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Vous trouvez ça inutile vous que des policiers puissent, par leur enquête faite dans le bar, savoir avec qui CR était, et que cette personne puisse être décrite et identifiée, ça vous parait inutile ! Vous qui défendez la thèse de la complicité, j'ai du mal à suivre !
Du point de vue des enquêteurs, ils estimaient avoir suffisamment d’éléments pour envoyer Ranucci aux assises. Comme Ranucci n’a jamais parlé de complice et a préféré s’enferrer dans sa version ridicule du trou de mémoire, les enquêteurs n’avaient aucun intérêt à rechercher sérieusement un co-auteur dont la découverte de l’existence n’aurait eu pour seul effet que de ternir leur gloire d’avoir résolu l’affaire en deux jours.
Du point de vue des innocentistes (dont Ranucci lui-même), la découverte d’un compagnon de beuverie ou d’un patron de bar aurait permis d’établir que la veille, il songeait à tout sauf à préparer un enlèvement imminent. Mais Ranucci ne semble pas avoir dépensé beaucoup d’énergie pour retrouver ces compagnons ni ces tenanciers, probablement parce qu’ils n’existent pas.
De mon point de vue, il s’agissait d’un enlèvement soigneusement préparé dont le succès dépendait essentiellement du fait que les comparses ne devaient jamais être vus ensemble. Dans cette optique, ils ont certainement mis la main aux derniers préparatifs dans un lieu discret (au domicile du ravisseur, par exemple) et certainement pas dans un lieu public comme un bar.
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Et s’il estimait que des investigations précises dans les bars de Marseille auraient permis à la justice d’apporter plus de lumière dans cette affaire, que ne l’a-t’il demandé ou fait faire les démarches lui-même ?
Oui ? et en français ça donne quoi ?
«Petite maman chérie que j’aime de tout mon cœur, peux-tu me rendre un immense service ? Pourrais-tu demander à Cathy et Robert de se rendre à Marseille avec ma photographie et de retrouver ce bar dont je ne me souviens plus très bien mais qui doit se trouver à tel endroit entre telle rue et tel port ? Il s’agit d’un bar de telle taille et de telle couleur avec telles affiches au mur, des tabourets de telle description, une caisse enregistreuse qui se trouve à tel endroit, des toilettes qui se trouvent à tel étage… »
Il y a une constante dans la façon de penser et d'agir de Ranucci, ca va sans doute vous paraitre abherrant, mais je le ressens (c'est donc une impression) :
aurait-il dit au juge Michel effaré des imprécisions de l'instruction de sa consoeur.