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Message non luPosté :01 nov. 2011, 20:28 
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Message non luPosté :03 nov. 2011, 02:21 
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Citation :
Il me semble qu'il faut plutôt chercher dans un voisinage proche du Lieu du crime.
De toute façon, un point de départ de la fuite trop éloigné du Lieu du crime rend difficile me semble t-il le point d'arrivée final. Comment une petite fille de 8 ans aurait elle pu parcourir plusieurs centaines de mètres sans être rattrapée par son ravisseur bien avant le Lieu du crime ?
Si vous allez sur les lieux, vous comprendrez et vous aurez l'impression de toucher vraiment la réalité de cette affaire : la Doria est parfaite, la gamine sort à droite (côté passager) brutalement, elle dévale vers le bas. Ensuite on peut très vite se cacher et disparaître, c'est particulièrement touffu. Le type n'a pas dû se méfier assez, elle devait se tenir recroquevillée dans la voiture, complètement terrorisée et soudain elle a dû avoir ce réflexe de survie et surgir dehors comme le diable de sa boîte. Elle lui a filé entre les doigts.

Une fois qu'on est dans ce maquis, impossible pour le ravisseur de la rattraper. Donc la seule chose qu'il lui restait à faire, c'est de faire le tour et de revenir sur la nationale en se disant, elle va bien sortir à un moment où à un autre de ce côté. Et effectivement, on est attiré par le bruit des voitures qui passent (mais pour sentir cela il faut physiquement avoir traversé cette partie du maquis, faites le et vous me direz si ça marche ou pas. Quand vous sentirez comme je l'ai senti que vous êtes griffé malgré votre pantalon, vous comprendrez aussi pourquoi la gamine est couverte de griffures longues et courtes sur les mollets).

C'est au moment où elle sortait sur la nationale qu'il a pu la poursuivre. Elle a tenté de monter sur le talus mais elle a perdu son sabot et il l'a rattrapé car, de ce côté, c'est beaucoup moins touffu. La poursuite a duré le temps de parcourir 40 mètres en courant, 20 sur la route et 20 dans le talus...

Je vous engage à y aller dès que vous pourrez. Sinon, vous allez vous perdre dans vos propres hypothèses.

Alors que tous les éléments se raccordent à cela. Exemple : Jacques B. ne sait plus quoi faire de la piste du chien, si la voiture est en bas. Si la Simca est sur la Doria on comprend pourquoi il remonte à pied et pourquoi il traverse la route à cet endroit, il va vers le côté droit de la route pour reprendre le chemin de la Doria. Donc la Simca se trouve là. Et elle n'en a pas bougé.

Par ailleurs rien à voir : vous me parlez durement parce que pour vous Ranucci a réparé sa roue avant d'entrer dans le tunnel. Et pour vous c'est impossible absolument de réparer dans le tunnel - au point qu'à vous lire je finirais par croire que je déraille.

J'ai eu la curiosité de relire ses déclarations devant le juge d'instruction lors de la confrontation du 10 juin 1974 :

"RANUCCI: Je crois qu'il faut bien me comprendre, j'ai glissé au point 3 du croquis peut être un peu plus loin et si je suis allé jusqu'au point 4 c'est probablement parce que j'ai voulu prendre de l'élan. Je me suis servi d'une lampe électrique pour réparer le véhicule à l'intérieur de la galerie et c'est en voyant que je ne pouvais y parvenir que je suis allé chercher du secours vers 17h. "

Réparer le véhicule, c'est changer la roue. Alors la juge doit mélanger réparer le véhicule qui est une chose et se sortir de l'enlisement qui en est une autre dans une seule phrase mal construite.


PS : J'ai vu que ce que j'ai à faire c'est de trouver un 304 peugeot pour étudier la façon dont on passe du siège avant sur la banquette arrière.

