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Message non luPosté :18 sept. 2011, 19:39 
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Effectivement, ce gros plan offre une vue pas glop du froc bleu, j'imagine vraiment mal CR portant ce pantalon un jour de Pentecôte, c'est pas dans ses cordes cà m???:

Bon, Bruno, t'as pas gratouillé la photo au moins :wink: :mrgreen:
Oh! que non anne, il n'y a aucune tricherie ; j'ai simplement jouer sur la luminosité et le contraste, tout le monde peut le faire. Je remarque aussi qu'il y a pas mal de taches vertes ; elles correspondent un peu avec les taches de sang plus récentes ; on dirait une "dissimulation"


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Message non luPosté :18 sept. 2011, 21:52 
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je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre dans le fait que la 304 se trouvait dans le garage collectif puisque Mme Mathon elle-même l'écrit dans ses Cahiers. C'est le 5 juin au soir.
"II me fut impossible de dormir, car, en revenant de la gendar­merie, j'étais allée au garage, voir l'état de la voiture. Celle-ci était assez défoncée sur toute la longueur, côté conducteur. Le choc avait dû être fort. De plus, le véhicule si propre et si bril­lant au départ, était plein de boue, même à l'intérieur, surtout à la place à droite du volant. Quel état !"

Idem C Ranucci dans son Récapitulatif à la date du 3 juin au soir :
"Malgré l'encombrement des routes par endroits, le trajet retour se fit au mieux. J'arrivai à la Corniche-Fleurie vers les 21 heures, mis la voiture au garage et rentrai chez moi."

Le 5 juin, il va à son travail avec la 304. Il l'a forcément mise au garage collectif puisque j'ai publié la photo la montrant à cet endroit. Photo prise le 5 au soir par le photographe de Nice Matin, Gilbert Castiès.
Visiblement, cette voiture se gare à deux endroits, parfois dans le garage souterrain collectif, parfois dans le box qui ferme à clé. Le soir du 5 elle est dans le garage collectif.
Et ensuite elle est dans le box visiblement.

Je dois dire que si la voiture est dans le garage collectif et le pantalon se trouve dans le box qui ferme à clé, les policiers ont encore moins de raison de saisir le pantalon.
Et encore plus de raison de penser qu'on ne se souciera pas de penser qu'il ait pu se trouver dans le box qu'il ne sont pas censé avoir visité.

Ce sont de vrais subtilités et là malheureusement, les pièces manquent pour étayer l'enchaînement des événements.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :18 sept. 2011, 23:15 
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C'est stupéfiant


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Message non luPosté :18 sept. 2011, 23:18 
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la c'est mieux


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Message non luPosté :19 sept. 2011, 07:44 
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je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre dans le fait que la 304 se trouvait dans le garage collectif puisque Mme Mathon elle-même l'écrit dans ses Cahiers. C'est le 5 juin au soir.
"II me fut impossible de dormir, car, en revenant de la gendar­merie, j'étais allée au garage, voir l'état de la voiture. Celle-ci était assez défoncée sur toute la longueur, côté conducteur. Le choc avait dû être fort. De plus, le véhicule si propre et si bril­lant au départ, était plein de boue, même à l'intérieur, surtout à la place à droite du volant. Quel état !"

Idem C Ranucci dans son Récapitulatif à la date du 3 juin au soir :
"Malgré l'encombrement des routes par endroits, le trajet retour se fit au mieux. J'arrivai à la Corniche-Fleurie vers les 21 heures, mis la voiture au garage et rentrai chez moi."

Le 5 juin, il va à son travail avec la 304. Il l'a forcément mise au garage collectif puisque j'ai publié la photo la montrant à cet endroit. Photo prise le 5 au soir par le photographe de Nice Matin, Gilbert Castiès.
Visiblement, cette voiture se gare à deux endroits, parfois dans le garage souterrain collectif, parfois dans le box qui ferme à clé. Le soir du 5 elle est dans le garage collectif.
Et ensuite elle est dans le box visiblement.

