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Message non luPosté :29 juil. 2005, 22:01 
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En fait, il confond la portière avec l'aile, c'est l'aile arrière qui est enfoncée, la portière est enfoncée aussi, mais beaucoup moin.
quel boulot, gihel.... mais commr c'est intyéressant !


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 12:51 
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Bonjour a tous,

Je suis en train de livre l'ouvrage be Bouladou. Je ne participe que tres rarement sur ce forum, mais je le lis avec beaucoup d'attention.

Comme vous tous, j'ai lu le Pull Over rouge, qui est ecrit avec un style incomparable. J'ai aussi vu le film de Michel Drach. Et je dois dire que pendant toutes ces annees j'ai voulu croire en l'innocence de Ranucci.
Bouladou nous a demande d'oublier Perrault et Drach juste le temps d'ecouter ce qu'il a a dire. Perrault est un prodige du roman, et qui plus est , un familier du plaidoyer. son talent d'ecrivain est incontestable.

Gerard Bouladou, en revanche, est un policier. Mon pere a passe pratiquement toute sa carriere dans la police Marseillaise (il n'etait pas implique dans cette affaire). Il m'a cependant soutenu qu'il etait coupable et que le livre de Perrault ne fait entendre que la voix de la defense. Le parrain de mon pere, lui aussi ancien policier, m'a dit un jour sans hesitation: "Il l'a tue la petite, mais je ne l'aurais pas condamne a mort, ce n'etait qu'un gamin". Les faits sont les faits. Il faut arreter a croire a une machination. Donc lorsqu'ils disent que Ranucci n'a pas ete frappe pendant son interrogatoire, j'ai tendance a les croire. De plus, je sais que parfois les methodes employees sont helas parfois expeditives, mais lorsque l'on a un assassin d'enfants et toute la presse derriere la porte, je ne pense pas qu'il y ait interet a frapper son prisonnier...

Mr Bouladou presente les faits tels qu'ils sont, et comme nous, il a voulu chercher la verite. Ce n'etait pas pour nourrir sa conviction que Ranucci etait coupable. Il avait aborde le sujet l'esprit neutre. Et les entretiens qu'il a eu avec les principaux protagonistes tiennnent la route. Meme Gilles Perrault l'a avoue, c'est difficile d'obtenir une copie conforme d'une conversation sur proces-verbal, et lorsque par exemple il est mentionne que le conducteur paraissait seul a bord, il ne faut pas oublier que la police avait en tete un accident de la route, pas un meurtre d'enfant!

Je ne suis pas encore convaincue a 100% de sa culpabilite, mais la balance a commence a penche dans ce sens!

Amicalement,

Sandra


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 12:52 
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Nice Matin

"Vous mentez !"
criait le témoin exaspéré par les dénégations de Christian Ranucci meurtrier de la petite Marie-Dolorès

MARSEILLE. - « Vous mentez ». Mme Aubert, confrontée pour la seconde fois avec Christian Ranucci, le témoin numéro 1 dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Marie-Dolorès, sait qu'elle dit la vérité. Les policiers présents savent qu'ils sont parvenus à un point de rupture dans le mécanisme de défense du suspect qu'ils interrogent depuis 15 heures.
- « Vous mentez, non seulement je vous ai bien vu, mais, en descendant de la voiture alors que mon mari vous poursuivait, vous tiriez par le bras une fillette et j'ai entendu les paroles de l'enfant. Elles restent gravées dans ma mémoire. Elle vous a dit : « Où va-t-on ? Qu'est-ce que vous allez faire de moi ? »
Ranucci, qui avait jusque-là tenu tête aux enquêteurs, s'affole, balbutie quelques paroles incompréhensibles, puis il s'effondre.
Je poursuis l'examen de ces articles de Nice-Matin. Celui-ci est signé de Pierre-François Leonetti, mais la question pourrait rester posée de savoir s'il était lui-même dans les locaux de l'évêché. La veille on le sait, il était avec Mme Mathon et un photographe du journal, à regarder la voiture avant qu'elle ne soit saisie par les enquêteurs de Marseille. Il est bien possible que le lendemain matin, il se soit rendu à l'Evêché pour obtenir d'autres informations.

Je me pose la question puisque les propos qui sont rapportés sont assez précis. De qui les tient-il ? Encore une fois des enquêteurs, ou peut-être des collègues. Mais ils semblent provenir d'une source très proche de l'enquête comme on dit. Et ils ne laissent pas de surprendre : Mme Aubert prétend que Ranucci tirait l'enfant par le bras.
Ce n'est pas du tout ce qu'elle dit aux enquêteurs dans son PV, elle dit aux enquêteurs qu'il faisait descendre la gamine et qu'elle n'était pas effrayée.