Chiche que j'y arrive sans problème.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 12:18 
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Exemple : Jacques B. ne sait plus quoi faire de la piste du chien, si la voiture est en bas. Si la Simca est sur la Doria on comprend pourquoi il remonte à pied et pourquoi il traverse la route à cet endroit, il va vers le côté droit de la route pour reprendre le chemin de la Doria. Donc la Simca se trouve là. Et elle n'en a pas bougé.
Pas du tout. Si l'on considère l'hypothèse de l'intervention de l'homme au pull over-rouge et l'heure du crime antécédente à celle de l'accident, il est beaucoup plus facile de poser un scénario plausible pour la piste du chien et pour la manipulation éventuelle de la 304. De plus, la distance entre le dernier virage avant l'aplomb et celui-ci (65 m), les déclarations des Aubert ( 1 à 2 km, 200 à 300 m, poursuite mouvementée, demi-tour à 50 m de la 304, etc... ) tendent à placer l'interpellation de Aubert autrepart qu'en face du lieu du crime, concrètement à la hauteur de la barrière de la champignonnière de Guazzone.

Quant aux griffures, le cadavre n'est pas recouvert de courtes griffures sinon qu'il en présente quelques longues et profondes peu nombreuses ainsi que des zones d’ecchymoses très marquées sous les fesses typiques d'une chute sur des pierres. Je vous propose de vous renseigner auprès de gens qui ont l'habitude d'affronter des griffures de ce genre. À part les militaires et services de protection civile et de secours en montagne et forêt, vous avez les coureurs d'orientation. Les clubs de ce sport, d'origine nordique, sont assez nombreux en France, maintenant. La région PACA en compte un bon nombre. Accessoirement, ils pourraient apporter leur expérience de lecture de carte pour confirmer la situation du lieu du crime. Celle qui est prise en compte depuis le début de l'affaire, 100 mètres après le virage a produit un effet déformant énorme sur les analyses. Il en est de même pour l'acharnement avec lequel le meurtrier aurait poignardé la victime. En fait, le cadavre présente 13 coupures superficielles pour seulement 2 coups mortels, indices évidents d'une forte hésitation du meurtrier et non pas d'un enragé déchaîné..

D'autre part, le trajet de la fuite que vous proposez ne me paraît pas non plus très plausible. Depuis le chemin de la Doria, il aurait fallu que la victime traverse une ravine tout de même très profonde et il aurait fallu, aussi, qu'elle aille contre son instinct qui la pousserait à fuir dans le sens favorable, c'est-à-dire vers le bas de la vallée où pouvait se discerner les habitations de Valdonne à un petit kilomètre.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 12:34 
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J'ai oublié de mentionner le sujet de la possibilité de faire basculer quelqu'un du siège conducteur vers la banquette arrière d'un coupé. J'avais fait l'expérience, sur un coupé certes plus spacieux que celui d'une 304 mais avec un sujet bien plus volumineux que pouvait l'être Ranucci. Ça passe tout seul, sans grands efforts si l'on tire ( ou pousse ) le conducteur dans l'espace que laisserait le dossier du siège gauche replié vers l'avant et le siège conducteur en position de conduite. À mon sens, le facteur décisif est la motivation que l'intrus pouvait avoir. Là encore, considérer que la Simca peut avoir été bloquée dans le chemin par la 304, proportionne une motivation bien plus forte que celle qu'il aurait pu avoir à côté du lieu du crime car dans ce dernier cas, la première urgence est de disparaître et de s'éloigner de tout ce qui se rapporte à cet endroit, 304 et témoins inclus.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 13:06 
Citation :
Citation :
Il me semble qu'il faut plutôt chercher dans un voisinage proche du Lieu du crime.
De toute façon, un point de départ de la fuite trop éloigné du Lieu du crime rend difficile me semble t-il le point d'arrivée final. Comment une petite fille de 8 ans aurait elle pu parcourir plusieurs centaines de mètres sans être rattrapée par son ravisseur bien avant le Lieu du crime ?
Si vous allez sur les lieux, vous comprendrez et vous aurez l'impression de toucher vraiment la réalité de cette affaire : la Doria est parfaite, la gamine sort à droite (côté passager) brutalement, elle dévale vers le bas. Ensuite on peut très vite se cacher et disparaître, c'est particulièrement touffu. Le type n'a pas dû se méfier assez, elle devait se tenir recroquevillée dans la voiture, complètement terrorisée et soudain elle a dû avoir ce réflexe de survie et surgir dehors comme le diable de sa boîte. Elle lui a filé entre les doigts.
je n'ai jamais rejeté l'hypothèse de la Doria.
Citation :
C'est au moment où elle sortait sur la nationale qu'il a pu la poursuivre. Elle a tenté de monter sur le talus mais elle a perdu son sabot et il l'a rattrapé car, de ce côté, c'est beaucoup moins touffu. La poursuite a duré le temps de parcourir 40 mètres en courant, 20 sur la route et 20 dans le talus...
Selon moi, quand la petite sort de la Doria, elle court sur la rn8bis en direction de la 304 stationnée qu'elle aperçoit au loin. Elle pense obtenir de l'aide. Arrivée à hauteur de la voiture, le ravisseur la rattrape, l'alpague par la taille et lui fait gravir le fossé. C'est cela que les Aubert ont pu voir quand ils sortent du virage : un homme qui s'enfuit rapidement avec un enfant dans la colline.
Citation :
Réparer le véhicule, c'est changer la roue. Alors la juge doit mélanger réparer le véhicule qui est une chose et se sortir de l'enlisement qui en est une autre dans une seule phrase mal construite.
Je préfère les deux versions de C Ranucci à celle confuse de la juge.
Par exemple, il dit : ""Après avoir immobilisé ma voiture, j'ai soulevé une barrière qui fermait un chemin, puis j'ai repris le volant et j'ai conduit ma voiture sur trois cent mètres dans le chemin se trouvant derrière la barrière.
J’ai voulu changer finalement la roue. Je l’ai changée.
J’ai voulu repartir mais mon véhicule s'est enlisé.
Il était garé à l’entrée d’une galerie."

