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Message non luPosté :16 nov. 2009, 16:37 
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Concernant l'hypothèse que C. Ranucci et l'homme au pull over-rouge se soient croisés aux environs de la Pomme, il y a plusieurs thèses qui ont été émises.
Mais deux ont semblé être plus particulièrement mises en avant par deux forumeurs.
Au départ, il y a l'homme au pull over-rouge qui arrête sa voiture dans le Chemin de la Doria. MD Rambla parvient à s'enfuir. Pas pour longtemps, puisqu'il la rattrape sur la nationale aux environs de l'aplomb du lieu du crime et l'entraîne vers le talus. C'est à ce moment là que les Auberts débouchant du virage voient cette scène, plus la voiture de CR arrêtée sur le bas-côté.
Comme CR s'est évanoui et affalé dans sa voiture, les Aubert pensent que c'est l'homme qui conduit la Peugeot 304 qui s'enfuit dans les fourrés. d'autant plus que personne ne semble être à bord du véhicule stationné.
- Pour Gihel, lorsque l'homme au pull over-rouge a achevé son forfait, il bascule CR toujours endormi sur le siège arrière, prend place au volant et conduit la 304 Peugeot jusque dans la galerie de la champignognière.
- Pour jpasc95, L'homme au pull over-rouge se contente de disparaître manu militari. Un certain temps après, CR revient à lui, sans se douter de tout ce qui vient de se passer avant (les Aubert et L'homme au pull over-rouge). Il décide de réparer sa roue avant de rejoindre Nice, Mais pour cela, il lui faut un coin tranquille. Et c'est là, juste en repartant, qu'il remarque un chemin dont l'accés lui parait assez peu visible pour qui n'y fait pas attention. Il l'emprunte, roulant jusqu'à la galerie de la champignognière, où il va s'embourber.

Mais, toujours dans l'hypothèse où les routes de CR et de l'homme au pull over-rouge se soient télescopées aux alentours de La Pomme, n'y aurait-il pas au moins une autre hypothèse qui soit plausible?


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Message non luPosté :16 nov. 2009, 16:53 
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Mais, toujours dans l'hypothèse où les routes de CR et de l'homme au pull over-rouge se soient télescopées aux alentours de La Pomme, n'y aurait-il pas au moins une autre hypothèse qui soit plausible?
Il y en avait une que j'avais sortie, mais dans le cadre d'un scénario de complicité. L'homme au pull over-rouge et Ranucci se séparent dans la champi, CR rentre tout seul à Nice, le satyre reste avec la petite qui lui échappe. Il la rattrappe à l'aplomb du Lieu du crime et la tue. Puis, voyant CR revenir, il l'oblige à s'arrêter à l'aplomb et se cache dans les fourrés. Ranucci le suit. Quant aux Aubert, ils ne voient que Ranucci fuir dans les fourrés avec un paquet volumineux.

Cela implique un scénario de complicité avec tous les problèmes et improbabilités que cela comporte. Pour ma part, je suis sûr que les Aubert, ou plutôt, M Aubert seul, a bien vu Ranucci s'arrêter à l'aplomb et partir dans les fourrés. Mais avec quoi? Voilà la question! Et surtout, je suis persuadé qu'il a vu la scène depuis son rétro intérieur.


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Message non luPosté :16 nov. 2009, 17:18 
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Citation :
Je suis revenu aux archives municipaux et vous avez raisons. La fois d'avant, ils ont dù se tromper et me donner le micro-film du mois de Mai 1973. Et comme je cherchais quelque chose de bien précis et que j'étais pressé, quand je suis tombé sur le résultat du match OM-Sedan, j'ai cru que cela concernait l'année 1974. Donc, de ma part, Mea Culpa.
Il n'y a pas de mal. De toute manière, même si le match avait eu lieu en 1974, je ne crois pas trop que la thèse du supporteur sedanais aurait constitué une piste bien solide.