Ensuite, le dialogue est incroyable : qu'est-ce que vous allez faire de moi ? aurait dit la gamine à Ranucci. Donc elle est effrayée. Donc Madame Aubert n'a pas dit du tout ce qui est retranscrit dans le PV de son audition. Elle a dit autre chose, de beaucoup plus inquiétant.

Et là se pose une question : pourquoi n'est-elle pas intervenue ? Mais enfin ? Ranucci n'était pas armé (a part le cran d'arrêt qu'on lui fourre dans la poche in petto).
Citation :
- Je ne comprend pas, répète-t-il plusieurs fois, avant de passer aux aveux complets.
Il reconnait tout : l'enlèvement de Marie-Dolorès Rambla et le meurtre de cette enfant de 8 ans. Il avait auparavant avoué être l'auteur de l'accident de voiture qui a causé sa perte. « Mais, disait-il, il n'y avait personne, à ce moment-là, à mes côtés ».
On comprend dés lors que Ranucci ne comprenne pas. Tout ce qui se déroule devant lui est absurde. Ranucci reconnaîtrait donc avoir entraîné la gamine dans les fourrés, mais il ne dit pas : oui je vous ai vu. Donc résumons : madame Aubert prétend avoir vu Ranucci à quelques mètres, mais Ranucci lui, n'aurait rien vu.

Alors je dois dire que ce problème est si aigu que Gérard B. jamais à court d'explication nous en propose une : si Ranucci n'a pas vu les Aubert arriver en voiture et s'arrêter à quelques mètres de lui alors que dans le même temps il avait peur d'être repéré et que c'est pour cela qu'il a balancé 15 coups de couteau, c'est qu'il était aveuglé par un "raptus criminel".

Le problème, c'est que l'enquête n'évoque jamais cette hypothèse. Et d'ailleurs ne se pose jamais le problème, ne se pose jamais la question.

La véritable question, c'est : est-ce que le journaliste a inventé ce dialogue ? l'a-t-il déformé ? Inventé : pas possible, il faut bien que quelqu'un lui rapporte les raisons pour lesquelles soudain, Ranucci se met à avouer ce qu'il niait depuis 15 heures.

Déformé ? En fait non plus dans la mesure où l'on comprend que les enquêteurs tentent de démontrer que c'est bien Ranucci le ravisseur et donc qu'il a une véritable attitude de ravisseur : c'est-à-dire qu'il force lagamine. Eton cache aux journalistes que ce n'estpas cela qui est écrit : il est écrit qu'il partait en ballade avec elle, qu'elle n'est pas effrayée, qu'elle monte sur le talus de son plein gré.

Tout cela est crédible bien sûr.

Citation :
Un moment de doute
Un instant, pourtant, au cours de la matinée d'hier on avait pu croire que Ranucci n'était pas l'auteur de ce meurtre horrible. Le petit frère de Marie-Dolorès, Jean Rambla, 6 ans, qui avait assisté à l'enlèvement lundi matin alors qu'il se trouvait avec sa soeur dans le parc de la cité Sainte-Agnès, à Marseille, où demeurent ses parents, n'avait pas reconnu en Ranucci l'inconnu qui lui avait demandé de rechercher son chien noir. En outre, mis en présence, dans la cour de l'hôtel de police, de plusieurs véhicules, dont la « 304 » de Christian Ranucci, il avait désigné une voiture appartenant à un policier qui n'avait aucun rapport avec la « Simca » dont il avait parlé le premier jour.

On a ici la démonstration mathématique que le journaliste prend ses sources auprès des enquêteurs. Et à ce moment, les enquêteurs sont bien embêtés. Depuis le début on parle d'une simca. Et on imagine très bien Pierre-François Leonetti dire aux enquêteurs : mais c'est bizarre, tous mes collègues : Roger Arduin, Alex Panzani, Pierre Berard etc... me disent que Jean Rambla a parlé d'une simca 1100. Ils me le disent tous. Et la voiture de ranucci c'est un coupé peugeot ? Expliquez-moi.

Réponse des enquêteurs : on l'a mis devant la voiture de Ranucci (on gomme le fait qu'il ne reconnaît pas dans le coupé accidenté la voiture qu'il a vu deux jours plus tôt à quelques mètres de lui) et il a montré une voiture qui n'a rien à voir avec la simca 1100 dont il avait parlé le premier jour.

Ce faisant les enquêteurs reconnaissent qu'il a bien parlé d'une simca 1100, que ce n'est pas seulement aux journalistes qu'il a dit cela, mais aux enquêteurs aussi.

Et ce sur quoi les enquêteurs n'insistent pas, c'est que l'enfant a désigné quoi : "une simca de type chrysler". Il a désigné la même marque, même si ce n'est pas la même voiture.


