Citation :
[...]
Je ne pense pas que l'on puisse être aussi radical dans l'appréciation.
Le 7 dans le bureau de la juge C Ranucci "reconnait que le couteau présente de légères traces brunes et il est possible que ce soit des traces de sang provenant du cou de la fillette..."
On ne peut pas exclure qu'il s'agisse bien de sang
Lorsque j’écris que « alors que dans le bureau de la juge, du sang sur ce couteau, il n'y en avait pas. » je n’indique pas quels sont le ou les éléments que je prends en compte pour pouvoir dire cela.
En prenant l’élément ci-dessus seul, donc de façon isolée, je ne ferai pas la même appréciation.
Mais si je le « conjugue » avec d’autres éléments, si je corrobore en somme, je n’ai aucun scrupule à être aussi affirmatif.
Dans le bureau de la juge le couteau présente « de légères traces brunes ».
Le Dr Vuillet, lui, a trouvé :
Citation :
La lame du couteau ainsi que le manche, au niveau des intersections, est souillé de tache de coloration brun clair, présentant l’aspect habituel des taches de sang.
On remarque également des dépôts d’aspect terreux, notamment sur le manche.
Le Dr Vuillet constate donc, de visu, que ce sont des taches de sang, puisqu’elles en présente « l’aspect habituel ».
Il n’est dans ces conditions pas possible, que Melle Di Marino, qui visiblement n’instruit qu’à charge, accepte de faire noter par sa greffière et par deux fois, « légères traces brunes ».
Il n’est pas davantage possible, qu’en présence de taches aussi évidente que celles décrites par le Dr Vuillet, la juge demande à Ranucci, « s’il a essuyé le couteau. »