Citation :
Votre première phrase montre que vous êtes d'accord avec moi sur le fond
Oui mais pas sur la forme, c'est à dire sur les données que vous utilisez pour poser le problème.
Citation :
Quand à votre deuxième phrase elle montre simplement qu'avec des informations supplémentaires et pertinentes on peut moduler cette densité de probabilité, ce qui se fait habituellement/. mais lorsque la zone devient trop grande cela devient très rapidement difficile. Et plus le temps s'écoule et plus les chance de retrouver la vicitme,vivante puis même morte diminue.
En l'occurence les gendarmes ont utilisé toutes les informations à leur dispositions. Initialement ils en avaient peu et ils n'ont rien trouvé. L'utilisation "déterministe" de l'accident de la pomme a été "pertinente"
Mais vous pouvez croire à un hasard, qu'aimerais bien avoir tout les gens qui recherche une personne disparue.
C'est là où on est en conflit. Le hasard n'est si extraordinaire que si on oublie qu'il est posible et probable qu'aucun de ceux qui ont avertis les gendarmes où la police n'ait réellement vu quelque chose en rapport avec l'affaire. Ni les Aubert ni les quelques dizaines ou même centaines qui ont surement appelé et envoyé les recherches dans la nature.
Une fois les coïncidences établies, on peut très bien faire intervenir les données causales qui placent chaque évènement: ranucci, pull et cadavre, et voir si cette coïncidence est si invraisemblable qu'elle accuse Ranucci.
On en revient donc aux trajectoires de ces trois éléments et on voit qu'elles ont pu se développer indépendament les unes des autres à l'exception du pull et du cadavre.
La police n'a pas pu le faire avant, car déduire un itinéraire du satyre n'était pas évident du tout. Pourtant ils ont cherché dans le sens de son implication.