Lui dit qu'il a changé la roue avant de s'enliser donc avant d'entrer dans la galerie. Car encore une fois, je ne vois pas comment on peut changer la roue d'une voiture qui est embourbée.
Si certains ont déjà réussi, qu'ils se manifestent avec photos et vidéos à l'appui !!
Citation :
PS : J'ai vu que ce que j'ai à faire c'est de trouver un 304 peugeot pour étudier la façon dont on passe du siège avant sur la banquette arrière.
Chiche que j'y arrive sans problème.
Pour moi, la plus crédible serait que C Ranucci soit passé de lui-même à l'arrière.


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Message non luPosté :03 nov. 2011, 13:25 
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J'ai oublié de mentionner le sujet de la possibilité de faire basculer quelqu'un du siège conducteur vers la banquette arrière d'un coupé. J'avais fait l'expérience, sur un coupé certes plus spacieux que celui d'une 304 mais avec un sujet bien plus volumineux que pouvait l'être Ranucci. Ça passe tout seul, sans grands efforts si l'on tire ( ou pousse ) le conducteur dans l'espace que laisserait le dossier du siège gauche replié vers l'avant et le siège conducteur en position de conduite. À mon sens, le facteur décisif est la motivation que l'intrus pouvait avoir. Là encore, considérer que la Simca peut avoir été bloquée dans le chemin par la 304, proportionne une motivation bien plus forte que celle qu'il aurait pu avoir à côté du lieu du crime car dans ce dernier cas, la première urgence est de disparaître et de s'éloigner de tout ce qui se rapporte à cet endroit, 304 et témoins inclus.
Est- ce que vous savez si les dossiers des sièges de la 304 étaient rabattable? C'est afin de savoir, s'il est probable que Ranucci s'est déplacé à l’arrière de son plein gré.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 13:35 
oui le dossier du siège est rabattable vers l'avant.

Mais je place le lien concernant l'expérience de jayce avec une 304 à propos du basculement d'un individu de l'avant sur la banquette arrière.
viewtopic.php?f=46&t=1205