Je dois dire que si la voiture est dans le garage collectif et le pantalon se trouve dans le box qui ferme à clé, les policiers ont encore moins de raison de saisir le pantalon.
Et encore plus de raison de penser qu'on ne se souciera pas de penser qu'il ait pu se trouver dans le box qu'il ne sont pas censé avoir visité.

Ce sont de vrais subtilités et là malheureusement, les pièces manquent pour étayer l'enchaînement des événements.
Si le pantalon était dans un box individuel fermé à clé, j'avoue ne pas comprendre comment C Ranucci n'a pas percuté à ce sujet. C'est probablement lui qui l'a rangé à cet endroit. S'il y est toujours resté, comment peut il accepter la version d'un pantalon qui était dans son coffre de voiture sachant l'énorme charge qui pèse sur lui à cause de ce vêtement ?
Pourquoi dans son Récapitulatif n'a t-il pas nié catégoriquement avoir emporté ce pantalon avec lui le 2 juin ? je n'arrive pas à croire qu'il ait oublié cet élément autant à charge que le couteau dont il nie formellement être le propriétaire et je le crois sur ce point.

Si le pantalon est toujours resté dans le box individuel (ce qui reste à prouver), alors il faut qu'il se soit passé la chose suivante.
Le 5 juin, les policiers sont dans le garage collectif en présence de C Ranucci, ils voient la voiture garée. Ils l'interrogent, à savoir s'il dispose d'un box fermé à clé en plus de la place de parking. Le niçois leur répond par l'affirmative et leur montre la clé. Comme il faut impérativement qu'ils aient vu ce pantalon bleu foncé, ils ont forcément visité ce box et ils tombent dessus et semblent remarquer sans réelle certitude des taches suspectes.
Problème : légalement, ils ne peuvent pas l'embarquer. Il faudra donc revenir le chercher plus tard.
Les policiers marseillais rédigent donc deux faux, celui du 5 à 22h30 et celui du 6 à 1h30, en rajoutant ultérieurement la présence du pantalon dans le coffre de la 304.
On peut penser que le pantalon n'est pas dans le bureau de la juge le 6 et le 7. Il ne faut pas oublier néanmoins que Me Le Forsonney, dans son livre, atteste l'avoir vu. Mais quand ?

Le 7 ou le 8, les policiers marseillais retournent en cachette à Nice, saisissent le pantalon dans le box individuel et rentrent au bercail.
Le 9 ou le 10, des policiers niçois viennent chercher la 304 et l'emmènent au commissariat de Nice. Le 9 ou le 10, M Canonge vient la chercher et rentre à Marseille avec.

Bon, voilà, je ne dis pas que c'est impossible au regard de la mentalité des policiers marseillais dans cette affaire mais ce qui me gêne le plus, c'est que C Ranucci n'ait pas percuté et compris la supercherie concernant la présence du pantalon dans le coffre de la 304 alors qu'il savait très bien qu'il était dans le box fermé à clé puisqu'il était présent lors de la fouille du 5 à 22h30.

Ou bien autre scénario :
les policiers n'ont pas vu le pantalon le 5 au soir. Ils sont retournés à Nice en cachette pour inspecter le box individuel, y découvrent le pantalon et rédigent les deux faux du 5 et du 6 en rajoutant la ligne concernant le pantalon découvert dans le coffre. C Ranucci n'a donc pas pu comprendre la supercherie.
Mais il faut que le PV de la juge du 6 juin soit également un faux car il est bien question d'un pantalon trouvé dans sa voiture.
Et puis toujours ce bémol de taille, C Ranucci parle dans son Récapitulatif de ce pantalon trouvé dans son coffre et ne conteste pas du tout ce fait.


