Citation :
Pour ce qui est de cette affaire, j'irai vite.
C'est un scandale.Là, pour peu, j'ai honte de la gendarmerie ou de la police, on s'en fout, c'est idnamissible.
Ben, non, je ne vois pas ce qu'il y aurait à reprocher à la gendarmerie ou à la police dans cette affaire, juste cette chose : ne pas avoir pris de précautions pour le coton.
Mais pour le reste, c'est un juge d'instruction qui a décidé de l'incarcérer. Et puis on vérifie, et il a eu plus de chance que Ranucci, l'ADN l'a disculpé. Et le SRPJ de Rennes a agi comme il fallait et le juge aussi, on l'a innocenté, et on s'est dit, il faut chercher ailleurs. Et on a trouvé et sur la culpabilité du type, personne n'a rien dit.
Et quand on regarde le portrait robot, il était assez ressemblant avec le coupable. Donc la gendarmerie n'a pas si mal travaillé que cela.
Ce qui serait choquant, c'est la recherche des aveux à tout prix, la garde-à-vue qui dure trente heures le fait qu'il n'y ait pas d'avocat pendant la garde-à-vue et qu'elles ne soient pas filmées s'il n'y a pas d'avocat, comme on le fait pour les mineurs sans problème apparent, mais les journalistes ont une sacrée responsabilité là-dedans, la religion de l'aveu, ils l'instituent tous les jours.
On prend l'affaire de l'immeuble de l'Hay-les-Roses, c'est quoi le gros titre : elles ont avoué. Est-ce le problème ? Est-ce la question ? La question que les journalistes devraient se poser et mettre en titre : les témoignages et les constations semblent vérifier ce qu'elles ont accepté de dire.
Ce ne sont pas des aveux, c'est ce qu'elles en disent.
Donc la rigueur journalistique... hum HUM HUM...