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Message non luPosté :03 nov. 2011, 21:39 
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Citation :
Pas du tout. Si l'on considère l'hypothèse de l'intervention de l'homme au pull over-rouge et l'heure du crime antécédente à celle de l'accident, il est beaucoup plus facile de poser un scénario plausible pour la piste du chien et pour la manipulation éventuelle de la 304. De plus, la distance entre le dernier virage avant l'aplomb et celui-ci (65 m), les déclarations des Aubert ( 1 à 2 km, 200 à 300 m, poursuite mouvementée, demi-tour à 50 m de la 304, etc... ) tendent à placer l'interpellation de Aubert autrepart qu'en face du lieu du crime, concrètement à la hauteur de la barrière de la champignonnière de Guazzone.
Vous utilisez le témoignage des Aubert une fois qu'ils se sont mis à mentir. Personnellement je ne peux pas retenir cela.
Quand ils prétendent qu'ils sont passé devant la voiture et qu'ils sont allé faire demi-tour 50 mètres après, c'est pipeau. Ils disent tout à fait autre chose aux gendarmes et il semble bien qu'ils ne se sont jamais approchés de la voiture. Sinon ils auraient vu Ranucci dormir.

La déclaration des Aubert aux gendarmes permet de situer l'arrêt de la voiture à l'endroit où on le situe. Et celle-ci ne me semble pas vraiment devoir être mise en cause.

Si la voiture de Ranucci se trouvait juste devant la barrière, pourquoi Aubert ne dit rien ? Il ne peut pas se tromper à ce point là.

Donc déjà ce scénario suppose une belle contorsion...

Citation :
Quant aux griffures, le cadavre n'est pas recouvert de courtes griffures sinon qu'il en présente quelques longues et profondes peu nombreuses ainsi que des zones d’ecchymoses très marquées sous les fesses typiques d'une chute sur des pierres. Je vous propose de vous renseigner auprès de gens qui ont l'habitude d'affronter des griffures de ce genre. À part les militaires et services de protection civile et de secours en montagne et forêt, vous avez les coureurs d'orientation. Les clubs de ce sport, d'origine nordique, sont assez nombreux en France, maintenant. La région PACA en compte un bon nombre. Accessoirement, ils pourraient apporter leur expérience de lecture de carte pour confirmer la situation du lieu du crime. Celle qui est prise en compte depuis le début de l'affaire, 100 mètres après le virage a produit un effet déformant énorme sur les analyses. Il en est de même pour l'acharnement avec lequel le meurtrier aurait poignardé la victime. En fait, le cadavre présente 13 coupures superficielles pour seulement 2 coups mortels, indices évidents d'une forte hésitation du meurtrier et non pas d'un enragé déchaîné..
Il y en a de grosses longues et des courtes et encore la photo ne permet pas d'être si précis. Je ne vois pas pourquoi elle ne serait pas tombée au cours de son périple, ce qui expliquerait les ecchymoses. Ce que je vois, c'est qu'elle ne peut pas s'être blessée comme cela sans avoir parcouru un trajet dans les épineux et la garrigue. Le fait de la porter, cela ne fait pas cela. Et pour moi, le seul endroit où l'on trouve ce type de végétation qui occasionne ces griffures, c'est de l'autre côté. Mais bon, qu'est-ce que j'en ai à foutre après tout.

Citation :
D'autre part, le trajet de la fuite que vous proposez ne me paraît pas non plus très plausible. Depuis le chemin de la Doria, il aurait fallu que la victime traverse une ravine tout de même très profonde et il aurait fallu, aussi, qu'elle aille contre son instinct qui la pousserait à fuir dans le sens favorable, c'est-à-dire vers le bas de la vallée où pouvait se discerner les habitations de Valdonne à un petit kilomètre.
Le problème c'est que visiblement vous n'êtes pas allé sur les lieux. Donc on parle de je ne sais pas quoi. Et à un moment donné vous ne pouvez pas vous passer d'aller voir.

Vous me croyez ou pas, j'ai fait ce trajet. Je suis parti du chemin de la Doria, je suis descendu au fond du vallon et je suis remonté pour rejoindre la nationale de l'autre côté en coupant.
La ravine très profonde, je ne l'ai pas vu? Mais j'avais peut-être la berlue.

C'est vrai qu'on se pique, si on veut se cacher plus encore, c'est vrai que ce n'est pas très commode, mais on se sent un peu en sécurité parce qu'on s'y cache très facilement. Et on entend les voitures qui passent sur la nationale au-dessus, donc on est tenté de remonter vers la nationale : là on peut se dire qu'on trouvera du secours, il y a des gens, il y a de la vie.
Et c'est tout à fait faisable par une gamine de 8 ans. En plus je l'ai filmé mon périple, donc vous pouvez le voir.