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Message non luPosté :20 sept. 2011, 01:34 
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Citation :
Si le pantalon était dans un box individuel fermé à clé, j'avoue ne pas comprendre comment C Ranucci n'a pas percuté à ce sujet. C'est probablement lui qui l'a rangé à cet endroit. S'il y est toujours resté, comment peut il accepter la version d'un pantalon qui était dans son coffre de voiture sachant l'énorme charge qui pèse sur lui à cause de ce vêtement ?
Ce que l'on s'est dit, il n'a pas de mémoire, il ne se souvient. Et le problème se pose de la même façon avec Spinek, il pense qu'il est en Belgique et en fait il se trompe d'un an, il est à l'armée. Mais si on réfléchit, il était en Allemagne un mois et demi avant...
Citation :
Pourquoi dans son Récapitulatif n'a t-il pas nié catégoriquement avoir emporté ce pantalon avec lui le 2 juin ? je n'arrive pas à croire qu'il ait oublié cet élément autant à charge que le couteau dont il nie formellement être le propriétaire et je le crois sur ce point.
De toute façon, admettons qu'il ait porté ce pantalon bleu, il ne se souviendrait pas plus qu'il s'est changé, or c'est un événement marquant cela aussi.

Je n'ai pas d'autre explication que le fait qu'il ne s'en souvient plus, mais d'abord il est en prison et là tous les repères se désagrègent. Et d'autre part, il n'a pas apparemment la capacité de reformer son esprit et de se souvenir des choses dans une forme ordonnée.

Le couteau, c'est un peu autre chose, mais c'est significatif du fait qu'il lui faut un temps fou pour parvenir à raisonner et se dire : mais je n'ai pas pu l'acheter c'est un lundi de Pentecôte, donc les magasins étaient fermés... Mais ce raisonnement qui peut nous paraître délirant à nous, démontre le fait qu'il est aux prises avec une mémoire perpétuellement défaillante.

Est-ce que vous, vous avez besoin de vous appuyer sur le fait qu'on est Pentecôte et que donc que c'est férié pour vous rappeler que vous n'avez pas acheté telle ou telle chose ce jour là ?

Et surtout, pour ce qui concerne le couteau, il ne peut pas comprendre que les policiers avaient le couteau entre les mains et sont venus le remettre dans la tourbe le lendemain.

Il faut le savoir, le "rafistolage" des dossiers peut aller extrêmement loin...

Et c'est une caractéristique de ces affaires où comme le dossier ne tient pas, on cherche à le rafistoler, et tout d'un coup on s'aperçoit que les enquêteurs on fait tenir le dossier, comme ils pouvaient.

Dans l'affaire Deperrois, les gendarmes ouvraient les portes (deux portes !!!) avant l'arrivée de la juge d'instruction qui claironnait : je constate que cette porte est toujours ouverte ! Greffière écrivez !

Dans l'affaire Daniel Massé, la bouteille saisie chez M. Massé faisait 75cl et les bouteilles du colis piégé faisaient un litre, pas de problème les culots des bouteilles sur lesquels étaient très vraisemblablement moulé sur le verre "1 litre" en toutes lettres ont disparu à jamais, et après on disserte pendant trois heures pour prétendre qu'elles ne font pas un litre.

C'est Maître Floriot qui racontait qu'un photographe chargé des clichés d'empreintes les avaient ratées, et comme il ne voulait pas que cela se sache, il avaient refait des clichés d'empreintes tout beaux tout propres avec les chaussures du suspect. Du coup, elles concordaient parfaitement...
Mais c'était des faux.

Citation :
Si le pantalon est toujours resté dans le box individuel (ce qui reste à prouver), alors il faut qu'il se soit passé la chose suivante.
Le 5 juin, les policiers sont dans le garage collectif en présence de C Ranucci, ils voient la voiture garée. Ils l'interrogent, à savoir s'il dispose d'un box fermé à clé en plus de la place de parking.
Plus exactement, ils saisissent bien entendu la voiture, la carte grise et les clés.
Et ils demandent à Christian Ranucci : cette clé c'est l'appartement, cette clé, c'est le coffre ? Cette clé ?
C'est celle du box.
Il est où ce box ?

Je vais prendre si vous le voulez bien la question d'une autre façon. Il faudrait tenter de se mettre à la place d'Alessandra et essayer de suivre la façon dont il raisonne face à la situation où il se trouve.

Ils viennent arrêter Ranucci en se disant : nous avons les éléments suivants 1/ il y a ce Ranucci qui a eu cet accident et qui s'est enfui dans les fourrés et qui s'est caché dans un tunnel. 2/ Et il y a un type vêtu d'un pullrouge qu'on vient de retrouver dans ledit tunnel qui agresse des enfants, le vendredi, le samedi.

