Citation :
--- casimir répond
La forme et le fond de ce post de casimir m'appellent à réagir.
Insupportable d'accepter que l'expresssion d'une opinion contraire soit qualifiée d'
élucubration.
Insupportable d'accepter que rechercher la vérité puisse relever d'un
prétexte fallacieux.
Insupportable d'accepter les généralisations comme si elles avaient été exprimées par quiconque :
- que les policiers
ne cessent de taper sur les gens. Qui a dit cela ?
- que les policiers, gendarmes, magistrats, témoins mentent
toujours. Qui a dit cela ?
- Que RC et sa mère disent
toujours la vérité. Qui s'est mouillé à ce point ?
- que RC n'a
jamais eu
une seule pensée pour la petite ? Qui le sait ?
Ce qui m'étonne c'est que Casimir ne fasse pas référence à Gérard Bouladou. Mais peut être ce dernier ne souhaite t il pas qu'on en fasse trop à son égard.
Sur les autres points de ce post :
- Les évidences dans l'affaire ranucci sont peu nombreuses. Il a eu un accident le 3 avril 74 au carrefour de 'la Pomme' à Peypin dans les BdR. Sa voiture a été vue quelques minutes après arrêtée sur le bord de la nationale, à proximité du lieu où on a retrouvé le corps de la petite MDRambla. On a revu ranucci et sa voiture enlisée dans une galerie de la champignonnière quelques centaines de mètres plus loin.
Ranucci arrêté le 5 juin 74 chez lui à Nice, a passé des aveux à l'Evêché à Marseille en cours de sa garde à vue, indiquant notamment qu'il avait jeté et enfoncé le couteau dans la tourbe. Il a confirmé ces aveux devant la juge d'instruction et les experts, avant de les contester, affirmant qu'il n'avait fait que reconnaître ce qu'on lui présentait comme évident.
Mais quand il a souhaité revenir sur ses aveux, la juge , comme son successeur, ont souhaité clore le dossier en l'état.
- Le Dr Vuillet à l'issue de la garde à vue le 6 juin a noté que Ranucci présentait "une ecchymose
récente à l'oeil gauche", mais on ne s'est pas posé trop de questions... Pourtant le Dr Vuillet conclut "l'examen du sujet entièrement dévêtu n'a pas permis d'observer
d'autres traces... attribuables à une scène de lutte ou à des sévices au cours de la garde à vue". C'est sans doûte le Code Pénal qui oblige à évoquer d'éventuels sévices ? Il est vrai que l'on peut se faire mal tout seul...
- Silence de Mme di Marino : on a vu dans l'affaire d'Outreaux qu'une instruction mal menée pouvait entraîner des conséquences dramatiques pour les personnes et très graves pour l'Etat (sur les plan moral et financier), et n'avoir aucune conséquence fâcheuse pour le magistrat fautif. Concernant Mme di Marino, le "Droit de réserve" (invoqué par Casimir) ou "Devoir de réserve"(invoqué par M.Fratacci pour la police), garantissent à certaines catégories professionnelles des droits totalement exorbitants qui les placent au dessus des lois et des responsabilités personnelles à titre civil. C'est préoccupant en démocratie. Le problème c'est que, avec la loi Perben, on s'attaque aux fautes des avocats avant de se préoccuper de celles des juges. Mais il ne s'agit pas de tous les juges dans toutes les affaires...
- il n'y a que casimir pour pouvoir nous dire que M.Viala a pris quelques jours de
détente alors que son fils venait de mourir... Il faut oser !
- Quant à l'attitude de Giscard par rapport à la grâce, ce qui pose gravement question, ce sont les commentaires que lui-même en a fait dans ses mémoires. Ce qui a fait déborder le vase c'est l'affabulation dont il a fait preuve l'an passé devant les journalistes du Monde2. On avait cru en 74 que Valéry Giscard d'Estaing était contre la peine de mort... Mais il y avait aussi P.Henry, M.Poniatowski, M.Gicquel... et pas mal d'électeurs.
La plupart des personnes présentes sur ce forum acceptent de partager avec d'autres leurs points de vue et leurs idées. Certains cependant se prétendent détenteurs de la vérité établie, voire de l'évidence, et se permettent d'invectiver les autres posters, y compris parfois sur leur orthographe... et de leur faire la leçon.
C'est lassant..., M.Casimir.