Vous me parlez des habitations de Valdonne, mais quand on est dans cette garrigue, on n'en voit strictement rien. Je peux vous le garantir.

Donc je maintiens, je ne comprends pas que vous cherchez à placer la Simca en bas alors que la piste suivie par le chien indique tout au contraire que cet homme, après avoir caché le pull, après avoir caché le couteau taché de sang, est remonté jusqu'à traverser au-dessus de l'aplomb du lieu du crime, donc la voiture était plus haut et le seul chemin où on voit pas la simca de l'autre côté de la route, c'est la Doria.

En fait la question principale c'est quand cet homme enlève cette gamine et qu'il l'amène à cet endroit : qu'est-ce qu'il a prévu pour - disons le franchement - l'agresser sexuellement ?

Il lui faut un chemin, sans barrière, si possible sur la droite pour ne pas être obligé de s'arrêter. S'arrêter près de la barrière c'est une bêtise monumentale, on va le voir.

En plus la gamine montait le talus, donc elle vient de l'autre côté.

Enfin bon. Ce que j'en dis...

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 21:47 
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J'ai oublié de mentionner le sujet de la possibilité de faire basculer quelqu'un du siège conducteur vers la banquette arrière d'un coupé. J'avais fait l'expérience, sur un coupé certes plus spacieux que celui d'une 304 mais avec un sujet bien plus volumineux que pouvait l'être Ranucci. Ça passe tout seul, sans grands efforts si l'on tire ( ou pousse ) le conducteur dans l'espace que laisserait le dossier du siège gauche replié vers l'avant et le siège conducteur en position de conduite. À mon sens, le facteur décisif est la motivation que l'intrus pouvait avoir. Là encore, considérer que la Simca peut avoir été bloquée dans le chemin par la 304, proportionne une motivation bien plus forte que celle qu'il aurait pu avoir à côté du lieu du crime car dans ce dernier cas, la première urgence est de disparaître et de s'éloigner de tout ce qui se rapporte à cet endroit, 304 et témoins inclus.
Je ne peux pas être d'accord non plus. Si je viens de cacher un cadavre, qu'une voiture vient se garer juste à côté - à 20 mètres de là, que j'entends qu'en plus il est question d'un accident et que l'homme qui dort dans le coupé est recherché pour délit de fuite... Oui je pense que je vais déplacer la voiture, pour qu'on oublie le plus vite possible l'endroit fatidique. Je trouve que c'est une belle motivation.

Encore une fois, une chose m'étonne : si la voiture de Ranucci ne se trouve pas à cet endroit, pourquoi Aubert ne le dis pas ? Il n'a rien à y gagner et rien à y perdre.

Ensuite, si la voiture se trouve devant la barrière, pourquoi l'homme s'enfuit-il et ne revient-il pas ? Il est très loin du lieu du crime.

Une chose avec laquelle je suis d'accord, la gamine est morte depuis un moment quand Aubert arrive.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 21:48 
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Pour moi, la plus crédible serait que C Ranucci soit passé de lui-même à l'arrière.
Alors pourquoi dit-il qu'il est surpris ?

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 22:02 
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oui le dossier du siège est rabattable vers l'avant.

Mais je place le lien concernant l'expérience de jayce avec une 304 à propos du basculement d'un individu de l'avant sur la banquette arrière.
viewtopic.php?f=46&t=1205
Oui, mais sont ils rabattable à l’arrière ? Dans les années soixante je suis allée en vacances avec une copine et ses parents. Ils ont conduit une Peugeot je ne suis pas sûre du type, je crois que c'était une 203. Toutefois les parents ont dormi dans une tente et nous les filles dans la voiture. Il était possible de faire une sorte de lits-jumeaux en rabattant les dossiers jusqu’à horizontal . Si ça était possible dans la voiture de Ranucci, il n'y avait aucune raison pour s'allonger sur la banquette arrière.

