Je reviens sur une déclaration de Jean-François Le Forsonney, dans le livre de Mathieu Fratacci.
Citation :
Je vais même vous confier quelque chose... Peu avant le procès, pour en, avoir le coeur net je lui ai tendu un piège que je croyais habile. Je lui ai expliqué que, certes, des éléments forts permettaient de soutenir son innocence mais qu'il restait que l'arme du crime était un couteau qui lui appartenait et qu'on se débarrasserait difficilement de cela. Je guettais dans son attitude le moindre signe de "complicité ". Il m'a regardé, a souri pauvrement, et m'a dit: "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir mais, vous, je ne peux vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient, mais je suis innocent. ".
Contrairement a ce qu’on pourrait croire dans ce sujet, ce n’est pas le mot « complicité » (pris dans un autre contexte que celui de ce sujet) qui m’interpelle, mais l’expression « vous, je ne peux vous cacher la vérité », qui laisse croire que ce jeune homme présentait une vérité différente selon ses interlocuteurs, pour dire les choses de manière pudique …