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Message non luPosté :08 sept. 2005, 16:08 
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Gihel est à court d'arguments...
Donc il s'esquive...
Gihel, jusqu'à preuve du contraire, le révisionniste, c'est vous.
Je suis bien obligé de l'admettre, je souhaite effectivement que ce procès soit révisé, donc si c'est dans ce sens je suis révisionniste du procès.

Mais je ne doute pas une seconde que les chambre à gaz ont bel et bien existé, et je ne suis pas révisionniste au sens marxiste du terme. Non.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 18:41 
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Je n'ai plus envie de répondre à un type qui écrit en bas de ses post que Dreyfus était coupable.

Le terrain glissant de l'antisémitisme et de l'extrême-droite, très peu pour moi, il finit toujours dans la merde.
Gardez vos idées.

Et cette façon détestable de m'interpeler sans cesse avec de prétendues erreurs qui ne sont que votre interprétation, de m'abjurer de ceci ou cela. Je n'ai pas à vous obéir. Ni à vous répondre.

Je vous prierai de bien vouloir réserver vos menaces et vos injonctions à d'autres.
Ben voyons...

La citation en signature émane du film Z, de Costa-Gavras, qui retraçait les événements liés à l'assassinat du député grec Lambrakis en 1963. J'ai même pris soin de citer la référence.

Le dialogue ici reproduit met aux prises le général de la Gendarmerie (interprété par l'excellent Pierre Dux, génial dans le rôle de cette crapule d'extrême-droite), l'un des organisateurs de l'exécution du député, avec un journaliste (Jacques Perrin), alors que cet officier supérieur vient, contre toute attente, d'être inculpé pour complicité dans l'assassinat de Lambrakis...

"Vous vous croyez victime d'une erreur judiciaire, comme Dreyfus ?" lui demande, un brin railleur, le journaliste en le mitraillant de photos. Et le général de lui répondre, aussi sec : "Dreyfus était coupable !"

Un excellent dialogue, qui résume tout le film. D'autant que l'incident aurait réellement eu lieu, à en croire Vassilis Vassilikos :
Citation :
C'était de nouveau un journaliste [au téléphone]. [Le Général] le reconnut aussitôt à sa voix.

- Mais oui, bien sûr, que voulez-vous que j'emporte avec moi ? Mon pyjama, mon rasoir, et des livres... Oui, je vais écrire un livre intitulé Fondations de la civilisation hélléo-chrétienne... Le sujet ? La révision du procès de Notre-Seigneur Jésus-Christ...
- Vous considérez-vous comme victime d'une erreur judiciaire, de même que Dreyfus ? lui demanda le journaliste.

Il raccrocha avec rage. Comment pouvait-on se permettre de le comparer avec un judéo-communiste ? La crapule, il l'avait fait exprès !
(Z, Folio-Gallimard, p. 319-320)

Voilà d'où vient la citation que j'ai utilisée en signature.

Puisque vous me rangez dans la catégorie des "assassins de la mémoire", j'ose vous préciser que j'ai publié en ligne, sur le site Pratique de l'Histoire et Dévoiements négationnistes un travail universitaire sur la répression pénale du négationnisme, en particulier l'article 24bis de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, étude qui se termine ainsi :
Citation :
Force est d'observer, à la lumière des douze années qui ont suivi l'entrée en vigueur de l'article 24bis, que l'on a beaucoup exagéré ses effets pervers. Sa constitutionnalité ne semble guère remise en cause à l'heure actuelle - au point que le Droit communautaire se préoccupe à présent de la nécessité de réprimer, à l'échelon européen, ce vecteur d'incitation à la haine et au désordre. Les poursuites ont été limitées par les associations de lutte antiracistes elles-mêmes et l'on a pu voir que la jurisprudence a, de manière générale, fait de ce texte une application conforme aux voeux du législateur. La « loi GAYSSOT » visait, en simplifiant le régime de l'interdiction de l'incitation à la haine, un objectif d'intérêt général, outre de protéger la dignité de la personne humaine et prévenir le retour d'une idéologie meurtrière. L'historienne Valérie IGOUNET achevait, par cette phrase, son ouvrage consacré à l'histoire du « révisionnisme » français : « Métamorphose moderne de l'antisémitisme, le négationnisme se doit d'être étudié comme tel ». Nous ajouterons qu'il se doit également d'être puni comme tel.
Pas de bol, Gihel ! Faudra mieux choisir vos cibles, la prochaine fois. Evitez de traiter de négationniste un type très connu de ces petites frappes... pour avoir contribué à anéantir leur discours frelaté sur Usenet et Internet (simple exemple, touchant à l'escroc antisémite David Irving).