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Pour moi, la plus crédible serait que C Ranucci soit passé de lui-même à l'arrière.
Alors pourquoi dit-il qu'il est surpris ?
Parce que depuis l'accident jusqu’à son éveil,tout est flou. Preuve: il n'a jamais parlé du changement de la roue ,il se n'en souviens simplement pas. Et il l'a bien fait, peut-être à l' entrée des galeries, mais le meurtrier ne l'a pas fait pour lui. Il parle d'un lampe électrique,mais d’où vient cette lampe?

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 22:46 
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Gihel, vous dites que j'utilise les déclarations des Aubert une fois qu'ils se sont mis à mentir. Dans un message, plus haut, j'expliquais déjà pourquoi je pense qu'aucune de leurs déclarations n'est totalement fausse ni totalement vraie. Pour faire la part, on ne peut obvier les convictions, déjà fermement acquises dès la découverte du cadavre, des gendarmes et des policiers.

Les retranscriptions des déclarations des Aubert au téléphone aux gendarmes passeront des jours plus tard, par le filtre, à l'écrit, du cap. Gras qui vient de découvrir un cadavre, connaît les lieux et a, sous les yeux, toutes les mesures précises ainsi que les croquis dressés. Il retranscrit en faveur de sa propre conviction qui lui dicte que l'endroit du cadavre et celui de l'interpellation coïncident.

Par contre, leurs déclarations devant la Sûreté n'auront comme seul et unique but que d'en faire les témoins du crime. Les distances importent peu puisqu'elles ne sont même pas connues des policiers. Il leur faut un lien entre le cadavre et un suspect qui persiste à nier. Les témoins ne peuvent pas ne pas avoir au moins aperçu la fillette. Celle-ci apparaîtra donc par la pression des convictions des enquêteurs, sur les témoins. C'est un mécanisme de coercition connu. Le tapissage raté et non-consigné, la confrontation directe et même physique dans le bureau d'un commissaire entre suspect et témoin, les mensonges ultérieurs visant à faire croire que les policiers connaissaient les Aubert avant la découverte du cadavre, tout cela montre le forcing qui a été fait sur ces témoins pour que les enquêteurs puissent déférer le plus rapidement possible le suspect. Dès la découverte du cadavre, ce fut la consigne générale ; « vite un coupable ». Cette pression médiatique, les policiers l'ont transmise sur les témoins.

C'est ce qui explique que de retour sur les lieux pour la première fois, le jour de la reconstitution, telle est leur dépendance de la version qui fut montée grâce à leurs déclarations qu'ils ne peuvent contredire personne et jamais personne, non plus, ne leur demandera de localiser l'endroit par eux-mêmes. Le PV où les Aubert déclareraient : « oui, c'est bien l'endroit... », brille par son absence.

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Message non luPosté :03 nov. 2011, 23:03 
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Si je viens de cacher un cadavre, qu'une voiture vient se garer juste à côté - à 20 mètres de là, que j'entends qu'en plus il est question d'un accident et que l'homme qui dort dans le coupé est recherché pour délit de fuite... Oui je pense que je vais déplacer la voiture, pour qu'on oublie le plus vite possible l'endroit fatidique. Je trouve que c'est une belle motivation.
Je pense qu'au contraire, dans ce cas précis, l'avantage serait de disparaître. un lien avec une autre histoire qui ne mènera jamais à lui, est posé.

Quant au reste de vos questions, je crois que n'avez pas lu le scénario de fuite de la victime que je propose. Il m'est difficile d'expliquer des hypothèses que je n'ai pas soutenu.

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Message non luPosté :04 nov. 2011, 02:59 
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Gihel, vous dites que j'utilise les déclarations des Aubert une fois qu'ils se sont mis à mentir. Dans un message, plus haut, j'expliquais déjà pourquoi je pense qu'aucune de leurs déclarations n'est totalement fausse ni totalement vraie. Pour faire la part, on ne peut obvier les convictions, déjà fermement acquises dès la découverte du cadavre, des gendarmes et des policiers.

Les retranscriptions des déclarations des Aubert au téléphone aux gendarmes passeront des jours plus tard, par le filtre, à l'écrit, du cap. Gras qui vient de découvrir un cadavre, connaît les lieux et a, sous les yeux, toutes les mesures précises ainsi que les croquis dressés. Il retranscrit en faveur de sa propre conviction qui lui dicte que l'endroit du cadavre et celui de l'interpellation coïncident.
Je ne suis pas non plus tellement convaincu, parce que s'il en était ainsi, il n'écrirait pas que M. Aubert a parlé d'un paquet. Il parlerait d'un enfant, ce qui effacerait toute trace de l'évolution de leur témoignage.