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Message non luPosté :18 nov. 2009, 20:27 
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Cyril a écrit:
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Pat 31 a écrit:
Mais, toujours dans l'hypothèse où les routes de CR et de l'homme au pull over-rouge se soient télescopées aux alentours de La Pomme, n'y aurait-il pas au moins une autre hypothèse qui soit plausible?
Il y en avait une que j'avais sortie, mais dans le cadre d'un scénario de complicité. L'homme au pull over-rouge et Ranucci se séparent dans la champi, CR rentre tout seul à Nice, le satyre reste avec la petite qui lui échappe. Il la rattrappe à l'aplomb du Lieu du crime et la tue. Puis, voyant CR revenir, il l'oblige à s'arrêter à l'aplomb et se cache dans les fourrés. Ranucci le suit. Quant aux Aubert, ils ne voient que Ranucci fuir dans les fourrés avec un paquet volumineux.

Cela implique un scénario de complicité avec tous les problèmes et improbabilités que cela comporte. Pour ma part, je suis sûr que les Aubert, ou plutôt, M Aubert seul, a bien vu Ranucci s'arrêter à l'aplomb et partir dans les fourrés. Mais avec quoi? Voilà la question! Et surtout, je suis persuadé qu'il a vu la scène depuis son rétro intérieur.
Votre scénario compliciste, comme tout scénario compliciste d'ailleurs et ça a été déjà dit à maintes reprises, contient une faille majeure: pourquoi, même jusque sous le couperet qui va tomber, CR ne parlet-il pas de ce deuxième homme?

Non, moi je pensais à une thèse (dans le cas où CR et l'homme au pull over-rouge se seraient croisés aux alentours de la Pomme) tout à fait différente: et si la voiture aperçue par les Aubert était tout simplement une Peugeot 204 gris métallisé!

Je sais, cela semble à 1ère vue complétement ''ubuesque''.
Mais je donnerais 3 éléments pour commencer
1) Au début il est question d'une 204 grise
2) Les Aubert ne parle jamais des dégats de la voiture qu'il aperçoivent
3) A. Aubert, qui travaille dans le milieu de l'automobile et qui après son demi-tour s'est approché très près du véhicule arrêté aurait du y voir le sigle 304 écrit sur le capot en grand.

Prenons comme point de départ le témoignage à chaud qui relate l'épisode de la Pomme. Je veux parler du dépôt de plainte de V. Martinez.
Pour ce qui est des faits qui se sont déroulés en ce lieu, c'est pour moi le témoignage le moins sujet à discution. Car le corps de MD Rambla n'ayant pas encore été retrouvé et CR demeurant encore un parfait inconnu, tout ce qui y est relaté n'est orienté que dans un but, retrouver un automobiliste ayant commis un délit de fuite, et non faire accuser ce même automobiliste du meurtre d'une petite fille et qui s'est déroulé en ces même lieu.

Extraits du dépot de plainte de V. Martinez du 03 juin 1974:
Citation :
...Sous le choc, mon véhicule a eu l'aile gauche enfoncée et j'ai été immobilisé, tandis que le véhicule en cause, une Peugeot 204, coupé gris métallisé, faisait un tête à queue et repartait rapidement en direction de marseille...
Là on se dit que malgré que le chauffard s'éloigne rapidement et outre le fait qu'il soit certainement un peu sonné, Martinez a eu le temps de relever tout ou une partie du N° et également d'apprécier le type de véhicule qui l'avait percuté. On peut-se dire également, que comme le coupé 204 et le coupé 304 vues de 3/4 arrière se ressemblent énormément, il a pris la 304 pour une 204 et que l'erreur est humaine.

Mais tout de suite après il dit:
Citation :
...Il me semble que son véhicule a dù...
Là, V. Martinez semble ne plus être du tout sûr que ce qu'il va dire au sujet de la voiture percuteuse est certain.
Citation :
...avoir les portières avant et arrières gauche enfoncées...
Pour le coup, on se demande pourquoi, V. Martinez qui affirme avoir bien vu que le type de voiture qui lui était rentré dedans était un coupé gris métalisé, se met soudainement à parler sans trop y croire d'un véhicule à 4 portes.
Il faut donc admettre, que dans le dépôt de plainte de V. Martinez, au niveau de la reconnaissance du type de véhicule du fuyard par celui-ci, il ya quelque chose qui coince, qui n'est pas logique. Parce qu'un coupé à 4 portes je n'en ai encore jamais vu.