Je constate avec regret que, faute de reconnaître votre erreur susmentionnée et de vouloir débattre au fond, vous vous perdez dans des attaques personnelles oscillant entre le marrant et l'abject.

J'aurais pu admettre, de votre part, une simple erreur de lecture. Toutefois, il n'en est rien, car j'avais déjà eu l'occasion de rappeler mon sentiment, sur l'Affaire Dreyfus, en précisant bien, par exemple, qu'il était archi-prouvé que les militaires avaient magouillé le dossier (en substance), et que Dreyfus, au contraire de Ranucci, était innocent. Exemple, le 7 septembre à 18 h 32 :
Citation :
Dreyfus n'est pas Ranucci.
Or, nul n'ignore ici mon opinion sur la culpabilité évidente de Ranucci. A contrario, c'est bien que je sais, comme tout un chacun (sauf divers extrémistes de droite), que Dreyfus n'était pas coupable.

Ces passages, vous les connaissiez. Ou alors, il faut admettre que vous souffrez de graves difficultés de lecture. Ce qui m'inquiète pour votre argumentation.

A titre personnel, et s'agissant des éléments du dossier qui ont été abordés dans ce fil, je ne peux que constater l'inanité de la thèse de l'innocence. Il est, au passage, assez piquant de voir un homme si soucieux de défendre ladite innocence en accusant sans preuve - pire : en calomniant - un interlocuteur qui, jusqu'à présent, s'est efforcé de débattre dans le respect des règles du jeu...

Je ne serai pas suffisamment naïf pour attendre de vous des excuses.

_________________
« Vous vous croyez victime d'une erreur judiciaire, comme Dreyfus ? - Dreyfus était coupable ! » (Z)


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 18:52 
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Une hypothèse ?

La seule hypothèse au sujet du témoignage Spinelli, c'est celle que fait la police en dénaturant son propos.
En le forcant à dire qu'il a pu faire erreur.
Et trente ans plus tard, le si impressionnable Eugène Spinelli maintient, par pression policière donc, qu'il a pu commettre une erreur ? ;)


Citation :
Comment la police peut elle faire celà ? Si ce n'est orienter sciemment l'enquète, avec le risque grave de suivre une piste qui pourrait s'avérer erronée ?

Un témoignage, qu'il soit recueilli à J ou à J+10 devrait être consigner dans les mêmes mots, quelque soit les éléments de l'enquète apparus entre J et J+10 (je parle du PV d'un témoin bien évidemment, pas d'un suspect).

Là, manifestement, ce n'est pas le cas. On module, on biaise. Et si on l'a fait là de manière aussi manifeste, y a pas beaucoup de chances de se tromper en disant qu'ils ont biaisé ailleurs..

Admettez que jamais la police n'aurait tenté de lui faire dire qu'il se trompait si elle n'avait pas eu connaissance de la 304 ? Et que, sans celà, son témoignage aurait été "béton".
Attendez - et notez que je ne cherche pas à nier les erreurs de la police (remarque d'ordre général) -, je vous suggère de revenir au contexte. Les flics ont un suspect qu'ils "cuisinent" en garde à vue, et ledit suspect possède un coupé 304. Ce détail fait partie des éléments révélés par l'enquête. Il est naturel, donc, de le confronter au témoignage d'Eugène Spinelli, donc d'en causer au témoin. La question : "Mais êtes-vous sûr que vous avez bien vu une Simca 1100 ? N'avez-vous pas pu être victime de confusion ?" se justifie.

Et le témoin admet la possibilité de s'être trompé. Une maladresse de langage des flics le poussera à demander un correctif afin de mieux mettre ses compétences en valeur.


Citation :
Au procès, y aurait eu discussion, sur une erreur éventuelle de Spinelli, mais toujours est il que son PV aurait du être le reflet de ce qu'il avait vu, pas de ce que la police voulait qu'il ait vu.

