Z'allaient pas le taper à ce moment au risque de le contrarié et qu'il se ferme. Il consent à parler, il ne fallait pas l'interrompe. Il est évident que ces petits arrangements viennent de lui. Il est dans la logique de faire gober ce que les policiers lui ont soufflé : « tu l'as emmené promener, t'as eu l'accident, t'as perdu les pédales, tu ne voulait pas....., t'es pas un salaud ». C'est pourtant pas difficile à comprendre ça.

Impossible chère Madame, je suis Mor, moi tout seul.

Le Pull-over Rouge était le livre du doute, comme le dit l'auteur lui-même. Après le film de Drach, les camps se sont marqués, le fossé s'est creusé

Sur Perrault, je pense l'avoir entendu plusieurs fois manifester que vingt après, il était maintenant convaincu de l'innocence de Ranucci.

Il a quand-même été condamné pour avoir dénoncé en public une forfaiture après le rejet par la commission de révision de l'argument de la ligne ajoutée irrégulièrement sur le PV de saisie.

jpasc95, Mme Aubert a aussi dit qu'elle pouvait apercevoir le fuyard entre les arbres or cela n'est possible que dans le virage en épingle à cheveux.
De toutes manières, à partir du moment où on assume qu'il n'y a que 650 mètres entre La Pomme et le virage d'où les Aubert dirons avoir vu la 304 s'arrêter, qu'ils n'ont pas pu remonter l'avance qu'avait Ranucci sur un trajet aussi court, qu'il y a moins de 70 mètres depuis ce virage jusqu'à l'endroit présumé de l'arrêt, que les déclarations des Aubert ne pourront jamais coller dans un espace aussi réduit et que, lorsque que l'on veut défaire le doute en consultant le dossier, on n'y trouve aucune déclaration des témoins situant clairement l'endroit, on a seulement besoin des déclarations des Aubert à ce sujet pour comprendre comment s'est manifestée l'influence mystérieuse dont je parlais.

Quant au décalque que Ranucci aurait avalé sans broncher : oui c'est un mystère, Jean-Michel. Mais cela donne-t-il une explication logique et plausible à la présence de ce machin dans la procédure d'un accusé d'enlèvement et d'homicide sur enfant de moins de quinze ans ?

il faut vous rappeler que le 27 décembre 74, il dit qu'il n'est d'accord avec rien mais comme la juge n'en avait strictement rien à faire, elle a fait écrire ce qu'elle voulait au mépris de ce que le suspect avait à dire.
D'ailleurs, le lendemain, Ranucci fera envoyer un courrier à la tite demoiselle pour se plaindre qu'il n'a pas pu s'exprimer comme il le souhaitait.

Extrait du documentaire intitulé ‘’ le procès du viol’’ et diffusé le vendredi 07 mars à 23h10 sur France 3 :

La voix off :
Quand Anne et Arracelli [ Les deux touristes violées]apprennent que le juge d’instruction en charge de l’affaire est une femme elles sont rassurées.

Une des deux touristes violées :
« … Elle [Ilda Di Marino] est très froide, très désagréable, absolument pas en en empathie avec nous … »

Agnès Fichet, avocate de la partie civile au procès d’Aix en Provence en 1978 :
« … Elle [Ilda Di Marino] nous a posé des questions qui nous sont parues inouïes et blessantes … »

Une des deux touristes violées :
« … Elle [Ilda Di Marino] m’a dit : —‘’ Pourquoi vous voulez poursuivre ces hommes ? ’’ —. Alors je lui ai répondu
—‘’ Parce que ce n’est pas juste, parce qu’ils nous ont violés’’ —. Alors elle m’a répondu —‘’Vous savez la justice … ce qui est juste et ne l’est pas … !?!? ‘’—».

Christine Delphy, sociologue-mimlitante féministe :
« … La juge d’instruction leur a dit —‘’ … Mais vous avez dû bien consentir à un moment, autrement vous ne seriez pas là pour parler —‘’. Donc en fait, la seule façon dont elles auraient pu prouver qu’elles n’étaient pas consentantes, c’aurait été d’être morte … »

La voix off :
Et l’affaire est finalement requalifiées en simple ‘’ coups et blessures n’ayant pas entraînés une interruption de travail de plus de huit jours’’. Les violeurs sont libérés en attendant de comparaître devant un tribunal correctionnel entre un vol à l’étalage et un délit routier, au lieu de répondre de leur crime devant un jury d’assise.

oui c'est sûr, on sait tous que les flics, surtout marseillais et à cette période étaient des petits anges humanistes.
Vous sortez de l'oeuf ou quoi ?
A mourir de rire !

Imaginez donc ce qui a pu se passer la première fois que C Ranucci est passé dans le bureau de la jeune juge ... et les autres fois d’ailleurs.