Donc vous vous retrouvez face à Ranucci. Et la première question que vous lui posez c'est : vous étiez à Marseille vendredi dernier.
Réponse de Christian Ranucci : Non, j'étais à Nice, je travaillais pour les établissements Cotto.

Ah ! Problème. le dossier ne tient pas. Il y a un homme au pull rouge. Et Ranucci n'est pas cet homme.

Bon donc il faut qu'on ait une vue d'ensemble. L'appartement ne donnera rien. Ah il dit qu'il a un box. Il y a quoi dans son box. Bingo : un pantalon avec du sang dessus.

Citation :
Le niçois leur répond par l'affirmative et leur montre la clé.
Plus exactement, ils ont saisi tout le trousseau.
Citation :
Comme il faut impérativement qu'ils aient vu ce pantalon bleu foncé, ils ont forcément visité ce box et ils tombent dessus et semblent remarquer sans réelle certitude des taches suspectes.
Ils ont vu le sang. Ils sont suffisamment aguerris pour reconnaître du sang sur un pantalon. Il me semble... Et d'ailleurs ils lui en parleront ensuite... que vous me dites être des taches de sang.

Citation :
Problème : légalement, ils ne peuvent pas l'embarquer. Il faudra donc revenir le chercher plus tard.
Je crois que plutôt qu'un problème de légalité, Alessandra ne le prend pas parce que déjà, ils ne sont pas dans le box, il n'ont pas de mandat explicite pour le fouiller, ils se disent : ce pantalon qui traîne sur le vélomoteur et qui est tout taché, il ne va jamais nous dire qu'il l'avait emporté dans son voyage et ensuite, il attend de voir : il y a déjà quelque chose qui cloche. Cela devrait couler de source et Ranucci être l'homme au pull rouge et en fait non, pour le vendredi il a un alibi, il est à Nice et pas à Marseille... Donc c'est que le ravisseur, ce ne doit pas être lui.
Citation :
Les policiers marseillais rédigent donc deux faux, celui du 5 à 22h30
Ils rédigent un pv qui ne mentionne pas le pantalon parmi les objets saisis. A ce moment le pv n'est pas un faux.
Citation :
et celui du 6 à 1h30
Plus exactement qui contient une mention fausse : "que vous avez saisi dans le coffre."
Et cela marche, il ne dit rien, il ne s'en souvient pas.
Donc c'est gagné sur ce terrain.
Et pourquoi tentent-ils cela, parce qu'ils ont en tête le fait que le dossier est bancal : que valent nos témoins Constantino, et consorts ? Rien, ils ne vont pas le reconnaître. Ils nous reste quoi ? Le couteau ? et encore comment va-t-on s'en servir ? et le pantalon. Il ne s'en souvient pas.

Citation :
en rajoutant ultérieurement la présence du pantalon dans le coffre de la 304.
On peut penser que le pantalon n'est pas dans le bureau de la juge le 6 et le 7.
Pour cette raison qu'ils ne le lui montrent jamais, alors que la juge présente le couteau à cran d'arrêt le 7.

Citation :
Il ne faut pas oublier néanmoins que Me Le Forsonney, dans son livre, atteste l'avoir vu. Mais quand ?
Lorsqu'il est venu chercher le permis de communiquer le vendredi matin dans le bureau de la juge d'instruction le 7 juin alors qu'on vient tout juste de ramener Ranucci au dépôt, en attente d'un fourgon pour le reconduire aux Baumettes.
Mais cela, c'est 30 ans après et croit-il voir également deux sabots alors qu'il n'y en a qu'un.
Citation :
Le 7 ou le 8, les policiers marseillais retournent en cachette à Nice,
En fait le 9 au soir, un dimanche, muni d'un ordre de reconduire le véhicule à Marseille, ils vont au box.
Citation :
, saisissent le pantalon dans le box individuel et rentrent au bercail.
à Marseille, c'est cela.
Citation :
Le 9 ou le 10, des policiers niçois viennent chercher la 304 et l'emmènent au commissariat de Nice.
Le 10 au matin, les policiers de Nice vont voir Madame Mathon pour récupérer la voiture. Elle les conduit dans le box et il n'est plus là : ce n'est pas grave ce sont des collègues qui ont dû venir la chercher. Et ils remplissent un PV qui est un faux qui raconte qu'ils saisissent la voiture qui n'est en fait plus là et qu'ils auraient conduit au commissariat Gioffredo