Sinon, ca ne sert plus à rien de témoigner, chaque PV serait accompagné de : "sous réserves de ne pas m'être trompé, car je peux me tromper, je suis pas infaillible, surtout qd il fait grand jour et que j'ai pas mes RayBan".
Un témoignage humain n'a pas la même valeur qu'un document écrit, une photographie, un enregistrement sonore. Il est bien plus faillible que ces modes de preuve - je crois savoir que les tenants de l'innocence font application (excessive) de ce principe s'agissant des époux Aubert, non ? Alors, pourquoi pas Spinelli ?

Ce mécanicien avoue ne pas avoir prêté attention au véhicule du ravisseur. Clairement, il avait autre chose à faire. Dans ce contexte, en ajoutant le soleil de plomb, et quantité d'autres points à jamais inconnus, il a très bien pu confondre l'arrière du coupé 304 avec celui d'une Simca 1100, car, de son propre aveu, ils se ressemblent quasi-parfaitement. Puisque lui-même le dit !

_________________
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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:03 
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Le terrain glissant de l'antisémitisme et de l'extrême-droite, très peu pour moi, il finit toujours dans la merde.
Gardez vos idées.

Et cette façon détestable de m'interpeler sans cesse avec de prétendues erreurs qui ne sont que votre interprétation, de m'abjurer de ceci ou cela. Je n'ai pas à vous obéir. Ni à vous répondre.

Je vous prierai de bien vouloir réserver vos menaces et vos injonctions à d'autres.
Ben voyons...

La citation en signature émane du film Z, de Costa-Gavras, qui retraçait les événements liés à l'assassinat du député grec Lambrakis en 1963. J'ai même pris soin de citer la référence.

Le dialogue ici reproduit met aux prises le général de la Gendarmerie (interprété par l'excellent Pierre Dux, génial dans le rôle de cette crapule d'extrême-droite), l'un des organisateurs de l'exécution du député, avec un journaliste (Jacques Perrin), alors que cet officier supérieur vient, contre toute attente, d'être inculpé pour complicité dans l'assassinat de Lambrakis...

"Vous vous croyez victime d'une erreur judiciaire, comme Dreyfus ?" lui demande, un brin railleur, le journaliste en le mitraillant de photos. Et le général de lui répondre, aussi sec : "Dreyfus était coupable !"

Un excellent dialogue, qui résume tout le film. D'autant que l'incident aurait réellement eu lieu, à en croire Vassilis Vassilikos :
Citation :
C'était de nouveau un journaliste [au téléphone]. [Le Général] le reconnut aussitôt à sa voix.

- Mais oui, bien sûr, que voulez-vous que j'emporte avec moi ? Mon pyjama, mon rasoir, et des livres... Oui, je vais écrire un livre intitulé Fondations de la civilisation hélléo-chrétienne... Le sujet ? La révision du procès de Notre-Seigneur Jésus-Christ...
- Vous considérez-vous comme victime d'une erreur judiciaire, de même que Dreyfus ? lui demanda le journaliste.

Il raccrocha avec rage. Comment pouvait-on se permettre de le comparer avec un judéo-communiste ? La crapule, il l'avait fait exprès !
(Z, Folio-Gallimard, p. 319-320)

Voilà d'où vient la citation que j'ai utilisée en signature.

Puisque vous me rangez dans la catégorie des "assassins de la mémoire", j'ose vous préciser que j'ai publié en ligne, sur le site Pratique de l'Histoire et Dévoiements négationnistes un travail universitaire sur la répression pénale du négationnisme, en particulier l'article 24bis de la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, étude qui se termine ainsi :
Citation :
Force est d'observer, à la lumière des douze années qui ont suivi l'entrée en vigueur de l'article 24bis, que l'on a beaucoup exagéré ses effets pervers. Sa constitutionnalité ne semble guère remise en cause à l'heure actuelle - au point que le Droit communautaire se préoccupe à présent de la nécessité de réprimer, à l'échelon européen, ce vecteur d'incitation à la haine et au désordre. Les poursuites ont été limitées par les associations de lutte antiracistes elles-mêmes et l'on a pu voir que la jurisprudence a, de manière générale, fait de ce texte une application conforme aux voeux du législateur. La « loi GAYSSOT » visait, en simplifiant le régime de l'interdiction de l'incitation à la haine, un objectif d'intérêt général, outre de protéger la dignité de la personne humaine et prévenir le retour d'une idéologie meurtrière. L'historienne Valérie IGOUNET achevait, par cette phrase, son ouvrage consacré à l'histoire du « révisionnisme » français : « Métamorphose moderne de l'antisémitisme, le négationnisme se doit d'être étudié comme tel ». Nous ajouterons qu'il se doit également d'être puni comme tel.
Pas de bol, Gihel ! Faudra mieux choisir vos cibles, la prochaine fois. Evitez de traiter de négationniste un type très connu de ces petites frappes... pour avoir contribué à anéantir leur discours frelaté sur Usenet et Internet (simple exemple, touchant à l'escroc antisémite David Irving).

