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Le problème avec cette version est que pour que ce soit les gendarmes qui informent les Aubert, il faudrait que cela parte de Gras et que ce dernier soit convaincu qu'ils ont vu l'enfant vivant à l'endroit où le cadavre fut retrouvé. Or, ses PV ne vont pas du tout dans ce sens. Ils n'attribuent aux Aubert aucun rôle particulier dans la découverte du cadavre, en tout cas pas plus que celui accordé à Guazzone et ils démontrent que les Aubert furent incapables de décrire précisément l'endroit obligeant le capitaine à faire ratisser le bord du tronçon de route.
Il est donc beaucoup plus probable que les Aubert furent informés de ce qu'ils auraient dû voir par des policiers et non pas par les gendarmes.
Monsieur
Sauf votre respect vous racontez
absolument nimporte quoi. Relisez le PV du Capitaine Gras du 07 juin qui donne un rôle moteur à Mr Aubert qui par ses indications à 12h30 le 05/06 (cf page 2 du rapport) déclenche l'opération à 13h15 (cf page 3)
L'audition de Guazzone - qui s'était signalé spontanément la veille - a lieu à 15h55, c'est à dire 10 minutes après la découverte du corps de Marie Dolorès.
Demandez vous en revanche pourquoi ce rapport à deux endroits différents parlent des Aubert qui parle d'un homme qui "transporte" un paquet volumineux puis qui le "tire"….
Heu m'ssieu le respectueux, lequel des deux PV signé le 7 par le capitaine ? Bon d'accord, vous voulez dire la synthèse, non ? Alors, comme vous aimez la précision et détestez le n'importe quoi, je me permets de vous rappeler que c'est le PV 610/1. Et il dit :
Citation :
L’an mil neuf cent soixante et quatorze, le sept juin
Nous, Capitaine GRAS Maurice, Commandant la Compagnie , officier de police judiciaire, agissant en cette qualité.
[…]
Le 4 juin 1974 à 15 heures 10, ce témoin, M. Aubert Alain, demeurant à Toulon avait contacté téléphoniquement la gendarmerie de Roquevaire en indiquant que la veille vers 12 heures 30, il avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06, en bordure de la RN8bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.
[…]
Le même jour, à 17 heures, MR GUAZZONE Henri, propriétaire de la champignonnière située à 2 kms du carrefour de la Pomme, en direction de Marseille, informait spontanément la brigade de Gréasque que la veille à 18 heures, il avait remorqué à l'aide de son tracteur un véhicule "Peugeot 304", gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06 qui s'était embourbé dans une galerie.
[…]
Le 5 juin 1974, à 7 heures, les recherches en vue de retrouver le véhicule endommagé aux portières et l'aile arrière gauche , ou son conducteur, étaient reprises…
[…]
A 10 heures, M. Martinez, conducteur du véhicule accidenté, ayant déposé la plainte, avertissait téléphoniquement la brigade de Gréasque , que, venant d'avoir connaissance de l'enlèvement de la petite Rambla à Marseille le 3 juin , une heure et demie avant l'accident dont il avait été victime, il pensait qu'il pouvait y avoir une relation entre ces faits et que contrairement à ce qu'il avait déclaré dans sa plainte il pensait qu'un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur.
[…]
A 10 heures 30, afin d'avoir des précisions sur le lieu où le témoin avait aperçu le véhicule "Peugeot" arrêté en bordure de la RN8bis , la brigade de Gréasque alertait celle de Toulon, d'avoir à contacter Mr Aubert, afin qu'il se mette dès que possible en relation téléphonique avec Gréasque.
Madame Aubert pouvait enter en relation avec son mari qui, à 12 heures 30, donnait au commandant de brigade de Gréasque les précisions suivantes:
[…]
A environ un kilomètre du carrefour, à partir de la partie d'un virage, il apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux. L'homme était vêtu d'un pantalon foncé et d'une chemise ou d'un vêtement de couleur claire.
Ergo :
Guazzone a parlé de l'affaire aux gendarmes bien avant, c'est-à-dire la veille, d'être entendu formellement, comme les Aubert d'ailleurs.
Le rôle moteur des Aubert est singulièrement grippé puisque les gendarmes les appellent mais doivent se résigner à ratisser le tronçon de route en partant du carrefour.
Quant au paquet tiré, c'est pourtant facile. De la même manière que l'évaluation de la distance que font les Aubert qui est de 1 à 2 km à l'Évêché est fixée à 1 km par l'esprit rationnel d'un gendarme qui vient de tout mesurer et à trouvé 600 mètres, le transport du paquet s'accorde maintenant avec le PV de police et laisse une place à une possible erreur d'interprétation de la conversation téléphonique avec le témoin. C'est tout ce qu'a bien voulu céder le capitaine à ceux qui avaient déjà pourri le dossier.
C'est vous qui accusez Gras de forfaiture sans preuve. Ce n'était peut-être pas un lynx mais lui au moins, n'a rien décalqué.
La prochaine fois essayez de me poser une question concrète si vous voulez une réponse. Gardez les pavés pour votre mur chez Zucky.