Et si c'était A. Aubert, qui après avoir pris en chasse le fuyard et de retour, et après confirmé le N° du véhicule à V. martinez, lui aurait également dit que la voiture qu'ils auraient aperçu (lui et sa femme) était une peugeot 204 familiale grise métalisée.

Pour le coup, V. Martinez n'y comprend plus rien, car c'est bien un coupé Peugeot gris métallisé qu'il a vu. Pourtant, A. Aubert lui a parlé d'une Peugeot 204 grise 4 portes. Est-ce lui où A Aubert qui aurait raison?

Et c'est cette contradiction qui appparaît dans le dépôt de plainte de V. Martinez au sujet de la reconnaissance du type de véhicule s'éloignant rapidement et qu'il aurait aperçu ou cru apercevoir.

Image

Je sais déjà que certains vont me répondre qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans mon raisonnement: ça ne peut-être une peugeot 204 que les Aubert ont pu apercevoir, puisque la voiture avait une plaque minéralogique comportant le N°1369SG06 et que c'est justement le numéro du 304 coupé de CR.

J'essayerait d'expliquer cette contradiction très prochainement.


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Message non luPosté :21 nov. 2009, 19:58 
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Pat 31 a écrit:
Je sais déjà que certains vont me répondre qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans mon raisonnement: ça ne peut-être une peugeot 204 que les Aubert ont pu apercevoir, puisque la voiture avait une plaque minéralogique comportant le N°1369SG06 et que c'est justement le numéro du 304 coupé de CR.
Pour ce qui nous concerne, j'ai la chance d'avoir un oncle, aujourd'hui à la retraite, qui a été carrossier.
Il a d'ailleurs exercé toute sa vie ce métier. Très tôt son père lui a légué son garage.

Je l'ai interrogé pour savoir où, dans les années 70 on pouvait faire ses plaques d'immatriculation.
Il m'a répondu qu'à cette époque, les centres auto comme Spiddy, Nauroto, Feu Vert, Middas, Leclerc,... n'existaient, et que seuls étaient habilités pour faire les plaques d'immatriculation les concessionnaires et certains garagistes agréés.
Mais il aussi dit une chose très intéressante: les magasins d'outillage proposaient des kits d'immatriculations des plaques, que n'importe qui pouvait acheter.

Ce que j'ai trouvé sur un site internet recoupe ce que m'a dit mon oncle sur ce point là.
Citation :
Extrait de l'article internet dédié aux techniques de fabrication des plaques minéralogiques:

Yves Laussucq: "...
Ainsi, les fabricants ont produit des kits de tampons, utilisés jusque dans les années 70. Ces technique ont longtemps été utilisées sur les véhicules militaires de nombreux pays.
La photo ci-dessous montre le kit Tiflex (comme "TImbre FLEXible"), issu de la collection de Patrick Liegeois, utilisant une peinture grise métallisée résistant au temps et aux intempéries..."
Image


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Message non luPosté :03 déc. 2009, 20:05 
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Citation :
Joaquin a écrit dans le thème ‘’La petite Albertini’’ :
Citation :
Danou a écrit dans le thème ‘’La petite Albertini ‘’:


…J'ai contacté il y a quelques jours Nathalie C., celle que Gilles Perrault appelle dans son livre "la petite Albertini", et qui a été victime d'attouchements de la part de l'homme au pull over-rouge à la cité des Cerisiers…

…L'homme qui l'a agressée était assez corpulent, avait des cheveux foncés et surtout - et c'est le seul détail qui n'avait encore jamais été évoqué - des cheveux clairsemés et coupés extrêmement courts, presque rasés, "comme les jeunes d'aujourd'hui", m'a t-elle dit. Elle a ressenti cet individu comme un homme et en aucun cas comme un jeune homme. Elle lui donne environ 35 ans…