Citation :
Peu après, lors d'une première confrontation, M. et Mme Aubert, commerçants toulonnais, n'avaient pas, eux non plus identifié Christian Ranucci. Et leur témoignage était capital.
Alors Pierre-françois Leonetti a-t-il inventé cela ? Le fait que lors d'une première confrontation les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci ?

Impossible, les journalistes inventent pour combler un élément qu'ils ne possèdent pas, on invente un parc parce qu'on situe l'image de l'enlèvement de cette façon alors qu'on n'a pas été voir sur place à quoi ressemblait la cité Sainte-Agnès. Mais là, pouvait-il inventer cette confrontation négative ? Non, puisque tous les éléments du scénario par ailleurs sont complets : il a la scène de Mme Aubert dans le bureau accusant Ranucci, comme si elle l'avait reconnu. Scène précise s'il en est, qui suffira amplement à gaver l'appétit de ses lecteurs.
Or madame Aubert joue la comédie, madame Aubert ment à Ranucci, elle ne l'a pas reconnu la première fois où elle a été confrontée à lui.

Donc la première confrontation négative, elle existe bel et bien et ce sont les enquêteurs qui l'ont transmis à ce journaliste. Personne d'autre pouvait le faire.
Citation :
A 13 h 30, mercredi, M. Aubert téléphonait au conmmissaire Alessandra, chargé de l'enquéte, en lui disant notamment ceci :
« Lundi de Pentecôte, vers 10 h 30, j'étais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise au lieu dit « la Pomme », près de Gréasque. J'ai assisté à une collision de véhicules. L'auteur de l'accident, qui avait brûlé un « stop » et qui pilotait un « coupé Peugeot », prit la fuite. Je me lançai à sa poursuite. Au bout de quelques kilomètres le coupé stoppa, je vis le conducteur descendre et gravir la colline toute proche, il emmenait avec lui une petite fille. Mon épouse ne voulut pas que je suive à pied le chauffard, elle redoutait une bagarre. Je revins sur les lieux de l'accident pour communiquer au second automobiliste accidenté (M. Vincent Martinez, domicilié à Aups) le numéro minéralogique de la « Peugeot ». Ce dernier alla déposer une plainte pour délit de fuite à la brigade de gendarmerie de Gréasque. »
Là, le journaliste se trompe : le mercredi 5 à 13h30 Alain Aubert aurait appelé le commissaire Alessandra ?
Il n'a aucune raison de le faire. À ce moment là, il est en communication avec la gendarmerie de Gréasque. Donc, le journaliste attribue aux policiers ce qui relève en fait des gendarmes. Mais, à la lecture on voit bien qu'il s'agit du second coup de fil aux gendarmes, quelque peu maquillé pour faire coller au témoignage du 6.
Car en fait, le journaliste tient l'information des policiers, et, guéguerre oblige peut-être, on fait comme si les gendarmes n'avaient aucun rôle dans l'histoire des Aubert. Peut-être parce que l'on veut gommer les divergences de ce témoignage entre le 5 et le 6.

De même, on voit très clairement l'absurdité du témoignage Aubert, ce qui ne frappe pas véritablement le sens logique du journaliste : il y a quand même un problème : voilà des gens qui prétendent voir une gamine martyrisée par un adulte, qui ne font rien et qui, disent-ils : "craignent une bagarre" ? Mais une bagarre avec la gamine de 8 ans ? Une bagarre avec le type alors qu'il est avec une enfant ? Cela n'a pas de sens.
De même il est prétendu que les Aubert suivent la voiture et qu'ils la voient s'arrêter. Ce qu'ils ne disent jamais aux enquêteurs. En fait on fait comme s'ils n'avaient jamais perdu la voiture des yeux. Ce qui est rigoureusement impossible.
Alors voilà, ils ont vu une gamine enlevée par un homme et tout se finit en pipi de chat : par un délit de fuite.


Citation :
Le même short
M. Aubert ajoutait: « C'est seulement mercredi matin, en lisant le journal, que j'ai fait un rapprochement entre cet accident, le chauffard et l'enlèvement de la fillette, d'autant que l'enfant portait un short blanc, exactement comme Marie-Dolorès. »
L'article est intéressant parce qu'il démontre clairement où se trouve la supercherie. M. Aubert, tel que le rapportent les enquêteurs à ce journaliste, a vu qu'on parlait d'enlèvement dans le journal du mercredi matin. Et paraît-il, il aurait reconnu le short blanc de la gamine !!!!!
Déjà, il se trompe de date, le premier coup de fil d'Alain Aubert, il date du 4 !!!! Du mardi, pas du mercredi, autrement dit, les enquêteurs ont oublié de préciser au journaliste que Aubert avait appelé dès le mardi les gendarmes. M. Aubert découvre l'affaire dans les journaux dès le mardi.

