Évidemment sans Jpasc c'est moins drôle......, même si ça fait pas avancer le scimlblick....
bon il n'est pas là pour se défendre donc bien loin de moi.................
Ai-je bien compris, Jpasc le 18 mars?
Citation :
Je reste toujours sceptique sur la retranscription par le capitaine Gras du soi disant appel téléphonique de M Aubert le 5 juin. Je me demande s'il n'a pas fait une libre interprétation.
J'avoue ne toujours pas comprendre l'intérêt pour les Aubert ce 3 juin 74 de s'arrêter à une gendarmerie pour signaler un accident à la Pomme et un délit de fuite puisque M Martinez a du leur dire qu'il irait porter plainte immédiatement après avoir remis en état son véhicule.
Mais admettons qu'ils l'aient fait et qu'ils se soient bien arrêtés à la gendarmerie de Roquevaire où un gendarme leur a dit qu'il transmettait l'information à la bonne gendarmerie. Ne serait ce pas cette démarche que M Gras a interprêté ensuite dans son PV de synthèse du 7 et 8 juin en chargeant bien sûr C Ranucci qui avait avoué le 6 ?
Est ce que M Gras a craint que M Aubert ait parlé d'un type s'enfuyant avec un gosse et que le gendarme de Roquevaire n'ait pas informé sa hiérarchie ?
d'où la présence d'un paquet pour éviter d'incriminer la gendarmerie et devoir répondre d'une erreur coupable ?
Ouais possible, donc résumons: les Aubert ont peut-être parler de paquet à un moment ou a un autre, mais il est aussi possible que Gras ait interprété leurs propos pour couvrir le manque de réaction de ses services...., c'est ça?
J'attendrais le retour de Jpasc.....
Voyons le reste:
Les démonstrations, ici, concernant la mise en cause du pantalon, du couteau, des griffures ne sont pas très convaincantes (euphémisme).....
Il reste le plan: Ce que les innocentistes oublient toujours c'est qu'à ce moment rannuci est dans une logique ….. d'aveux..., je sais c'est con mais il faut bien appeler un chat un chat. Après on peut discuter s'il avoue pour libérer sa conscience, s'il avoue par pression, épuisement …. torture, s'il avoue ne se souvenant plus, convaincu par les policiers mais il est un fait : il avoue.....
Voici ce qu'il dit dans son récapitulatif:
Citation :
« Voici M. et Mme Aubert », me dit le commissaire. Puis s'adressant à eux: « Le reconnaissez-vous ? - Oui, c'est lui ! » disent-ils.
« Je l'ai vu sortir de sa voiture, puis tirer l'enfant et s'enfuir dans les fourrés en grimpant le talus, je le reconnais ! » Version idem pour l'autre.
Aucune erreur possible, leur ton est des plus catégoriques; le choc que me firent ces paroles fut violent.
Le commissaire me fit sortir. « Vous avez raison, lui dis-je, c'est moi ! » Et j'acceptai de faire des « aveux ». Ceux-ci durèrent une heure ou deux, le temps de tout récapituler dans l'ordre et mettre sur papier. J'oubliai. L'on fit défiler devant moi des gens, des gosses, je crois que personne ne me reconnut, et d'ailleurs à ce moment je m'en foutais, j'étais complètement effondré.
Lorsque tout fut terminé, le commissaire sortit et revint un instant plus tard en tenant à la main un pull-over rouge vif. « C'est à vous ? me demanda-t-il. - Non, ce n'est pas à moi, lui dis-je. - Nous l'avons trouvé dans le tunnel. » II n'insista pas.
Dommage on ne peut pas faire appel à des experts psychiatriques mais bon passons, revenons au plan.
C'est vrai, il n'en parle pas deux ans plus tard, il est clair aussi que pour lui c'est bien l'endroit où les enfants jouaient, le lieu de l'enlèvement, il le dit et redit, croyons-le...... Pas de doute à ce sujet, ne compliquons pas ce qui est limpide …......
Alors de deux choses l'une, les policiers étaient très forts et ont fait en quelques heures un véritable lavage de cerveau …..........
Mais alors pourquoi ce silence une fois ses esprits retrouvés?
Moi je ne suis pas avocat, mais au procès, je conteste le plan à mort, je reste à Sainte Agnès, pas de témoin, pas de reconstitution, dans la merde qu'ils sont, impossible de m'emmener sur le talus, rien à battre de la champignonnière, zavaient pas qu'à........
Vous l'avez compris, le volet Ste Agnès est le point faible, le point friable de ce dossier, autant pour le talus faut serrer les fesses autant la rue d'Albe c'est du gâteau, un truc à balayer avec dédain......
Oui mais voilà il y a le plan.... non contesté.
Alors est-ce idiot de penser que la scène ne s'est pas passée comme avoué? ranucci cache quelque chose, la préméditation, la complicité, il cache aussi sa nuit marseillaise, les policiers le savaient pourtant.................