Citation :
Le 9 ou le 10, M Canonge vient la chercher et rentre à Marseille avec.
Je dirais plutôt qu'elle se trouve à Marseille depuis le 9 au soir.
Citation :
Bon, voilà, je ne dis pas que c'est impossible au regard de la mentalité des policiers marseillais dans cette affaire
Ce n'est pas spécifique à Marseille, c'est quelque chose que l'on constate dès qu'un dossier a tendance à partir en quenouille, les enquêteurs font du replâtrage.

Citation :
mais ce qui me gêne le plus, c'est que C Ranucci n'ait pas percuté et compris la supercherie concernant la présence du pantalon dans le coffre de la 304 alors qu'il savait très bien qu'il était dans le box fermé à clé puisqu'il était présent lors de la fouille du 5 à 22h30.
Il est présent lorsqu'on saisit le véhicule dans le garage souterrain,mais il ne l'est pas lorsque les policiers ont dû aller faire un tour pour visiter le box.
Citation :
Ou bien autre scénario :
les policiers n'ont pas vu le pantalon le 5 au soir. Ils sont retournés à Nice en cachette pour inspecter le box individuel, y découvrent le pantalon et rédigent les deux faux du 5 et du 6 en rajoutant la ligne concernant le pantalon découvert dans le coffre. C Ranucci n'a donc pas pu comprendre la supercherie.
Mais il faut que le PV de la juge du 6 juin soit également un faux car il est bien question d'un pantalon trouvé dans sa voiture.
Et puis toujours ce bémol de taille, C Ranucci parle dans son Récapitulatif de ce pantalon trouvé dans son coffre et ne conteste pas du tout ce fait.
Je me revois dans cette prison du Val-de-Reuil en face de M. Deperrois et je me revois quand je me rends compte que M. Deperrois n'a plus prise avec la réalité qu'il tourne en rond sur des détails qui n'ont aucune importance, toujours les mêmes, et dans le même temps, que des choses évidentes du dossier lui échappent parce que j'ai en face de moi quelqu'un qui subit l'emprisonnement et j'ai l'impression d'avoir en face de moi quelqu'un qui vient de prendre dix kilos d'héroïne dans le sang en une seule prise et qu'il est impossible d'avoir avec lui une vue d'ensemble de l'affaire et une vue raisonnée sur les choses, même les plus simples.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :20 sept. 2011, 01:49 
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Oui précision, les policiers de Marseille le 9 au soir prennent la voiture et le pantalon.

Le lendemain les policiers de Nice ne trouvent plus rien. Ce que raconte Mme Mathon qui n'y comprend plus rien.

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Message non luPosté :20 sept. 2011, 04:30 
Citation :
Le couteau, c'est un peu autre chose, mais c'est significatif du fait qu'il lui faut un temps fou pour parvenir à raisonner et se dire : mais je n'ai pas pu l'acheter c'est un lundi de Pentecôte, donc les magasins étaient fermés... Mais ce raisonnement qui peut nous paraître délirant à nous, démontre le fait qu'il est aux prises avec une mémoire perpétuellement défaillante.

Est-ce que vous, vous avez besoin de vous appuyer sur le fait qu'on est Pentecôte et que donc que c'est férié pour vous rappeler que vous n'avez pas acheté telle ou telle chose ce jour là ?
non il va plus loin que cela dans son Récapitulatif
L'argument de la Pentecôte est anecdotique.
il écrit : "Il y eut aussi ce couteau. J'avais accepté de reconnaître cet homicide et il avait été commis avec cette arme, je l'ai donc acceptée comme mienne. Or, je n'ai jamais possédé, ni désiré posséder, de telles armes. Certes, le dimanche 2, la veille, j'avais bu, mais pas assez pour être ivre mort et amnésique, je crois qu'il m'en eût resté quelques souvenirs si je l'avais acheté pendant le week-end, comme je l'avais tout d'abord pensé. Il ne me fallut pas moins de plusieurs semaines pour que je comprisse que cela était impossible : c'était dimanche, et lundi était férié vu la Pentecôte, donc les magasins étaient fermés, donc pas pu l'acheter, donc mes souvenirs étaient donc fidèles."