Mais alors on ne comprend plus : quand M. Aubert téléphone la première fois aux gendarmes, le mardi, parce qu'il a entendu qu'on parlait d'un enlèvement : il ne dit pas qu'il a vu une enfant et qu'il a même reconnu le short blanc, exactement le même dit-il ?
Et les gendarmes ne se précipitent pas aussitôt pour le faire venir sur les lieux et se mettre à fouiller ? Ca ne marche pas cette affaire.

Et il est capable en quelques secondes de reconnaître "exactement" un short blanc mais pas de reconnaître s'il s'agit d'un garçon ou d'une fille ?

Citation :
Le commissaire Alessandra alerta alors les gendarmes de Gréasque qui découvrirent, à l'endroit même où M. Aubert avait vu s'enfuir le chauffard, le corps de Marie-Dolorès.
Pratiquement la jeune Marie-Dolorès est morte à quelques mètres de M. Aubert. « il est possible, ont dit les représentants de l'ordre, que si M. Aubert avait poursuivi Ranucci, il aurait pu sauver la petite Dolorès. Mais il n'est pas exclu qu'il aurait été lui-même victime du tueur qui semblait à ce moment-là au paroxysme d'une crise de violence ».
Et la supercherie continue allègrement. Les enquêteurs font croire qu'ils ont maîtrisé le processus depuis le début et le journaliste recopie fidèlement.

On sait ce qu'il en est en fait, ce sont les gendarmes que M. Aubert appelle, ce sont les gendarmes qui rappellent M. Aubert le 5, et ce sont les gendarmes qui décident le 5, de faire une battue. Et leur seul interlocuteur à ce moment là, c'est la juge d'instruction. Et les propos de M. Aubert sont vagues, la preuve, on ne le fait pas venir sur les lieux. Finalement les enquêteurs de la sûreté nous refont le coup de Jean Cocteau : "puisque ces évènements nous dépassent, feignions d'en être les organisateurs."

Alors on aboutit à cette absurdité, qui encore une fois ne frappe pas vraiment le journaliste : comment les Aubert ont-ils pu assister à quelques mètres d'eux à cette boucherie sans n'avoir entendu aucun bruit ?

Citation :
À propos de la personnalité de Christian Ranucci, le commissaire Jacques Cubaynes, chef de la Sûreté, a précisé : « Le caractère odieux et anormal de ce crime pose un problème. Mais je vous mets en garde quant à la tentation immédiate de juger ce comportement. Ce sera une affaire de spécialistes ».

« Je voulais la ramener »
La première confrontation n'ayant rien donné, les policiers décidèrent hier, en fin de matinée, de remettre à nouveau face à face Ranucci et Mme Aubert. On sait ce qu'il en advint.
En fait le commissaire Cubaynes masque le vrai problème : ce n'est pas le caractère odieux et anormal du crime qui pose problème, c'est le fait que le crime ne correspond pas du tout à la personnalité de Ranucci. Et il est clairement dit : on compte sur les psychiatres expert et la psychologue pour faire coller la personnalité de Ranucci avec le crime. Ce qui est tout de même une drôle de manière de faire des enquêtes.

Alors évidemment, le journaliste Pierre-François Leonetti insiste et nous raconte la même chose que ce que rapporte Gilles Perrault : on a présenté Ranucci aux Auberts selon les règles en tapissage, et ils ne l'ont pas reconnu, alors, fatigué, qu'ont fait les enquêteurs, ils ont mis Ranucci face à face avec les Aubert dans leur bureau, et hop, coup de baguette magique, cette fois ils le reconnaissent. C'est quand même formidable, on tire notre chapeau. C'est admirable.

En fait, tout cela est absurde, et le journaliste, s'il était consciencieux se dirait, tout de même, voilà bien une curieuse méthode de faire des confrontations. Ces témoins sont plus que bizarres, il ne le reconnaissent pas, et puis tout d'un coup, ils changent d'avis.


On est surpris que le journaliste ne le soit pas.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 13:16 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
Bonjour a tous,

Je suis en train de livre l'ouvrage be Bouladou. Je ne participe que tres rarement sur ce forum, mais je le lis avec beaucoup d'attention.

Comme vous tous, j'ai lu le Pull Over rouge, qui est ecrit avec un style incomparable. J'ai aussi vu le film de Michel Drach. Et je dois dire que pendant toutes ces annees j'ai voulu croire en l'innocence de Ranucci.
Bouladou nous a demande d'oublier Perrault et Drach juste le temps d'ecouter ce qu'il a a dire. Perrault est un prodige du roman, et qui plus est , un familier du plaidoyer. son talent d'ecrivain est incontestable.

