranucci par M.etMme Aubert restent floues :
M.Aubert déclare haut et fort en 85 que lui et son épouse n'ont vu Ranucci qu'une fois à l'Evêché et qu'ils l'ont reconnu de suite. Ce n'est probablement pas exact. Pourquoi auraient ils échappé au tapissage auquel tout le monde ce matin là a eu droit ? Avant la fameuse confrontation en tête à tête.
M.Bouladou affirme qu'au tapissage, les époux Aubert ont reconnu Ranucci. Or il n'existe aucun PV de cette présetation et on ne cs'explique pas pourquoi les policiers ont pu ainsi négliger de coucher sous forme de PV le seul tapissage positif de la journée...
Ce qui est vraisemblable c'est que les policiers, qui avaient, toujours selon GBouladou, établi (ou considéré comme hautement probable) la culpabilité de Ranucci, n'ont pas fait dans la dentelle pour coucher ce témoignage de M.Aubert. Il fallait qu'il soit évident que l'homme du talus ne pouvait être que le conducteur de la 304.
Comme M.Spinelli, A.Aubert a résisté, et pour cela insisté fortement sur ce dont il était certain...