Je constate avec regret que, faute de reconnaître votre erreur susmentionnée et de vouloir débattre au fond, vous vous perdez dans des attaques personnelles oscillant entre le marrant et l'abject.

J'aurais pu admettre, de votre part, une simple erreur de lecture. Toutefois, il n'en est rien, car j'avais déjà eu l'occasion de rappeler mon sentiment, sur l'Affaire Dreyfus, en précisant bien, par exemple, qu'il était archi-prouvé que les militaires avaient magouillé le dossier (en substance), et que Dreyfus, au contraire de Ranucci, était innocent. Exemple, le 7 septembre à 18 h 32 :
Citation :
Dreyfus n'est pas Ranucci.
Or, nul n'ignore ici mon opinion sur la culpabilité évidente de Ranucci. A contrario, c'est bien que je sais, comme tout un chacun (sauf divers extrémistes de droite), que Dreyfus n'était pas coupable.

Ces passages, vous les connaissiez. Ou alors, il faut admettre que vous souffrez de graves difficultés de lecture. Ce qui m'inquiète pour votre argumentation.

A titre personnel, et s'agissant des éléments du dossier qui ont été abordés dans ce fil, je ne peux que constater l'inanité de la thèse de l'innocence. Il est, au passage, assez piquant de voir un homme si soucieux de défendre ladite innocence en accusant sans preuve - pire : en calomniant - un interlocuteur qui, jusqu'à présent, s'est efforcé de débattre dans le respect des règles du jeu...

Je ne serai pas suffisamment naïf pour attendre de vous des excuses.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour vous avoir pris pour ce que vous n'étiez pas.

Mais ceci appelle tout de même plusieurs remarques. Vous avez un esprit que je trouve pour le moins tortueux, vous mettez en épigraphe une phrase tiré du film Z, ou du roman homonyme, qui vient déclarer - on découvre que c'est une ironie - que Dreyfus est coupable si l'on cherche une erreur judiciaire, pour parler d'un cas ou vous pensez que l'accusé était coupable.

Il faut vous suivre, cela me rappelle la blague du jésuite qui demande où se trouve la gare Saint-Lazare : vous ne pouvez pas trouver, c'est tout droit.

Pour le reste vous vous référez à une conversation de Ranucci avec son avocat, qui pour cette cause ne figure pas dans la procédure et vous vous rapportez à ce qu'en dit Gilles Perrault et vous nous dites, tiens comme c'est curieux, ne faites pas comme pour mon épigraphe, prenez là au pied de la lettre.

Je vous dis, c'est plus compliqué parce que ce qu'en dit l'avocat aujourd'hui est plus nuancé, que Ranucci en fait lui a avoué qu'il ne comprenait pas, et nous, on le comprend au vu de ce qui s'est passé avec ce couteau.

Et vous me dites, vous vous êtes trompé, il a reconnu que c'était son couteau. Oui, tant qu'il a été dans les brumes de la garde-à-vue et de ses suites, tant qu'il n'y a pas d'avocat dans le bureau du juge, ce qui est tout de même une drôle de façon de pratiquer le contradictoire et le CPP qui dit qu'on instruit à charge ET à décharge. Et vous me dites : il l'a reconnu devant son avocat la veille du procès, dixit Perrault qui par ailleurs n'est pas censé dire la vérité.

Il faudra un jour que vous fassiez le tri dans vos arguments.

Je ne me suis pas trompé : lors du procès Ranucci fermement dit que le couteau n'est pas à lui. Il dit au président que les enquêteurs lui ont fait avouer n'importe quoi, et quand on lit les aveux à tête reposée, on se dit, ben il a raison, c'est n'importe quoi.

Alors, donc je ne peux pas reconnaître une erreur que je n'ai pas commise, parce que je ne fais pas l'amalgame que vous tentez entre ce qui relève de l'écrit et de la procédure : pas d'avocats lorsque l'on parle du couteau, jamais. et ce qui relève de phrase rapportées et qui nécessitent une analyse puisque Ranucci les contredit le lendemain.