"Voulu croire" ? Vous croyez qu'il s'agitd'une affaire de croyance ou bien une affaire de réflexion ? Est-ce qu'il s'agit d'une religion ?

Perrault un prodige du roman ? Ce qu'il a écrit sur l'orchestre rouge, ce n'est pas du roman, il se veut entre historien et journaliste. Il rapporte des éléments vrais. Quand il interroge Madame Mathon pour connaître la personnalité de son fils pendant plusieurs jours tandis que Madame Di Marino l'a recue 1 heure dans son bureau ? Vous pensez que c'est du roman ? Quand il recopie les aveux, vous pensez qu'il fait du roman ? Quand il recopie des pièces du dossier ou qu'il va chercher des articles de journaux pour retrouver ce qui s'est passé lors du procès vous pensez que c'est du roman ?

Vous louez son talent d'écrvain, mais son talent d'enquêteur n'est pas mal non plus vous ne croyez pas ?
Citation :
Gerard Bouladou, en revanche, est un policier. Mon pere a passe pratiquement toute sa carriere dans la police Marseillaise (il n'etait pas implique dans cette affaire). Il m'a cependant soutenu qu'il etait coupable et que le livre de Perrault ne fait entendre que la voix de la defense.
C'est un point de vue. Mais Perrault justement dit qu'il n'a jamais pu avoir une explication de l'affaire par Paul Lombard. La défense a sa place, mais dans le livre il restitue le plus fidèlement qu'il peut la plaidoirie des parties civiles et celle de M. Viala, l'accusateur public. DOnc direqu'on n'entend que la vois de la défense, vous qui l'avez lu, vous savez bien que ce n'est pas vrai.

Je poserais une question à votre père si j'étais vous : est-ce que tes collègues étaient fiers de ce qu'ils avaient fait ? Est-ce que véritablement ils en étaient fiers ?

Citation :
Le parrain de mon pere, lui aussi ancien policier, m'a dit un jour sans hesitation: "Il l'a tue la petite, mais je ne l'aurais pas condamne a mort, ce n'etait qu'un gamin". Les faits sont les faits. Il faut arreter a croire a une machination.
Personne ne parle d'une machination. Michel Foucault disait lui qu'il s'agissait d'une paresse. On n'avait pas voulu trop se fatiguer.
Votre parrain est empli de certitudes. Mais ce qui est dommage c'est qu'on ne sait pas trop sur quoi elles se fondent.
Si ce sont sur les pièces que nous connaissons, on voit bien qu'elles sont truquées.
Il faudrait que votre parrain puisse vous donner des raisons valables au fait qu'on a rendu la voiture alors qu'on savait qu'on en aurait besoin pour lareconstitution, des raisons valables au fait qu'on a rajouté une mention "un pantalon de couleur sombre" sur le Pv de saisie, ce qui fait de cette pièce un faux en écriture publique.
Il faudrait qu'il puisse nous donner des raisons valables au fait que l'on décrit dans un PV récapitulatif un couteau alors qu'il n'est pas encore découvert.

Citation :
Donc lorsqu'ils disent que Ranucci n'a pas ete frappe pendant son interrogatoire, j'ai tendance a les croire. De plus, je sais que parfois les methodes employees sont helas parfois expeditives, mais lorsque l'on a un assassin d'enfants et toute la presse derriere la porte, je ne pense pas qu'il y ait interet a frapper son prisonnier...
Ranucci dit lui, qu'il a été frappé. Le directeur de clinique dans une autre affaire lui aussi dit qu'il a été frappé.
Citation :
Mr Bouladou presente les faits tels qu'ils sont, et comme nous, il a voulu chercher la verite. Ce n'etait pas pour nourrir sa conviction que Ranucci etait coupable. Il avait aborde le sujet l'esprit neutre. Et les entretiens qu'il a eu avec les principaux protagonistes tiennnent la route.
Ah bon ? Vous trouvez que cela tient la route quand M. Aubert prétend n'avoir jamais été en contact avec les gendarmes ? Vous croyez que cela tient la route quand M. Spinelli prétend qu'il s'est peut-être trompé parce qu'il avait le soleil de face alors qu'il l'avait dans le dos ? Vous croyez que cela tient la route quand le gendarme dit que le pull était sale et qu'on ne le reprend pas pour lui signaler que son chef avait dit le contraire au juge d'instruction ? Vous croyez que cela tient la route quand Christian Chardon prétend avoir été à deux endroits séparés de trente kilomètres en même temps ?

Quant à "l'esprit neutre", vous avez tout de même une curieuse conception de ce qu'est un esprit neutre.
Citation :
Meme Gilles Perrault l'a avoue, c'est difficile d'obtenir une copie conforme d'une conversation sur proces-verbal, et lorsque par exemple il est mentionne que le conducteur paraissait seul a bord, il ne faut pas oublier que la police avait en tete un accident de la route, pas un meurtre d'enfant!