Ce détail des cheveux peut aussi s'avérer une indication. En 2007, ça n'en serait pas une car les hommes aux cheveux coupés très courts, presque rasés, sont monnaie courante. Il n'en allait pas de même en 1974, où la mode des cheveux longs était en train de se généraliser (au point que la longueur des cheveux de CR passait à l'époque presque pour courte) et où les cheveux ras étaient très rares.
Ils étaient essentiellement la caractéristique des gars en permission de service militaire ou récemment libérés du service militaire. Ou alors, des détenus fraîchement libérés...
Voilà une information qui est aussi extrêmement intéressante... Service militaire je ne pense pas (35 ans ??? un peu vieux peut-être) mais récemment libéré, c'est vraiment une affaire à creuser...

…Il y a encore un cas : un gars de la légion (pour les 35 ans ça pourrait aller)…
Si on met en parallèle les infos données par Danou et joaquin avec les habits que portait l’homme au pull over-rouge le week de pentecôte, alors il peut y avoir là une source fiable.

Récapitulons :
Le 25 Mai 1974 (Témoignage JC. Jaglasse)
Pull-over vert + pantalon : velour noir)
Le 30 Mai 1974 (témoignage A. Mattéi repris par S. mattéi)
Pull-over : rouge + pantalon : ?
Le 1er juin 1974 (témoignage S ; Mattéi)
Pull-over : rouge + pantalon : velours vert foncé
Le 1er Juin 1974 (témoignage P. Martel)
Pull-over : rouge + pantalon : velours noir ou bleu marine

Le rouge et le vert dominent, avec une pointe de noir

Voici ci-dessous les emblèmes de la Légion étrangère

Image


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Message non luPosté :03 déc. 2009, 21:21 
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Oula...vous sous entendriez que l'homme au pull over rouge pourrait être un légionnaire? eeh

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Message non luPosté :03 déc. 2009, 21:50 
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Et si Jaglasse était daltonien ?

Il parle d'un pull qu'il a vu vert mais si ce pull était rouge en réalité ?


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Message non luPosté :03 déc. 2009, 22:03 
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L'oeil du daltonien ne fonctionne pas ainsi...
Il ne mélange pas le rouge et le vert dans n'importe quelle circonstance.
il confond ces deux couleurs dans le cas où les deux couleurs rouge et verte sont mêlées, entremêlées.
Comme ceci:
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Message non luPosté :03 déc. 2009, 22:10 
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Citation :
L'oeil du daltonien ne fonctionne pas ainsi...
Il ne mélange pas le rouge et le vert dans n'importe quelle circonstance.
il confond ces deux couleurs dans le cas où les deux couleurs rouge et verte sont mêlées, entremêlées.
Comme ceci:
Image
C'est pas 1 support du test à faire pour justement diagnostiquer la dyschromatopsie ?


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Message non luPosté :03 déc. 2009, 22:19 
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Tout à fait.

Ce que je voulais dire , c'est qu'en aucun cas justement un sujet atteint de daltonisme ne pourra par exemple se tromper sur la couleur d'un feu à un carrefour. Il verra si le feu est rouge ou si le feu est vert. Tout simplement parce que les deux couleurs ne sont pas "mélangées".
La problématique se pose lorsque , comme sur le dessin présenté, les deux couleurs sont jointes, assemblées.
Il ne verra pas au cas présent le numéro 57.

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Message non luPosté :03 déc. 2009, 22:42 
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Citation :
Tout à fait.

Ce que je voulais dire , c'est qu'en aucun cas justement un sujet atteint de daltonisme ne pourra par exemple se tromper sur la couleur d'un feu à un carrefour. Il verra si le feu est rouge ou si le feu est vert. Tout simplement parce que les deux couleurs ne sont pas "mélangées".
La problématique se pose lorsque , comme sur le dessin présenté, les deux couleurs sont jointes, assemblées.
Il ne verra pas au cas présent le numéro 57.
Marci pour l'explication Ludivine, je pensais justement qu'à un feu tricolore, le péquin confondait le rouge et le vert d'où ma remarque sur Jean-Claude.


