Citation :
contrairement à vous, moi je veux de la rigueur et pas uniquement des affirmations. Ca ne suffira pas pour convaincre les vieux schnocks de la cour de cassation.
Ce ne sont pas des "vieux schnocks" comme vous le dites, ce qui pourrait s'apparenter à une injure, ce sont des juges bien plus redoutables que vous ne semblez le penser. De toutes façons ce n'est pas eux qu'il faut convaincre c'est à l'étage au-dessus que cela se passerait dans ce cas.
Quant à la rigueur, on la trouve en examinant l'ensemble des éléments sans a priori. Et en essayant de comprendre comment ils s'emboîtent les uns dans les autres.
Je ne vois pas en quoi la requête en révision présentée par M. Massé n'est pas rigoureuse :
http://yannickmasse.free.fr/Requete_Dan ... n-2009.pdf
Elle est même tellement rigoureuse que la cour de cassation ne sait même plus quoi répondre et elle tente de s'en sortir en trois lignes :
http://www.presume-coupable.com/news.php?readmore=56
Et devant la cedh cela donne ceci :
http://www.presume-coupable.com/news.php?readmore=57
Citation :
ah bon ? c'est votre interprétation.
les clés, ça peut être celles qui permettent d'accéder au garage collectif et les clés de la voiture.
De plus, vous omettez d'expliquer comment les policiers marseillais auraient pu voir le pantalon dans le box individuel quand ils viennent chercher la 304 dans le garage collectif.
Là, permettez moi de vous dire que ce sont des supputations. Je ne prétends pas tout expliquer, je pose une trame qui me semble correspondre à un ensemble de faits qui n'ont apparemment aucune explication tant ils sont inhabituels et absurdes. Ensuite, on peut toujours me contredire, mais effectivement avec une réflexion.
Pour l'instant vous me dites : je vous contre parce que la réflexion n'a pas été au bout. Bruno a posé la question clairement et simplement : pour lui il y a d'une part les boxes fermés et Mme Mathon en possédait un et d'autre part un garage collectif. Vous me dites je n'explique pas tout. Heureusement. Mais personnellement, je n'en conclurais rien, je ne dirais pas : bon eh bien puisqu'il en est ainsi c'est que le pantalon était dans le coffre.
Je vais dire que je n'en sais rien, mais pour moi, il y a une chose qui apparaît clairement et totalement : tout ce qui se passe avec le pantalon n'est pas normal du tout. On ne fait pas rajouter des mentions sur un pv de saisie par un autre rédacteur que celui qui a établi le pv, qui plus est hors la vue de la personne qui est propriétaire des objets que l'on saisit. Cela ne se fait jamais.
Le sac d'embrouille avec la voiture qu'on restitue à Mme Mathon alors que la police scientifique n'a même pas rendu son verdict et que la reconstitution n'a pas eu lieu, cela ne se fait jamais. Restituer la voiture mais pas sa carte grise, cela ne se fait jamais (un policier sait qu'on ne conduit pas sans carte grise...). Aller chercher une voiture le 10 alors qu'elle est déjà saisie le 9, cela ne se fait jamais, etc.
Et cela ce sont des éléments du dossier que vous ne pouvez pas à mon sens escamoter. Ensuite, le détail des événements, je suis d'accord, on peut aller plus loin pour comprendre exactement le fil et le sens de chaque séquence. Mais je pense que là, nous sommes en train d'avancer.
Mais si les rédacteurs de la requête de M. Massé avaient décrété telle ou telle chose en disant : je suppose et je m'en tiens là, il n'y aurait jamais eu de requête ou bien la cour de cassation aurait su comment motiver son refus au cas où l'on serait parvenu à un résultat rafistolé.