Et surtout vous usez de drôles de méthodes d'analyse qui tranchent singulièrement avec la rigueur de vos textes sur le négationnisme, on point qu'on se demande s'il s'agit bien de la même personne.

Vous nous dites, il a avoué, c'est plié. On a retrouvé le couteau, c'est plié.

Eh non, parce qu'en toute rigueur il faut prendre en compte, tous les éléments, ce qui arrangent et ceux qui gènent. Et sinon, on ne fait pas un travail sérieux.

Or force est de constater que Ranucci n'a aucune raison de posséder une telle arme et que personne ne lui a demandé comment et où il s'était procuré le couteau. A partir de ce moment là; lorsque l'on découvre que le juge ne cherche même pas à établir le degré de préméditation comme il est de son devoir, on se dit, au contraire de vous qui étalez votre assurance avec un faste peu commun, il y a un problème avec ce couteau.

Et le problème est d'autant plus crucial, que l'on n'emmène pas Ranucci sur les lieux pour le découvrir lui-même.

Il est encore plus crucial que pour justifier cette étrangeté incompréhensible on nous balance une raison juridique qui n'est pas dans le dossier : la juge aurait refusé. On la prend pour une conne. On décrète que c'est la dernière des connes.

Pour que la juge refuse, encore faut-il le demander. Si on ne le demande pas, c'est qu'on juge que la demande est inutile.

Et le problème est encore plus crucial que l'on met deux heures pour trouver le couteau et que le capitaine Gras dit à Perrault qu'ila cherché sur le chemin. On comprend pourquoi il met quatre heures. Mais on se dit. Tiens, c'est comme dans l'affaire Dreyfus, c'est le petit bleu de l'affaire Dreyfus : la découverte du couteau résulte d'une mise-en-scène.

Et le problème est encore plus crucial que Gérard Bouladou émet une contrevérité flagrante : il dit qu'on a demandé à Ranucci parce qu'on ne trouvait pas le couteau. Et il attribue à Ranucci ce qui se trouve dans le rapport du capitaine Gras. Or Ranucci à ce moment là, il est dans le cabinet du juge, qui ne fait nullement mention dans sa déposition de l'intervention des pandores pour interroger Ranucci, ou bien dans le panier à salade.

Alors vous voulez nous faire croire que ranucci a communiqué avec la maréchaussée par télépathie sans doute. Je ne vois pas une autre explication.

Le problème est encore plus crucial, qu'il se trouve dans le dossier un PV récapitulatif de scellés daté du 6 à 17h30 qui mentionne le couteau à la suite des autres pièces à conviction saisies le 5 dans la champignonnière.

Cette mention apparaît au moment où le couteau n'a pas été découvert.

On se dit donc ce couteau, il était à l'évêché le 6 à 17h30. Alors on a essayé de dire oui mais c'est une deuxième liste qui n'est pas datée (la commission de révision qui ne doute de rien il faut dire).
Puis quand on a fait remarquer que les deux listes avaient été écrites en même temps comme le prouvait la disposition sur la machine à écrire sans que la feuille n'ait été sortie, on a dit oui c'est resté là deux heures et on a pris cette mention par téléphone.

Ben oui, mais ça ne marche pas, parce que ladite mention est visiblement recopiée d'une fiche de scellé qui se trouve attachée au couteau. Donc la chose n'a pas pu se faire par téléphone, et on imagine mal l'OPJ laissant ses carbones et ses papiers sur la machine. Ben non, il faut bien admettre que le récapitualtif daté du 6 à 17h30 mentionne un couteau qui est donc à l'évêché au moment où on commence à le chercher à Gréasque.

Le couteau démultiplicateur en quelque sorte.

Et donc la fiche, on se dit, elle n'est pas du 6 du coup, elle est bien du 5, même si la date qui y est inscrite relève le comencement de l'affaire, la fiche date du commencement de l'affaire parcette cause même, cette liste parfaite qui contient le pull et le couteau, elle mentionne tous les objets qui ont été donnés par les gendarmes à la police le 5 au soir ou le 6 au matin et qu'on a découvert le 5 : pull, pierres, branche, empreintes de roue... et couteau à cran d'arrêt.

Tous ces éléments vous les balayez, les explications de Gérard Bouladou ne conviennent pas parce que le récapitulatif date en son entier du 6 à 17h30, mais tout cela est balayé : sauvons les institutions à tout prix.