Je ne suis pas encore convaincue a 100% de sa culpabilite, mais la balance a commence a penche dans ce sens!
Alors si ce n'est qu'une affaire de balance...

Gilles Perrault n'avoue rien, il signale la question de la lecture d'un PV qui est le résumé transcrit par les enquêteurs d'une conversation. "Le conducteur paraissait seul à bord", lorsque le gendarme transcrit cela (pas le policier), il a en tête non pas seulement un accident de la circulation, mais aussi un délit de fuite, et s'il y avait plusieurs personnes dans le véhicule, elles seraient concernées toutes les deux par le délit de fuite. Elles sont deux à s'enfuir. Donc la mention n'est pas anodine, même dans le cas d'un simple délit de fuite.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 13:40 
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Citation :

(...) Je poursuis l'examen de ces articles de Nice-Matin. Celui-ci est signé de Pierre-François Leonetti (...)
---------
casimir :
"J'ai écrit et réécrit à plusieurs reprises que le journaliste se nommait Paul-François Léonetti...
... Et toi, gihel, "après avoir poursuivi l'examen des articles de "nice-matin", tu le nommes à chaque fois Pierre-François Leonetti.

S'agit-il d'une autre personne ?
D'un jumeau ? D'un double ? D'un clone ?
Ce nouvel arrivant est-il le résultat d'un nouveau complot ourdi par la police ou la gendarmerie pour semer le trouble ?
D'une basse tentative de Giscard d'Estaing pour noyer le poisson (à défaut de tuer des ours) afin de s'octroyer les suffrages de la vox populi ?
D'un énième revirement des témoignages des Aubert ?
D'un coup bas de la juge Di Marino ?
D'une bévue du Capitaine Gras ?
De manigances machiavéliques de journalistes, payés ou sponsorisés par le Pouvoir en place, la Justice, les avocats de l'accusation, l'Evéché, la Gendarmerie, les Trois Suisses, les Slips "Trois Petits Bateaux", le consortium des trépanés de l'os iliaque, du Front de Libération de la Nouvelle-Zemble, de la Ligue anti cachou, du Syndicat des rats crevés de la Meuse ?

J'attends avec impatience ta réponse...
A moins que tu ne te sois trompé... une nouvelle fois..

_________________
Casimir


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 13:40 
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Ranucci dit lui, qu'il a été frappé. Le directeur de clinique dans une autre affaire lui aussi dit qu'il a été frappé.
Interessant. Pourriez-vous m'en dire plus?

Dans quel interet Dr Vuillet aurait-il menti? Je suis tres confuse, j'espere que vous allez m'eclairer Mr Gihel.

Je trouve regrettable de se faire incendier a chaque fois que quelqu'un mentionne la probable culpabilite de Ranucci. Nous somme tous des adultes responsables et civilises essayant de faire la lumiere sur une bien triste affaire criminelle.

Bien a vous,


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 14:05 
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Oui je me suis trompé, j'ai transformé son prénom de Paul-François en Pierre-François, qu'il veuille bien m'en excuser, ben oui, mais c'est bien connu, il n'y a que les juges et les enquêteurs qui ne se trompent jamais.

Mais ce n'est pas l'essentiel de ce que j'ai écrit, l'essentiel, c'est qu'un très bon journaliste de Nice-Matin informe ses lecteurs que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci lorsqu'ils ont été placé devant lui en tapissage. Et qu'il est assez crédible lorsqu'il mentionne ce fait parce qu'il semble assez évident qu'il tient cette information des enquêteurs eux-mêmes.



Par ailleurs:

Christian Ranucci a dit lors de son procès qu'il avait subi le supplice vietcong, qu'on lui avait frappé sur la tête toujours au même endroit pour lui faire perdre conscience de ce qu'il était et de lui faire avouer. Voilà. Et ce n'est pas parce que le docteur Vuillet ne mentionne pas des coups qu'ils n'ont pas été donnés. C'est la technique de l'nnuaire : ne pas laisser de trace.

La mère de Christian Ranucci dit qu'il avait la tête enflée et un regard hagard, c'est bien parce que l'interrogatoire n'avait été en fait qu'une conversation de salon.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 14:22 
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Bouladou nous a demande d'oublier Perrault et Drach juste le temps d'ecouter ce qu'il a a dire. Perrault est un prodige du roman, et qui plus est , un familier du plaidoyer. son talent d'ecrivain est incontestable.
C'est une analyse sympathique, à ce le je rajoute que les intentions sont nobles...


