Bonjour
Citation :
Parce que le procès, précisément, n’a d’autre but que de permettre au magistrat de se forger une opinion sur la culpabilité de l’accusé à l’issue d’un débat contradictoire. On dit alors que la personne « juge » et, par extension, le magistrat est lui-même appelé « juge ». La mission du juge est donc de juger. De juger sans préjuger, mais de juger quand même, de motiver sa décision et de la rendre publique. De même, un arbitre de football n’est pas supposé déclarer « matchs nuls » toutes les rencontres qu’il arbitre sous prétexte de n’avantager aucune équipe!
A cela près que lorsque la partie est terminée, il déclare celui qui a gagné, sans pour autant s'acharner sur le perdant.
La condamnation de CR à la peine de mort par la "cour" représentait le jugement ; avait-il le droit de recommander au Garde des Sceaux l'exécution, et ce alors que toutes les procédures n'étaient pas terminées ?
Pardonnez-moi encore une fois si je n'emploie pas la terminologie correcte en matière judiciaire ; vous semblez bien plus au fait que moi sur ce point. N'hésitez surtout pas à corriger également les fautes d'orthographe et les virgules manquantes. En tout état de cause, je suis convaincue que vous comprenez parfaitement ce que je veux dire malgré tout !!
Pour revenir à la démarche "étrange" du juge Antona, pouvez-vous me dire si dans les affaires Bodin,Yahiaoui, Rousseau, Portais,Garceau, accusés qui avaient été condamnés à mort, le président d'assises avait envoyé un tel courrier au Garde des Sceaux ? Ces 5 hommes virent leur premier procès cassé. Ils furent rejugés et défendus par Maître Badinter ; ils furent condamnés à perpétuité au cours de leur deuxième procès. (je crois qu'il y a un sixième cas d'ailleurs)
Très amicalement