Et notamment Rosano qui en juin 1974 déclare aux journalistes qu'il n'a rien vu !
Bizarrement, 30 ans plus tard, il a tout vu et a une mémoire extaordinairement précise .....

Hallucinant

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Dans le PV de gendarmerie n° 610-2, il est écrit :
"A 13 heures 15, au reçu d’informations concordantes émanant du commandant de brigade de Gréasque nous avons ordonné l’application des mesures suivantes :
Ordre est donné au maximum de personnel des brigades de la Compagnie de se rassembler dans les meilleurs délais, en tenue de combat au carrefour des R.N.8 bis et 96 en vue du ratissage d’une zone de fourrés en bordure de la R.N.8 bis . "

Les gendarmes se sont donné rdv au carrefour. Ils y sont arrivés vers 13h30.
Contrairement à ce que disent certains, les recherches n'ont pas commencé strictement au carrefour.
En préambule, il est écrit cela :
"Nous nous sommes transportés le 5 juin 1974 à 13 heures 30 sur la portion de R.N.8 bis située sur le territoire de la commune de PEYPIN, au lieu approximatif où le véhicule en cause dans l’accident suivi du délit de fuite a été vu en stationnement par un témoin des faits. "

D'ailleurs, ce serait insensé qu'ils aient commencé au carrefour puisque M Gras sait que l'arrêt de la Peugeot est situé à environ 1 km grâce au témoignage de M Martinez en date du 3 juin et celui de M Aubert le 5 vers 12h30.
Le temps d'installer le dispositif, de placer les hommes sur la rn8bis, le ratissage de la bordure nord de la R.N.8 bis a commencé à 14 heures 05.

Et dans le 610/1, il est écrit: "A 13h15, au reçu des informations sollicitées, nous nous transportons sur les lieux aux fins de mise en place d'une opération de recherche par ratissage de la zone boisée bordant au Nord la RN 8 bis, à partir du carrefour des RN 8 bis et 96"

Donc tout ce qu'ils savent après la conversation avec Aubert c'est que le fuyard se serait enfui au Nord (côté montagne) de la route. Sur l'endroit rien de rien. Et Aubert a probablement dit qu'il ne pourrait pas reconnaitre l'endroit, car dans le cas contraire Gras pouvait parfaitement demander à la gendarmerie de Toulon de l'amener sur les lieux et éviter d'envoyer les gendarmes ratisser la brouissaille sans savoir où chercher.

le carrefour, c'est le lieu de rdv des gendarmes suite à l'ordre donné vers 13h15

"Nous nous sommes transportés le 5 juin 1974 à 13 heures 30 sur la portion de R.N.8 bis située sur le territoire de la commune de PEYPIN, au lieu approximatif où le véhicule en cause dans l’accident suivi du délit de fuite a été vu en stationnement par un témoin des faits. "

Voilà, c'est bien écrit qu'ils se rendent à 13h30 sur la portion de route où un témoin a vu la voiture arrêtée.
Probablement, des hommes ont été placés également avant le virage.
dans ce genre de recherches, il vaut mieux ratisser large.

Encore une fois, aucun intérêt de commencer le ratissage au carrefour, puisque le conducteur a pris la fuite et que grâce au témoignage de M Martinez du 3 juin, il est question d'environ 1 km.

Tout celà c'est vous qui le dites. Il est écrit que La Pomme est le point de ralliement ET le point de départ du ratissage.
Pour un ratissage on ne disperse personne. Au contraire, c'est une méthode de recherche systématique surtout employée quand on ne connait pas l'endroit aproximatif où se trouve ce que l'on cherche.
Quand on connait l'endroit aproximatif, on commence par là et on s'en éloigne concentriquement, ce qui serait très facile à faire pour la limite imposée au Sud par la route et évidemment la présence de celui qui a vu l'endroit.
Si Gras dit qu'ils ont commencé au carrefour et Aubert ne reviendra jamais sur les lieux avant la reconstitution, c'est que Gras n'a pas pu exploiter ce que Aubert aurait dit au téléphone ni vu un intérêt quelconque à le faire amener sur les lieux.

bon, c'est votre interprétation, ce n'est pas la mienne

Ah non, je m'excuse. C'est ce qui est écrit.

alors on ne lit pas la même chose.

610/2
II- Mesures prises :

A 13 heures 15, au reçu d’informations concordantes émanant du commandant de brigade de Gréasque nous avons ordonné l’application des mesures suivantes :
Ordre est donné au maximum de personnel des brigades de la Compagnie de se rassembler dans les meilleurs délais, en tenue de combat au carrefour des R.N.8 bis et 96 en vue du ratissage d’une zone de fourrés en bordure de la R.N.8 bis .

Sur cet extrait de PV il ne fait pas noté que les recherches commencent a la pomme

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Il a connu l'agression mais il n'a jamais appris la haine.
Le pouvoir de choisir entre le bien et le mal est à la portée de tous.

explication de texte :


"a 13h15, au reçu des informations sus-citées" donc à 13h15, ils reçoivent des informations reçues et décrites dans les paragraphes précédents

"nous nous transportons sur les lieux" donc des réceptions de ces infos, ils partent et vont sur les lieux

"aux fins de mise en place d'une opération de recherche par ratissage" donc but de l'opération = ratissage

"de la zone boisée bordant au Nord la RN 8 bis" = la zone boisée côté droit de la RN 8 bis en allant vers Marseille

"à partir du carrefour des RN 8 bis et 96" = ratissage qui démarre à compter du carrefour de la Pomme

ça me paraît infiniment clair : le ratissage a commencé depuis le carrefour

Mais pourquoi à partir du carrefour, et non pas directement aux abords de l'endroit où les Aubert ont soi-disant vu la voiture grise suspecte ?

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[quote="didi"][/quote]

Pour une fois que vous ne demander pas la suite du PV je vais quand m^me le mettre.

Nous nous sommes transportés le 5 juin 1974 à 13 heures 30 sur la portion de R.N.8 bis située sur le territoire de la commune de PEYPIN, au lieu approximatif où le véhicule en cause dans l’accident suivi du délit de fuite a été vu en stationnement par un témoin des faits.

La il n'est pas question du carrefour de la pomme

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Il a connu l'agression mais il n'a jamais appris la haine.
Le pouvoir de choisir entre le bien et le mal est à la portée de tous.

vous faites erreur, ce n'est pas dans la suite du paragraphe que j'ai cité et qui se trouve dans le PV de synthèse 610/1

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Tout a fait d'accord mais moi je vous parle du PV 610/2

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Il a connu l'agression mais il n'a jamais appris la haine.
Le pouvoir de choisir entre le bien et le mal est à la portée de tous.

relisez bien le 610/2 et les paragraphes suivant la phrase que vous venez de citer

vous allez voir une phrase qui recoupe celle dont nous discutons, et qui émane quant à elle du 610/1

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vous ne la trouvez pas, peut-être !

Voulez-vous que je vous la trouve et que je la cite ?

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