C'est vrai, ma déduction est tout autre : il me semble clair aujourd'hui qu'il s'agit bien d'une mise en scène : on a rapporté le couteau qu'on avait saisi la veille, au même endroit, on n'a pas emmené Ranucci, les aveux ne correspondent pas, mais on fera comme si. Et on fait comme si Ranbucci avait indiqué l'endroit. On ne lui pose aucune question sur la provenance de ce couteau, pas grave.

C'est ce qu'on appelle la justice à la truelle.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:33 
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GIHEL vous parlez des déclarations de CR sur le couteau en ne citant que Gilles Perrault. Vous oubliez les textes publiés par Jean-François LeForsonney dans CR 20 ans après, dans le livre de FRATACCI et ses déclarations à la télévision qui sont enregistrées et dont on ne peut contester l'existence.
CR a reconnu devant Jean-François LeForsonney que le couteau était à lui jusqu'au procès. Au procès il a simplement démontré qu'il n'était pas normal et, malheureusement, je le pense sincèrement, cela lui a couté la vie.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:35 
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Nicolas Bernard,

Je crois que je vais prendre un moment pour comprendre votre façon de dialoguer... ou plutôt de tenter d'imprimer votre point de vue dans l'esprit de votre interlocuteur.

Vous fustigez l'intolérance et un bon nombre de vos propos visent à faire taire toute objection...

Pour autant, vous êtes dans une attitude de négation au point par point de la thèse de Gilles Perrault, mais sans apporter d'évidences jusqu'ici inconnues.
Les informations nouvelles apportées par G.Bouladou ne sont pas des preuves nouvelles de la culpabilité de Ranucci : ce n'est pas par exemple parce que A.Aubert est dépanneur qu'il a mieux reconnu Ranucci. Mais ca rend moins vraisemblable qu'il ait pu se tromper en identifiant la voiture de Ranucci... (cependant si on doûte de Spinelli, on doit aussi doûter de lui...)

Mais G.Bouladou pense que si l'on convient que G.Perrault s'est trompé sur les compétences de A.Aubert, il s'est trompé sur tout le reste.

Ben, non. Et même s'il y a 200 inexactitudes (encore aurait il été honnête de ne pas compter dans ce nombre les erreurs apparues plusieurs fois...)

Donc j'en déduis qu'il est improductif de contreverser avec vous, puisque vous ne conviendrez jamais de rien.

Vous avez vos certitudes à exprimer. Moi, je cherche, donc je vous lirai sans continuer à vous parler...


Mais c'est intéressant à observer. Merci.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:39 
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N.Bernard,

Cependant j'ai été très choqué de ce que vous dîtes plus haut sur la présomption d'innocence.

Mais la faire appliquer est un combat contre des habitudes perverses et bien ancrées.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:47 
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Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour vous avoir pris pour ce que vous n'étiez pas.
OK. Mettons que l'incident est clos.

Citation :
Mais ceci appelle tout de même plusieurs remarques. Vous avez un esprit que je trouve pour le moins tortueux, vous mettez en épigraphe une phrase tiré du film Z, ou du roman homonyme, qui vient déclarer - on découvre que c'est une ironie - que Dreyfus est coupable si l'on cherche une erreur judiciaire, pour parler d'un cas ou vous pensez que l'accusé était coupable.
Disons qu'à mes yeux, ce dialogue de Z illustre parfaitement mes opinions sur certains régimes politiques dont le pouvoir s'exerce par le biais de certaines méthodes policières. C'était une manière, pour moi, de rappeler que contester le bouquin de Gilles Perrault ne fait pas de vous un extrémiste-de-droite-chaud-partisan-de-la-peine-de-mort-avec-tortures-aggravantes. Manière qui a peut-être paru équivoque chez certains mais qui se voulait ironique.

En revanche, votre message est bien long - pas un reproche, notez-le. Je réponds demain, ou ce WE. Enfin, plutôt le WE ! :lol:

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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:49 
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N.Bernard,

Cependant j'ai été très choqué de ce que vous dîtes plus haut sur la présomption d'innocence.
Rassurez-vous, je suis le premier écoeuré du constat formulé dans mes déclarations... La formule journalistique consacrée "délinquant présumé" étant de nature à me hérisser - c'est pourquoi j'en causais ici.