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Message non luPosté :01 févr. 2010, 17:22 
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Voici une synthèse concernant l'affaire des enfants dits ''Des disparus de l' Isère'', dont Ludovic Janvier fait parti, et dont un des thème du forum lui a été consacré si mes souvenirs sont exact.

Il est a noté que ce n'est que récemment que tous les cas décrits ci-bas ont été regroupés dans un même dossier, alors que pendant longtemps ils ont été étudiés séparément. Ceci, suite à une décision émanent du Parquet général de la cour d'Appel de Grenoble. Ce sont donc les enquêteurs de Rosny et les gendarmes de la section de recherche de Grenoble qui sont chargés dorénavant de trouver d'éventuels points communs à tous ces dossiers.

Synthèse de l'affaire dite ''Des disparus de l'Isère''
Citation :
25 MAI 1980
Disparition de Philippe Pignot, 13 ans, à la Morte-sur-Isère. Il habitait Martigues dans les Bouches du Rhône.
Il ne sera jamais retrouvé.
17 MARS 1983
Ludovic Janvier, 6 ans, disparaît à Saint-Martin d'Hères. Alors qu’il est parti avec ses deux frères acheter un paquet de cigarettes pour ses parents dans un bureau de tabac situé à une centaine de mètres de chez eux. Il est enlevé par un individu que plusieurs témoins vont décrire avec précision : d’une taille moyenne, un peu enveloppé, il était habillé d’un bleu de travail, avait des chaussures de sûreté à fermeture Eclair et un casque de moto sur la tête. De plus il connaissait le nom des enfants. “Il avait l’air très gentil. Du coup, aucun de mes enfants ne s’est méfié de lui quand il leur a demandé de l’aider à chercher son chien”, raconte la mère de Ludovic, qui reste persuadé que son fils est toujours vivant aujourd’hui.
10 JUILLET 1983
Enlèvement de Grégory Dubrulle, 8 ans en bas de son domicile, rue Adrien Ricard à Grenoble.
C’est le seul qui sera retrouvé vivant, un jour plus tard, dans une décharge de la ville (au lieu dit Les Pommiers, près du Col de L a Placette. L’enfant, qui sera gravement blessé à la tête (le crâne fracassé), ne pourra fournir aucune information suffisamment précise pour identifier son ravisseur, sauf qu’il se rappelle que l’individu avait les cheveux noirs et un tatouage sur l’épaule où était gravé un cœur avec deux initiales à l’intérieur. Son ravisseur aurait réussi à le faire monter dans une Mercedes blanche ou marron selon les sources, prétextant son aide pour voir dans quelle direction se dirigeait une impasse. « Mon père m’avait pourtant dit de ne jamais suivre quelqu’un que je ne connaissais pas ; mais j’ai voulu rendre service » Dira t-il plus tard aux personnes qui l’interrogeront.
12 FEVRIER 1985
Découverte du squelette d’un enfant dans une grotte du Vercors et qui ne sera jamais identifié.
27 JUIN 1985
Anissa Ouadi, 5 ans, joue au pied de son immeuble, rue Paul-Cocat à Grenoble. En début de soirée un orage éclate. Ses soeurs constatent la disparition d'Anissa. Son corps sera retrouvé dans l'Isère, au barrage de Beauvoir (à 3 km du lieu de sa disparition).
Etranglée sans violence sexuelle
08 JUILLET 1987
Charazed Bendouiou, 10 ans, disparaît dans le sous-sol de son immeuble (Cité Chamfleurie), à Bourgoin-Jallieu (42 Km du centre de Lyon et 70 Km du centre de Grenoble) Sage et raisonnable, elle est réputée dans le quartier pour son joli sourire et pour sa gentillesse. Du coup, sa mère n’hésite pas à la laisser sortir seule. A condition qu’elle descende la poubelle. Un carton rempli d’ordures qu’elle doit rapporter après l’avoir vidé. Charazed ne réapparaîtra jamais. Malgré les recherches de sa famille, puis de la police qui va hésiter pendant de longues heures avant de ratisser le quartier à partir de 18h30. Seule certitude : elle est bien arrivée jusqu’aux poubelles situées au sous-sol de l’immeuble, puisque le carton d’ordures est retrouvé dans un container.
