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En fait, selon Martinez, qui s'explique 30 ans après l'affaire, il déclare le 3 juin au gendarme que "l'individu lui semblait seule à bord" mais que les Aubert, revenus de la poursuite, lui disent qu'ils ont vu le chauffard fuir dans les fourrés avec un gosse.
Croyant à un simple délit de fuite, le planton, qui avait commencé à saisir la phrase "l'individu paraissait seul à bord...", lui aurait dit que ça n'avait aucune importance que le chauffard soit seul ou pas, et il aurait alors terminé prématurément la phrase.
Bonjour Cyril,
Je me suis peut-être mal exprimée mais je sais que c'est Mr Aubert qui a parlé d'un enfant à Mr Martinez, et que Mr Martinez l'a dit au gendarme sans que celui-ci le note!
On s'attarde sur ce que j'ai dit alors qu'il n'est pas là le problème.
Tu parles d'un smple planton, c'est pas un simple planton, c'est un gendarme de garde ou d'alerte ce jour-là.
T'en a pas un qui cire les pompes, l'autre qui sert le café et encore un autre qui touille le sucre.
Je suppose que c'est une petite caserne ou brigade, tout le monde se connait, ils vivent ensemble, se cotoient tous les jours et ne sont pas nombreux.
L'affaire fait grand bruit, tu ne vas pas me dit que personne ne se souvient que la veille quelqu'un est venu déposer plainte pour délit de fuite et que le type lui a dit qu'on lui a dit qu'il y avait un enfant dans la bagniole.
Ce qui ne me va pas, c'est que les gendarmes continuent de penser que le type était seul à bord.
Yen a pas un qui a été fichu de dire: "ah mais oui, lui n'a rien vu mais l'automobiliste qui l'a poursuivi, lui a vu un enfant.
Tu comprends mon point de vue??