Citation :
Mais la faire appliquer est un combat contre des habitudes perverses et bien ancrées.
Je ne vous le fais pas dire.

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Message non luPosté :08 sept. 2005, 20:56 
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Citation :
N.Bernard,

Cependant j'ai été très choqué de ce que vous dîtes plus haut sur la présomption d'innocence.
Rassurez-vous, je suis le premier écoeuré du constat formulé dans mes déclarations... La formule journalistique consacrée "délinquant présumé" étant de nature à me hérisser - c'est pourquoi j'en causais ici.

Citation :
Mais la faire appliquer est un combat contre des habitudes perverses et bien ancrées.
Je ne vous le fais pas dire.


Dont acte.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 21:05 
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Nicolas Bernard,

Je crois que je vais prendre un moment pour comprendre votre façon de dialoguer... ou plutôt de tenter d'imprimer votre point de vue dans l'esprit de votre interlocuteur.

Vous fustigez l'intolérance et un bon nombre de vos propos visent à faire taire toute objection...
Je puis admettre avoir tort - eh oui, ça m'est arrivé -, du moins défendre une thèse erronée. Mais encore faut-il que la démonstration soit bétonnée.

Si on m'apporte la preuve absolue que Ranucci était bel et bien innocent (exemple : la découverte d'une pièce établissant qu'il a un alibi, ou je ne sais quoi d'autre), je consentirai à reconnaître l'innocence du bonhomme.

Malheureusement, tel n'est pas, pour le moment, le cas.


Citation :
Pour autant, vous êtes dans une attitude de négation au point par point de la thèse de Gilles Perrault, mais sans apporter d'évidences jusqu'ici inconnues.
Je ne suis pas un pro de l'affaire, comme peuvent l'être Gilles Perrault ou Gérard Bouladou. Je ne suis pas enquêteur, mais lecteur. Je n'ai pas d'autres sources documentaires que ces deux ouvrages là, et le site.


Citation :
Les informations nouvelles apportées par G.Bouladou ne sont pas des preuves nouvelles de la culpabilité de Ranucci : ce n'est pas par exemple parce que A.Aubert est dépanneur qu'il a mieux reconnu Ranucci. Mais ca rend moins vraisemblable qu'il ait pu se tromper en identifiant la voiture de Ranucci... (cependant si on doûte de Spinelli, on doit aussi doûter de lui...)
Je pense que Gérard Bouladou remet beaucoup de pendules à l'heure. Et il apporte de nombreux éléments que je ne connaissais pas. Le doute que je pouvais conserver sur la culpabilité de Ranucci s'est depuis envolé.

Citation :
Mais G.Bouladou pense que si l'on convient que G.Perrault s'est trompé sur les compétences de A.Aubert, il s'est trompé sur tout le reste.
Je ne crois pas, là : Gérard Bouladou recense toutes les "erreurs" de Gilles Perrault à la fin de son ouvrage, et ne se limite pas à l'insinuation. Il affirme, et prouve : donc, il démontre, et il démonte.


Citation :
Ben, non. Et même s'il y a 200 inexactitudes (encore aurait il été honnête de ne pas compter dans ce nombre les erreurs apparues plusieurs fois...)
G.B. s'est expliqué sur ce point dans son ouvrage. J'approuve d'ailleurs ce type de démarche, qui a le mérite de clarifier la réfutation de l'oeuvre de Gilles Perrault.


Citation :
Donc j'en déduis qu'il est improductif de contreverser avec vous, puisque vous ne conviendrez jamais de rien.
Ah, faut pas perdre espoir... :wink:

De toutes façons, je ne suis pas certain de m'éterniser - parce qu'il y a une vie en dehors du web, pour le meilleur et pour le pire. :?


Citation :
Vous avez vos certitudes à exprimer. Moi, je cherche, donc je vous lirai sans continuer à vous parler...