Jamais retrouvé
03 AOÛT 1988
À Villefontaine (banlieu lyonnaise), Nathalie Boyer, 15 ans, d'origine réunionnaise, disparaît de son domicile. Le lendemain vers 10h, un cheminot découvre le corps de la jeune fille le long d'un chemin forestier (près de la voie de chemin de fer Lyon- Grenoble) à Saint-Quentin-Fallavier (à 800 m de son domicile).
Elle a été égorgée, mais elle n’est pas morte sur place. Elle a été transportée, car il n’y a pas de traces de sang autour d’elle. A noter qu’il manque une chaussure à la victime. Elle n’a pas subi de sévices sexuels.
13 JANVIER 1989
Fabrice Ladoux, 12 ans, domicilié à Grenoble, a été enlevé,.
Gendarmes et policiers avaient alors interrogé quelque 200 personnes soupçonnées de pédophilie dans l'agglomération grenobloise. Cette liste sera une nouvelle fois utilisée par les policiers pour découvrir le coupable de ce dernier crime.
Violé et tué, il a été violemment frappé à la tête. Son corps est retrouvé 2 jours plus tard, dans un ravin en contre bas d’une route de montagne près de Qaix en Chartreux (environ 15 km de Grenoble)
05 AOÛT 1990
Vendredi 3 août 1990: Rachid Bouzian, huit ans, échappe à la vigilance de son père. Deux jours plus tard, vers 10 heures, son corps est retrouvé dans un box, roulé dans une couverture, dans un garage collectif de l'immeuble "La Convention" à Echirolles (banlieue de Grenoble).
Le petit garçon a été violé puis étranglé. L’assassin est arrêté sans que l’on ait vraiment cherché à savoir s’il pouvait être mis en cause dans d’autres affaires”.
15 AVRIL 1991
À Voreppe, Sarah Siad, 6 ans, est enlevée entre 17h et 18h. Son corps est découvert dans un bois (à 200 mètres de chez elle) situé au dessus des HLM du vieux bourg. L'enfant a été étranglée. Elle a subi des attouchements, mais n’a pas été violé. Des mouchoirs pliés tout autour du corps sont les seuls indices exploitables.
19 JUILLET 1996
Disparition de Léo Balley, alors qu’il était parti en randonnée avec son père dans le massif du Taillefer en Isère. Alors qu’il campait avec son père (près du Lac Fourchu), il part chercher de l’eau avec 3 amis de son père un peu plus haut en montagne. Mais en chemin, se sentant fatigué, il décide de retourner au camping pour y retrouver son père. On ne le reverra plus. Seul semble se profiler une mince piste se rapportant à l’existence d’une BX immatriculait dans les Bouche du Rhône.
24 NOVEMBRE 1996
Saïda Berch, 10 ans, sort de chez elle en fin d'après-midi en annonçant à sa mère qu'elle se rend au gymnase de l'Arcane, à Voreppe à seulement 100 mètres de chez elle. Son corps est retrouvé deux jours plus tard, au bord d'un canal, dont le chemin qui le longe, relie l’autoroute à la nationale. Elle a été étranglée, vraisemblablement dans l’eau, sans qu’elle ait subie de sévices sexuels. Non loin du corps de l’enfant, un magasine pornographique a été retrouvé.
Voilà, suite à cette synthèse je m'interrogeais par rapport à l'affaire qui nous intéresse, car je m'aperçois que si l'on isole les cas des petites filles de celui des garçon: 4 petites filles sur les 5 ont été retrouvées mortes, la 5ème restant toujours introuvable. Dans ces 4 petites filles assassinées, il semble qu'aucune n'ait été violée. Je dois quand même dire que pour Sarah Siad un site affirme qu'elle a été violée, alors que dans Café Crime, Jacques pradel nous dit qu'elle a subit des attouchements, mais n'a pas été violée.