Je n'ai jamais possédé ni désiré posséder de telles armes. C'est clair et net.
Il est bien dommage qu'il n'ait pas été aussi catégorique avec le pantalon : "je n'ai jamais emporté ce pantalon avec moi le 2 juin. Il est toujours resté dans le box avec le vélomoteur."
Citation :
Citation :
Comme il faut impérativement qu'ils aient vu ce pantalon bleu foncé, ils ont forcément visité ce box et ils tombent dessus et semblent remarquer sans réelle certitude des taches suspectes.
Ils ont vu le sang. Ils sont suffisamment aguerris pour reconnaître du sang sur un pantalon. Il me semble... Et d'ailleurs ils lui en parleront ensuite... que vous me dites être des taches de sang.
ah bien, alors il me semble qu'ils doivent être suffisamment aguerris pour reconnaitre également des taches de terre qui pourraient être issues de la galerie de la champignonnière.
Ces taches qui sont sacrément visibles sur la photo.


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Message non luPosté :20 sept. 2011, 11:28 
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Il y a sur la jambe droite de ce pantalon , a environ 20 a 30cm a partir du bas de ce pantalon en remontant, au niveau du molet, une série de quatre empreinte relativement aligner ; sa ressemble etrangement , ou a une empreinte de quatre doigt, ou a une lame de couteau, qu'on aurais a quatre reprisse, appuyer sur ce pantalon .


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Message non luPosté :20 sept. 2011, 20:53 
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Citation :
Il est bien dommage qu'il n'ait pas été aussi catégorique avec le pantalon : "je n'ai jamais emporté ce pantalon avec moi le 2 juin. Il est toujours resté dans le box avec le vélomoteur."
Je pense qu'il faut considérer une chose absolument fondamentale. Lorsqu'il écrit le récapitulatif, il a revu le couteau lors des assises. Ce couteau on l'a mis entre les mains des jurés, et donc il en a une visions soudain claire. Et c'est à ce moment là qu'il est capable de dire qu'il ne lui viendrait pas à l'idée d'acheter de telles armes. Et il faut remarquer que ce couteau, il ne l'a plus revu depuis le 7 juin 1974.

Ce texte reproduit pour moi tout de même tout un cheminement de pensée où pendant des jours et jours il s'est dit : ils assurent que ce couteau est à moi et qu'il ne peut pas en être autrement puisque c'est sur mes indications qu'ils l'ont trouvé mais quand ai-je pu acheter cela ? Et soudain, il s'est souvenu qu'il était parti un dimanche et revenu un lundi et que pendant ces deux jours les magasins sont fermés.

Le pantalon, on ne le lui a jamais montré. Ce qui s'appelle jamais. On lui en parle, mais il ne le voit pas. Il est resté dans son emballage au milieu des pièces à conviction, personne ne l'a fait sortir. Je pense que s'il était encore là, il nous dirait, mais comment voulez vous que je me souvienne de cela, pour moi c'était un brouillard, je ne savais plus de quoi on me parlait, on me disait bleu je pensais gris sombre. Et je me suis emmêlé.
Mais pourquoi pour le couteau vous êtes bien mieux catégorique ? Parce que le couteau, pendant les audiences, on l'a montré.
Citation :
Comme il faut impérativement qu'ils aient vu ce pantalon bleu foncé, ils ont forcément visité ce box et ils tombent dessus et semblent remarquer sans réelle certitude des taches suspectes.
ah bien, alors il me semble qu'ils doivent être suffisamment aguerris pour reconnaitre également des taches de terre qui pourraient être issues de la galerie de la champignonnière.
Ces taches qui sont sacrément visibles sur la photo.
Force est de constater qu'ils ne se servent comme argument que du sang et pas de la terre. Sachant d'ailleurs que les analyses sur la provenance de telle ou telle terre sont extrêmement délicates.