Quand ils disent qu'il voient Ranucci tirer un enfant, que celui-ci dirait d'une voix fluette : qu'est-ce qu'on fait ?

Tout là-dedans est pipeauté. La gamine se serait précipité vers eux. Ce que Aubert raconte aux gendarmes, je ne vois pas ce qui ne serait pas cohérent.

Le problème pour moi de placer les voitures beaucoup plus bas, de fait, fait que je ne comprends plus ce que représente la piste du chien : l'homme est remonté à pied depuis le tunnel, jusqu'à l'aplomb de l'endroit où se situe le cadavre, il a traversé la route 20 m plus haut (à mon avis il n'est pas monté dans une voiture, sinon quelqu'un l'aurait aperçu... Notamment Martinez qui prend cette route 15 minutes ou une demi heure après...
Mais si la simca est en bas, qu'est-ce qu'il fait là ? C'est long à pied, en plus vous me faites valoir qu'il fallait qu'il disparaisse de la scène ? Mais il vient de fait repasser devant sans précaution aucune et il marche au bord de la route pendant plus d'un kilomètre, au vu de tout le monde ?

Et pourquoi le chien ne reprend pas une piste qui redescendrait ?

Autrement dit : prétendre que les Aubert auraient complètement menti sur le lieu où ils voient la voiture de Ranucci relève pour moi du postulat... Bon ils mentent beaucoup c'est sûr mais là-dessus, je n'en comprends pas vraiment la cause. Et je ne comprends pas pourquoi lors de la reconstitution ils ne disent pas à la juge : non non vous vous trompez complètement, la voiture était en face d'une barrière... C'est vrai c'est plus compliqué que s'il étaient à côté du cadavre... Mais le problème c'est que cela complique tout d'une façon qui me semble assez excessive.

J'essaie de réfléchir aux conséquences de votre solution mais il y a quelque chose qui me paraît hasardeux dans l'affaire :

les Aubert descendent vraiment loin, un kilomètre plus bas, c'est de cet ordre et ils voient la voiture de Ranucci et pas celle du ravisseur, la simca, qui serait au moins en haut du chemin, sinon on la remarquerait.
Déjà, il y a cette réfutation qu'avec la gamine, il ne peut pas se permettre d'ouvrir une barrière. Sinon elle va se tirer...

Est-ce qu'ils voient un type s'enfuir. C'est une constante absolu de leur témoignage, que ce soit pour les gendarmes ou pour les policiers : quelqu'un s'enfuit.

Donc la gamine est tuée beaucoup plus haut, elle se serait enfuie ? Mais dans les conditions de cette partie de la route, il aurait bien trouvé à la rattraper.

Je préfère la Doria parce que là au moins, je suis sûr qu'au bout de 10 mètres, elle a disparu dans les taillis et là, pour la retrouver...

Admettons cependant qu'elle ait réussi à lui échapper, mais alors elle n'est pas sur la route, c'est trop à découvert. Et comment expliquer son trajet depuis la route jusqu'au talus ? Puisque de ce fait elle se retrouve avancer dans l'autre sens, sur un chemin qui se situerait plus haut...

Ce qui m'ennuie dans toutes ces hypothèses, c'est que l'on a plus rien pour s'accrocher.

Quand je propose la Doria, je m'appuie sur la caractéristique de la piste suivie par le chien. Je me sers du fait que la gamine venait de la route et la traversait


En conclusion : je n'ai pas le désir de changer le scénario que je propose parce qu'il me semble coller avec ce dont on dispose.
Simca garée dans la Doria : ok la gamine peut s'enfuir et se réfugier dans les taillis.
Piste du chien : l'homme est allé dans le tunnel mais pas à pied sinon le chien aurait cherché la piste qui menait au tunnel. Il part du tunnel et il remonte, et il croise l'endroit du crime.
Aubert laz voiture de Ranucci, tous seraient au même endroit...

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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