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Message non luPosté :12 mars 2010, 23:12 
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Citation :
Gihel a écrit le 24 01 2007 dans le sujet ‘’compilation du forum’’
Citation :
Thomas a écrit le 26 09 2006 dans le sujet ‘’la voiture’’ :
Citation :
Gihel a écrit le 26 09 2006 dans le sujet ‘’La voiture’’
Citation :
Thomas a écrit le 26 09 2006 dans le sujet ‘’la voiture’’ :
Un certain bon sens qui voudrait que les coupables de meurtre soient plutôt en dehors de la société, comme les gitans, les SDF etc..
Dans l'affaire qui nous intéresse, Ranucci a lui aussi, dans un premier temps, avoué le meurtre, mais gihel par exemple, préfère imaginer qu'il s'agit de l'oeuvre d'un gitan plutôt que d'un jeune homme bien habillé et poli. Le fait que Marseille soit proche des Saintes Marie de la Mer et de leur pèlerinage annuel de tziganes, le tour est joué, quitte a sédentariser le dit assassin gitan rue du Ruissseau Mirabeau.
Etes-vous sûr que je me contente d'imaginer ?

Etant donné que vous nous avez donné l'adresse du fameux Homme au Pull Over Rouge il y a bien longtemps sans pour autant pouvoir nous donner plus de précisions, je suis évidemment certain que vous ne faites qu'imaginer.
Si vous savez le nom et l'adresse de l'assassin, je ne vois pas ce que vous faites ici!


Le problème qu'il y a c'est que pour la révision il faut démontrer son innocence, les choses sont comme cela dans notre beau pays.
Donc il faut d'une part bâtir un scénario cohérent, et donc il faut expliquer très soigneusement pourquoi Ranucci prétend que quelqu'un l'a conduit dans le tunnel alors que ce ne serait pas vrai.

Et d'autre part, il faut trouver le nom du colleur d'affiches électorales qui a emprunté une voiture à des gitans de Meurthe et Moselle pour tenter d'enlever des gamins et réussir à enlever une gamine le 3 et la tuer.

Donc voyez, on peut tourner en rond et pratiquer le jésuitisme, mais cela ne suffira plus.
C'est quoi cette histoire de colleur d'affiche et de rue du Ruisseau Mirabeau?
Comment Gihel en est-il arrivé à moment donné a nous livrer quasiment l'adresse de l'homme au pull over-rouge. Et pourquoi tout cela s'est-il avéré être en fin de compte une impasse?

Pardonnez-moi, mais à l'époque je n'étais pas encore inscrit sur le forum, et j'ai eu beau regarder tous les fils, nulle par ailleurs Gihel ne développe les idées et affirmations dont il fait allusion dans les 4 posts ci-haut.


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Message non luPosté :13 mars 2010, 00:18 
Citation :
Pat
C'est quoi cette histoire de colleur d'affiche et de rue du Ruisseau Mirabeau?
Comment Gihel en est-il arrivé à moment donné a nous livrer quasiment l'adresse de l'homme au pull over-rouge. Et pourquoi tout cela s'est-il avéré être en fin de compte une impasse?

Pardonnez-moi, mais à l'époque je n'étais pas encore inscrit sur le forum, et j'ai eu beau regarder tous les fils, nulle par ailleurs Gihel ne développe les idées et affirmations dont il fait allusion dans les 4 posts ci-haut.
Je crois que Gihel a cru sincèrement tenir une piste : certains éléments lui donnaient à penser que l'homme au pull over-rouge aurait pu être un gitan de passage à Marseille à l'occasion du pélerinage des Saintes-Maries-de-la-mer.
Et je crois savoir qu'il y avait autrefois une communauté gitane rue du Ruisseau Mirabeau à Marseille, d'où sa déduction que l'homme au pull over-rouge aurait pu habiter là-bas lors de l'enlèvement et du meurtre.

Il pensait apparemment toucher au but, mais cette piste s'est finalement avérée décevante.


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