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Message non luPosté :21 sept. 2011, 06:51 
Citation :
Citation :
Il est bien dommage qu'il n'ait pas été aussi catégorique avec le pantalon : "je n'ai jamais emporté ce pantalon avec moi le 2 juin. Il est toujours resté dans le box avec le vélomoteur."
Je pense qu'il faut considérer une chose absolument fondamentale. Lorsqu'il écrit le récapitulatif, il a revu le couteau lors des assises. Ce couteau on l'a mis entre les mains des jurés, et donc il en a une visions soudain claire. Et c'est à ce moment là qu'il est capable de dire qu'il ne lui viendrait pas à l'idée d'acheter de telles armes. Et il faut remarquer que ce couteau, il ne l'a plus revu depuis le 7 juin 1974.
Le pantalon, on ne le lui a jamais montré. Ce qui s'appelle jamais. On lui en parle, mais il ne le voit pas. Il est resté dans son emballage au milieu des pièces à conviction
Je continue de trouver ce raisonnement très faible.

Le couteau, on ne lui a montré qu'une fois, le 7 juin, et le jour du procès. Sa réaction est immédiate et catégorique : il n'est pas à lui ! il le dit par un cinglant "Négatif" et l'écrit un peu après.
Le pantalon bleu foncé est il présent dans le bureau de la juge le 7 ou plus tard ? selon Me le Forsonney, oui.
Admettons qu'il n'y soit pas, ce pantalon est évoqué durant le procès avant l'arrivée de M Vuillet et quand il arrive à la barre pour témoigner. Les pièces à conviction sont présentes sur la table, nulle part je n'ai lu qu'il était enveloppé dans un emballage. Enfin bref, C Ranucci doit bien se douter et voir qu'il s'agit d'un pantalon autre que le pantalon gris en tergal. Il sait que ce pantalon est présenté comme très à charge puisque le sang relevé est celui de la petite fille qu'il est accusé d'avoir tué.
Comment peut il avoir oublié que ce pantalon trainait soi disant toujours dans le garage ou un box invididuel ?
Il me parait difficile de croire que C Ranucci ne comprenne pas du tout de quel pantalon on parle ou bien pourquoi on en parle.
Durant les débats, il a forcément été rappelé que ce pantalon avait été trouvé dans le coffre de sa voiture.
Et là, il percute comme pour le couteau : "Négatif, j'étais présent lors de la fouille de ma voiture à Nice quand les policiers sont venus me chercher et il n'y avait pas de pantalon dans le coffre". Et là, patatra, badaboum. Ses avocats auraient peut-être pris le relai pour dénoncer la forfaiture policière.
Malheureusement, rien de tout cela.
Une chose m'intrigue tout de même. Dans son Récapitulatif, à aucun moment C Ranucci n'évoque la fouille du 5 juin. Je me demande s'il était vraiment présent physiquement lors de celle ci. Comment s'est elle déroulée exactement ?
Je me dis aussi que la signature de C Ranucci est facile à imiter.


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Message non luPosté :22 sept. 2011, 07:09 
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Il y a sur la jambe droite de ce pantalon , a environ 20 a 30cm a partir du bas de ce pantalon en remontant, au niveau du molet, une série de quatre empreinte relativement aligner ; sa ressemble etrangement , ou a une empreinte de quatre doigt, ou a une lame de couteau, qu'on aurais a quatre reprisse, appuyer sur ce pantalon .


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Message non luPosté :22 sept. 2011, 07:18 
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la voici


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Message non luPosté :23 sept. 2011, 02:21 
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Je continue de trouver ce raisonnement très faible.

