Citation :
[...]
Faux, évidement faux, puisque Alain Aubert n'a jamais parlé du fossé, ni aux gendarmes, ni aux policiers d'ailleurs. Sa femme non plus.
Et ce fossé de 1,40m de large et d'une profondeur certaine, s'ils ont vu la scène de Ranucci le franchissant avec un enfant, ils n'ont pas pu ne pas le voir. Ils n'ont pas pu ne pas s'en rappeler.
Ce n'est pas complètement faux, il ne faut pas exagérer.
M Aubert le 5 dit au téléphone à la gendarmerie de Gréasque :
"A environ 1 km du carrefour, à partir de la sortie d'un virage, il apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux."
Encore une fois, il s'agit de la configuration des lieux.
Comme je l'ai toujours pensé, si l'on s'en tient à ce témoignage à la gendarmerie, ça correspond assez bien à cette portion de route où se trouve le Lieu du crime.
Il ne faut pas oublier le mot "environ" qui est écrit à 2 reprises.
Un remblai n'est certes pas un fossé au sens strict du terme.
Un fossé est un creux ou un trou qui sépare 2 parties de terrain.
Un remblai c'est une masse de terre pour élever un terrain ou combler un creux.
On peut penser que M Aubert a employé le mot remblai parce qu'en sortant du virage, il a vu un type gravir la partie surélevée du terrain.
Il y a quand même bien le terme "gravir" pour lequel on pourait employer un synonyme comme grimper ou monter par exemple qui implique que le terrain était légèrement en hauteur.