Citation :
Gerard Bouladou, en revanche, est un policier. Mon pere a passe pratiquement toute sa carriere dans la police Marseillaise (il n'etait pas implique dans cette affaire). Il m'a cependant soutenu qu'il etait coupable et que le livre de Perrault ne fait entendre que la voix de la defense. Le parrain de mon pere, lui aussi ancien policier, m'a dit un jour sans hesitation: "Il l'a tue la petite, mais je ne l'aurais pas condamne a mort, ce n'etait qu'un gamin".
Merci d'être claire sur votre position personnelle.

Il est vrai que le plaidoyer de Gilles Perrault n'est pas à charge et à décharge... C'est la différence entre un plaidoyer et une instruction judiciaire... Et l'instruction, elle, ne fut menée qu'à charge, ce qui constitue un manquement extrêmement grave à la Loi.


Citation :
Les faits sont les faits. Il faut arreter a croire a une machination.


Quand vous lisez page 88 du livre de Gérard Bouladou "Lorsque CR fut interpellé et qu'il fut établi qu'il avait enlevé la fillette avec son coupé 304 gris métallisé, Eugène Spinelli revint au commissariat...", vous commencez à doûter qu'on ait eu besoin de faits pour se forger une conviction définitive...
Vous vous rendez compte : la culpabilité de ranucci établie trois jours après les faits...

La destruction qui suit du témoignage de M.Spinelli montre les efforts exercés pour modifier ce témoignage, et puis finalement l'éliminer, puisque M.Spinelli, absent de la reconstitution et de l'instruction, ne reviendra qu'au procès, cité par la défense...

Citation :
Donc lorsqu'ils disent que Ranucci n'a pas ete frappe pendant son interrogatoire, j'ai tendance a les croire. De plus, je sais que parfois les methodes employees sont helas parfois expeditives, mais lorsque l'on a un assassin d'enfants et toute la presse derriere la porte, je ne pense pas qu'il y ait interet a frapper son prisonnier...
On n'a toujours pas d'explication sur l'ecchymose récente à l'oeil de CR, notée par le Dr Vuillet lors de l'examen médical de fin de garde à vue...

Citation :
Et les entretiens qu'il a eu avec les principaux protagonistes tiennnent la route.


Mais Gérard Bouladou n'en tire pas toutes les conséquences :

Je regrette beaucoup qu'il n'ait pas reproduit le compte rendu de l'entretien avec Jean Rambla... L'intervention de JR sur TF1 "Assez! Basta! de toute façon on ne le fera pas sortir de terre" aurait mérité un commentaire. Or nous n'avons qu'une paraphrase des propos tenus par JR à Gérard Bouladou...

Page 325, A.Aubert explique qu'il a vu "les montures noires, les grosses lunettes (que ranucci) portait dans la voiture et que (Aubert) a vues sur son viasage quand il l'a tourné"

Cette observation, ce ne peut être qu'au moment de l'accident. Ce qui expliquerait que connaissant son visage, Aubert à l'Evêché ne reconnaisse pas Ranucci en tapissage, l'allure étant différente de celle de l'homme sur le talus, mais reconnaisse son visage avec les lunettes.


Citation :
Je ne suis pas encore convaincue a 100% de sa culpabilite, mais la balance a commence a penche dans ce sens!
Franchement le livre de Gérard Bouladou apporte quelques éléments qui précisent le contexte, mais aucune preuve de la culpabilité. Le problème de cette affaire, c'est qu'il n' y a jamais eu de preuve matérielle de la culpabilité de CR.

Je crois aussi que Gérard Bouladou est en mission... ce qui n'a rien de déshonorant. Après l'échec de la tentative de Fratacci, la chaîne judiciaire aurait bien besoin d'un pare-feu à une nouvelle demande de révision.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 14:29 
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Christian Ranucci a dit lors de son procès qu'il avait subi le supplice vietcong, qu'on lui avait frappé sur la tête toujours au même endroit pour lui faire perdre conscience de ce qu'il était et de lui faire avouer. Voilà. Et ce n'est pas parce que le docteur Vuillet ne mentionne pas des coups qu'ils n'ont pas été donnés. C'est la technique de l'nnuaire : ne pas laisser de trace.

La mère de Christian Ranucci dit qu'il avait la tête enflée et un regard hagard, c'est bien parce que l'interrogatoire n'avait été en fait qu'une conversation de salon.
D'accord nous savons cela, mais alors pourquoi Dr Vuillet a affirme qu'il n'avait subi aucun sevice lors de son interrogatiore. Et qui est cette personne dont vous nous parlez dans un precedent post qui affirme que Ranucci a ete torture? Ranucci en a-t-il parle a ses avocats? Tant de questions qui restent sans veritable reponse...