Le couteau, on ne lui a montré qu'une fois, le 7 juin, et le jour du procès. Sa réaction est immédiate et catégorique : il n'est pas à lui ! il le dit par un cinglant "Négatif" et l'écrit un peu après.
Cependant, on est certain qu'il l'a en face des yeux puisqu'il est confié à chacun des jurés qui ne sont pas éloignés de lui.
Citation :
Le pantalon bleu foncé est il présent dans le bureau de la juge le 7 ou plus tard ? selon Me le Forsonney, oui.
Selon Maître Le Forsonney 30 ans après, oui. Mais pour dire la faiblesse de ce témoignage tardif, pour Maître Le Forsonney les deux sabots sont chez le juge le 7 alors que tout indique que l'un des deux sabots se trouve chez le légiste.
Citation :
Admettons qu'il n'y soit pas,
Ce qui est corroboré tout de même par le fait qu'on ne lui montre pas le 7 dans le bureau du juge alors qu'on lui montre le couteau.
Citation :
ce pantalon est évoqué durant le procès avant l'arrivée de M Vuillet et quand ce dernier arrive à la barre pour témoigner. Les pièces à conviction sont présentes sur la table, nulle part je n'ai lu qu'il était enveloppé dans un emballage.
On peut en dire autant du pullover, M. Martel vient témoigner et il ne voit pas le pullover qui est rangé pourtant parmi les pièces à conviction. Il l'aurait vu qu'il aurait dit : c'est exactement celui là.
Citation :
Enfin bref, C Ranucci doit bien se douter et voir qu'il s'agit d'un pantalon autre que le pantalon gris en tergal.
En tous cas, personne ne songe à le présenter aux jurés, contrairement à ce qui se passe pour le couteau.
Citation :
Il sait que ce pantalon est présenté comme très à charge puisque le sang relevé est celui de la petite fille qu'il est accusé d'avoir tué.
Il n'y a pas d'ADN, il est juste du même groupe que lui même et que celui de la petite fille. On ne peut pas être plus précis.
Citation :
Comment peut il avoir oublié que ce pantalon trainait soi disant toujours dans le garage ou un box invididuel ?
Il me parait difficile de croire que C Ranucci ne comprenne pas du tout de quel pantalon on parle ou bien pourquoi on en parle.
Je prétends personnellement qu'il ne sait pas trop de quoi on lui parle et il verrait le pantalon en face de lui qu'il dirait : ah je vois, et les souvenirs peut-être reviendraient.
Citation :
Durant les débats, il a forcément été rappelé que ce pantalon avait été trouvé dans le coffre de sa voiture.
Et là, il percute comme pour le couteau : "Négatif, j'étais présent lors de la fouille de ma voiture à Nice quand les policiers sont venus me chercher et il n'y avait pas de pantalon dans le coffre". Et là, patatra, badaboum. Ses avocats auraient peut-être pris le relai pour dénoncer la forfaiture policière.
Malheureusement, rien de tout cela.
Une chose m'intrigue tout de même. Dans son Récapitulatif, à aucun moment C Ranucci n'évoque la fouille du 5 juin. Je me demande s'il était vraiment présent physiquement lors de celle ci. Comment s'est elle déroulée exactement ?

Je me dis aussi que la signature de C Ranucci est facile à imiter.
Nul besoin d'imiter sa signature puisque la mention du pantalon est rajoutée alors qu'il n'est plus là, à son insu.

Voir le pantalon et en parler, ce n'est pas du tout la même chose.

La règle c'est qu'une fouille se déroule toujours en présence du propriétaire, sinon, cela est sans valeur, on peut prétendre tout ce que l'on veut et rajouter des objets. Donc il était présent lorsque les policiers ont pris chacun des objet dans la voiture et on énoncé : une carabine à air comprimé, nous saisissons, des lanières de cuir, nous saisissons, une bouteille "My Drink", nous saisissons, etc etc...

Pour le pantalon, non puisque la mention est rajoutée après, hors sa présence.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :23 sept. 2011, 02:22 
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Il y a sur la jambe droite de ce pantalon , a environ 20 a 30cm a partir du bas de ce pantalon en remontant, au niveau du molet, une série de quatre empreinte relativement aligner ; sa ressemble etrangement , ou a une empreinte de quatre doigt, ou a une lame de couteau, qu'on aurais a quatre reprisse, appuyer sur ce pantalon .
C'est bizarre, j'ai plutôt l'impression d'un accroc.

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