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Réponse dilatoire. Il s'agissait de l'emploi du temps de la nuit du 2 au 3...
Réponse dilatoire. Nous parlions de la crédibilité de Ranucci devant la cour d’Assises, crédibilité qui était déjà bien entamée par le fait qu’il était établi qu’il mentait au moins sur sa responsabilité dans l’accident du carrefour de la Pomme et sur les tortures Vietcong. La cour de Révision avait, à juste titre selon moi, estimé qu’un mensonge de plus ou de moins – surtout sur un sujet qui ne pouvait en aucun cas l’innocenter – ne constituait pas un élément nouveau susceptible d’avoir influencé la conviction du jury.
Je croyais que la justice avait pour but de séparer le vrai du faux... La froideur dont vous faites preuve est un peu terrifiante.
- sévices ou pas, on ne sait pas. Je refuse le mot "torture" qui a son sens propre. Vous savez que les enquêteurs, au moment de relacher P.Henry en fin de garde à vue, l'ont emmené en un lieu discret et lui ont fait siffler une ou deux balles aux oreilles? Vous savez que Ranucci avait un en fin de garde à vue un hématome récent à un oeil lequel n'avait pas été noté à son arrivée?
- responsabilité dans l'accident : elle est partagée. Ranucci n'a pas respecté le STOP certes et a commis un délit de fuite qu'il n'a pas nié. Mais la visibilité était large. M.Martinez a vu arriver la 304 à droite. "Ce c... ne s'arrete pas" a t-il dit. C'est lui qui a heurté... Défaut de maîtrise ? c'est ce qu'on apprend à éviter, au permis en cas d'obstacle imprévu...
Comme vous dites, la crédibilité de Ranucci était entamée. Avec son emploi du temps de la nuit du 2 au 3, elle en a pris un coup de plus...
Et pourtant, la crédibilité de Ranucci n'avait aucune influence sur sa culpabilité.
Quand on écoute les jurés qui s'expriment aujourd'hui, on voit bien que l'attitude de Ranucci, ou l'impression qu'il a dégagée ont largement influencé la décision.
Jusqu'à M.Viala : "J'aurais voulu être ému - je ne l'ai pas été..."