Amicalement,

Sandra


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 14:29 
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Je trouve regrettable de se faire incendier a chaque fois que quelqu'un mentionne la probable culpabilite de Ranucci. Nous somme tous des adultes responsables et civilises essayant de faire la lumiere sur une bien triste affaire criminelle.

"probable" : qui a beaucoup de chance de se produire, vraisemblable C'est insuffisant pour condamner un prévenu...

Mais vous avez raison, nous sommes la pour échanger, et dans la décence des propos.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 14:43 
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Je crois aussi que Gérard Bouladou est en mission... ce qui n'a rien de déshonorant. Après l'échec de la tentative de Fratacci, la chaîne judiciaire aurait bien besoin d'un pare-feu à une nouvelle demande de révision.
Merci Webrider, vos commentaires sont tres valables et interessants, notamment ce que vous dites au sujet de l'instruction.

Amicalement,

Sandra


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 16:36 
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casimir :
"J'ai écrit et réécrit à plusieurs reprises que le journaliste se nommait Paul-François Léonetti...
... Et toi, gihel, "après avoir poursuivi l'examen des articles de "nice-matin", tu le nommes à chaque fois Pierre-François Leonetti.
Tu paraitrais plus sérieux en t'attachant aux questions que nous posons à l'accusation sur le contenu des articles rédigés par ton collègue Léonetti.
Citation :
S'agit-il d'une autre personne ?
D'un jumeau ? D'un double ? D'un clone ?
Ce nouvel arrivant est-il le résultat d'un nouveau complot ourdi par la police ou la gendarmerie pour semer le trouble ?
D'une basse tentative de Giscard d'Estaing pour noyer le poisson (à défaut de tuer des ours) afin de s'octroyer les suffrages de la vox populi ?
D'un énième revirement des témoignages des Aubert ?
D'un coup bas de la juge Di Marino ?
D'une bévue du Capitaine Gras ?
De manigances machiavéliques de journalistes, payés ou sponsorisés par le Pouvoir en place, la Justice, les avocats de l'accusation, l'Evéché, la Gendarmerie, les Trois Suisses, les Slips "Trois Petits Bateaux", le consortium des trépanés de l'os iliaque, du Front de Libération de la Nouvelle-Zemble, de la Ligue anti cachou, du Syndicat des rats crevés de la Meuse ?
La dérision est une arme .... dérisoire. L'humour ici est équivoque. Il s'agit tout de même de parvenir à la vérité sur le meurtre d'une enfant.

Ce que faisant, tu nous confirmes, Casimir, qu'il n'y a rien pour contredire aux informations rapportées par Paul-François Léonetti. D'ailleurs, puisque ton excellente connaissance de l'affaire ne saurait être mise en défaut, et en particulier pour ce qui concerne les articles de Nice-Matin, tu nous l'aurais dit depuis longtemps...

Donc, nous en savons un peu plus ; même si les PV de l'Evêché ne font pas mention des procédures mises en oeuvre, un article de Presse jamais démenti constitue une base raisonnable.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 17:35 
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Je voudrais poser une question:

Est ce que Casimir est responsable des articles écrits dans Nice-machin en 1974?


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 18:17 
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Citation :
Je voudrais poser une question:

Est ce que Casimir est responsable des articles écrits dans Nice-machin en 1974?

A priori, non.

Ce qui importe c'est de discuter du fond des articles de Presse, Nice-matin en l'occurence.

On y trouve des affirmations que nul n'a contredites à l'époque alors qu'elles pesaient lourd sur l'enquête : celles qui concernent notamment l'audition de Jean Rambla et la déposition des Aubert, ainsi que les modalités selon lesquelles ces derniers ont déclaré reconnaître Ranucci comme celui qu'ils avaient vu entraîner un enfant sur le talus à droite de la RN 8bis le 3 juin 1974 après l'accident au carrefour de la Pomme.


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Message non luPosté :31 juil. 2005, 18:28 
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Je posais la question car je trouve qu'il y a beaucoup d'animosité quant aux réponses formulées.

Je ne prends pas sa défense, je suis concernée et j'y viens.

J'ai remarqué beaucoup trop souvent qu'il ne fallait ni être poulet ni fille de poulet, ni gendarme, ni femme de gendarme, et aussi et surtout pas avoir travaillé dans un des journaux qui a couvert l'affaire.

Il y a une espèce de racisme dégueulasse et lancinant pour toutes les personnes ayant disons un métier rapprochant de cette affaire.

Même si à l'époque on était pas né, ou qu'on tétait le sein, c'est pas grave, on est des cons.

Et qu'on ne me traîte pas de parano, sinon je ressors tous les post .....

Si des trous du cul ne savaient pas faire leur boulot à l'époque, c'est pas notre problème.

J'espère que tout le monde aura le temps de lire mon message avant qu'il soit effacé.

Et excusez l'impolitesse.... :P


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