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son analyse psychanalytique pourrait être valable si Ranucci avait présenté des signes avant coureurs d'une possible dérive pédophile ou psychopathique. Pour ceux qui connaissent l'affaire, on sait que ce n'est pas le cas...
D'ailleurs, l'expertise psychiatrique du 10 décembre 1974 indique que Ranucci ne présente aucune anomalie mentale ni de caractère dangereux en situation de stress ou de forte émotion.
le pb de cell est qu'il ne connait pas bien l'affaire dans tous ses aspects donc il se trompe dans son analyse.
"Ranucci ne présente aucune anomalie mentale ni de caractère dangereux en situation de stress ou de forte émotion."
Excellent, il faut avoir une anomalie mentale pour commettre un meurtre maintenant !
bin oui je crois que c'est une sorte de préambule quand on est un peu honnête intellectuellement sinon nous serions tous des assassins d'enfants sans scrupule.
C'est quand même étonnant que vous soyez incapable de comprendre cela.
Dans cette affaire, nous avons un jeune homme de 20 ans qui a enlevé et tué une petite fille.
Donc, à vous lire, chacun d'entre nous, même sain d'esprit peut commettre ces deux choses ?!
je vous laisse patauger dans cette marmelade intellectuelle. Personne n'y croit.
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1)L'examen du sujet révèle-t-il chez lui des anomalies mentales ou psychiques? Le cas échéant les décrire et préciser à quelles affections elles se rattachent
non ont répondu les experts psychiatres
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2)L'infraction qui est reprochée eu sujet est-elle ou non en relation avec de telles anomalies?
non
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3) Le sujet présente-t-il un état dangereux?
non
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4) Le sujet est-il accessible à une sanction pénale ?
oui
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5)Le sujet est-il curable ou réadaptable ?
oui
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6)Le sujet était-il en état de démence au sens de l'article 64 du Code Pénal eu moment des faits?
non
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Conclusions :
"je l’ai empêchée de crier en lui serrant le cou avec ma main gauche.. l'enfant se débattait.. je vous précise que tout est confus dans ma mémoire parce que les choses se sont passées très vite… j'ai pris un couteau automatique qui se trouvait dans la poche de mon pantalon.. j'ai ouvert ce couteau en appuyant sur le bouton et j'ai frappé la petite à plusieurs reprises... à partir de cet instant je n'ai plus rien vu et je ne savais plus ce que je faisais… »
ah toujours ce bon vieux recours aux aveux extorqués qui permettent d'un coup de baguette magique d'effacer tous les incohérences de l'accusation.
au diable les manquements graves de l'enquête, on s'en fout puisqu'il a avoué !
Votre esprit vagabonde encore dans l'esprit de cette époque bénite où les policiers et la justice pouvaient faire ce qu'ils voulaient des citoyens surtout des petits cons de 20 ans.
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L'émotion, portée au paroxysme, submerge la conscience et libère les instincts les plus primitifs; dans un tel état la pulsion sexuelle dont nous avons établi qu'elle était certainement présente, bien que tenue en respect, peut se transformer en pulsion de meurtre.
Les psychologues unanimes, admettent l'étroite parenté et pour certains même l'identité d'origine entre l'instinct sexuel et l'agressivité.
Il est donc certain que, lorsqu'il tua l'enfant et s'acharna sur elle, RANUCCI était en proie à un état émotionnel intense, que les premiers coups portés ont accru, rendant confus le souvenir de la fin de la scène.
La question se pose dès lors de savoir si un tel état de dérèglement émotionnel est pathologique.
Elle ne peut recevoir qu'une réponse négative.
L'émotion est un phénomène normal. Tout homme y est sujet. Dans l'immense majorité des cas, elle peut être maintenue sus le contrôle du la volonté, au moins jusqu'à un certain point puisque couramment on entend regretter des propos ou des gestes commis sous l’empire de l'émotion.
Dans le cas présent, un concours de circonstances a provoqué une accumulation d'émotions successives.
Si, au terme de cette accumulation, l'inculpé a littéralement perdu le contrôle de ses actes, il pouvait, aux stades précédents, mettre fin à cette escalade, d'abord en ramenant plutôt l'enfant chez elle, puis en s'arrêtant au moment de l'accident, acceptant alors de prendre ses responsabilités, ce dont il n'avait pas le courage, enfin en répondant à l'invite de Mr AUBERT qui l'avait rejoint sur la route;
Sans doute peut on dire que l'examen psychologique a décelé chez RANUCCI une émotivité supérieure à la moyenne.
Elle demeure cependant dans les limites de la normale.
Les données cliniques permettent en effet de penser que nous ne nous trouvons pas en présence d'un sujet marqué par une émotivité maladive.
Les tests, la lecture des faits montrent qu'il est capable après les moments de désarroi - de se dominer, de se contre, et de se défendre.
RANUCCI demeure, à travers les successifs entretiens, lucide et vigilant.Il n'y a chez lui nul indice d'un état anxieux durable. Nous dirons aussi que le réflexe oculo-cardiaque est normal, ne s'orientant ni vers une vagotonie ni vers une sympathicotonie. La tension émotionnelle nous parait ici un élément singulier, inhabituel, mais non anormal.
Sans doute aussi peut-on rappeler que du fait d'une éducation défectueuse, il a gardé une personnalité immature, une conscience morale mal intégrée et sans vigueur.
De telles particularités sont malheureusement fréquentes.
Elles constituent des traits de personnalité que l'on peut prendre en considération pour comprendre le mécanisme psychologique des faits, mais elles ne peuvent être considérées comme des anomalies pathologiques.
En conséquence en nous référant aux termes de la 2eme question posée dans notre mission il n'y a aucune relation à admettre entre les actes et les anomalies.
Il n'était pas, au moment du détournement de la mineure et au moment de l'homicide volontaire, en état de démence au sens de l'article 64 du Code Pénal.
De ce fait on peut estimer - en restant dans le domaine psychiatrique qui est le notre - que l'inculpé ne présente pas d'état dangereux, puisqu'il n'est pas justiciable d'une thérapeutique ni d'une mesure de placement.
Il nous parait accessible à une sanction pénale car il est capable de comprendre la valeur de ses actes et d'en apprécier les conséquences pénales.
Enfin sa réadaptabilité peut être envisagée.
Le jeune âge, l'absence d'antécédents "légaux", le bon niveau intellectuel représentent des éléments favorables dans la perspective d'une réinsertion sociale éventuelle. "
Toutes ces arguties psychiatriques pourraient s'appliquer s'il était seulement prouvé que Ranucci était un pédophile avéré. Or, ce n'est pas le cas.
Je comprends bien que vous voulez absolument que Ranuci soit le meurtrier alors je vous rappelle le fameux triptyque auquel je tiens beaucoup et que vous détestez par dessus tout :
- qui a vu C Ranucci à la cité ste-Agnès le 3 juin entre 11h et 11h30 ?
- qui a vu un coupé Peugeot 304 à la cité ste-Agnès même jour et même heure ?
- qui a remarqué la présence d'un enfant dans le 304 au moment de l'accident au carrefour ?
à ces 3 questions une seule réponse s'impose : PERSONNE !!!
Il faut aussi s'interroger sur le comportement de Ranucci, le soi disant criminel, après l'acte. Et là non plus, rien ne colle avec le comportement "normal" d'un meurtrier même occasionnel.
Ranucci avait, selon les psychiatres, une intelligence normale. Or, je maintiens que les heures qui ont suivi l'homicide montre que l'on a plutôt affaire à un débile profond qui a tout fait pour se faire prendre.