Mais c'est intéressant à observer. Merci.
No problemo. :wink:

_________________
« Vous vous croyez victime d'une erreur judiciaire, comme Dreyfus ? - Dreyfus était coupable ! » (Z)


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 21:10 
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Message non luPosté :08 sept. 2005, 22:08 
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Dire que Gilles Perrault est un pro de l'affaire est une insulte au bon sens. Quand il écrit que les taches de sang sur le couteau son petites, il écrit le contraire de ce que contient le dossier. Quand il dit dans une émission belge que les taches sur le couteau n'ont pas été analysées, il montre qu'il ne connait pas le dossier.
Je vous citerai un jour les erreurs que je n'ai pas citées dans mon livre.
Une seule pour exemple : Gilles Perrault dit que le pourvoi en cassation de CR contient cinq moyens de cassation. Lisez ce pourvoi que l'on peut trouver sur internet, il n'en contient que quatre.
Tout est approximatif, superficiel, faux, pas fouillé.
Gérard Bouladou déduit que si Gilles Perrault s'est trompé sur les compétences de Aubert il s'est trompé sur tout le reste.
Que peut on écrire de plus bête?
Est-ce que je déduis que Gilles Perrault se trompe sur les taches en faisant référence au témoignage de Aubert
Est-ce que je déduis que Gilles Perrault se trompe sur le pourvoi en cassation en faisant référence aux Auberts.
Vous montrez là vos limites de raisonnement et elles sont navrantes.
"Cependant, si on doute de SPINELLI, on peut douter de AUBERT"
Comment peut on comparer le témoignage d'une personne qui voit une scène de loin sans y faire attention et deux personnes à qui on demande de témoigner et qui font tout pour focaliser leur attention sur ce qui se passe et qui voient la voiture de près? Bravo pour ce raisonnement qui permet de faire tourner éternellement un forum.
Vous avez inventé le mouvement perpétuel.
Mais l'intelligence n'en sort pas bien grandie.


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 22:37 
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Enregistré le :13 avr. 2005, 06:45
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Citation :
Dire que Gilles Perrault est un pro de l'affaire est une insulte au bon sens. Quand il écrit que les taches de sang sur le couteau son petites, il écrit le contraire de ce que contient le dossier. Quand il dit dans une émission belge que les taches sur le couteau n'ont pas été analysées, il montre qu'il ne connait pas le dossier.
Je vous citerai un jour les erreurs que je n'ai pas citées dans mon livre.
Une seule pour exemple : Gilles Perrault dit que le pourvoi en cassation de CR contient cinq moyens de cassation. Lisez ce pourvoi que l'on peut trouver sur internet, il n'en contient que quatre.
Tout est approximatif, superficiel, faux, pas fouillé.
Gérard Bouladou déduit que si Gilles Perrault s'est trompé sur les compétences de Aubert il s'est trompé sur tout le reste.
Que peut on écrire de plus bête?
Est-ce que je déduis que Gilles Perrault se trompe sur les taches en faisant référence au témoignage de Aubert
Est-ce que je déduis que Gilles Perrault se trompe sur le pourvoi en cassation en faisant référence aux Auberts.
Vous montrez là vos limites de raisonnement et elles sont navrantes.
"Cependant, si on doute de SPINELLI, on peut douter de AUBERT"
Comment peut on comparer le témoignage d'une personne qui voit une scène de loin sans y faire attention et deux personnes à qui on demande de témoigner et qui font tout pour focaliser leur attention sur ce qui se passe et qui voient la voiture de près? Bravo pour ce raisonnement qui permet de faire tourner éternellement un forum.
Vous avez inventé le mouvement perpétuel.
Mais l'intelligence n'en sort pas bien grandie.

Vous ne prenez même plus la peine de séparer les citations de vos réponses... ce n'est pas commode et c'est inhabituel.

Je crois que vous ne répondez pas exactement à ce que je dis.

Et de nouveau vous vous laissez aller à des considérations désobligeantes alors que, dans l'intérêt de l'affaire, beaucoup font l'effort de supporter vos remarques... C'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas parler calmement.

Vous n'êtes pas à l'abri des erreurs. Celle qui nie la présomption d'innocence ne me plait pas... mais c pas grave


au fait ce que je disais, ca que totalisant ce que vous avez relevé de faux chez Gilles Perrault vous incite à affirmer que tout est à jeter... c très excessif a mes yeux.

Mais c votre droit. Mais ca me renforce dans le doute...


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Message non luPosté :08 sept. 2005, 22:54 
Pour tous les Ranuccistes, je vous livre un indice :
Ecoutez bien l'interview de Mme Mathon au début du reportage de M6 de dimanche.
Bonne chance les castors juniors.

Gérard : laisse couler, même si Ranucci leur disait en personne que c'était lui, ils nieraient toujours. Aucune preuve ne peut leur être apportée.
On ne peut rien contre la bêtise et la mauvaise foi...


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