Citation :
Ils n'ont pas attendu les aveux pour être certains d'avoir serré le coupable : c'est ce que reconnait G.Bouladou, sans que ca lui pose pose question, page quatre-vingt huit.
La conviction policière s'est bâtie le 5 juin à la découverte du corps, en relation avec la présence de Ranucci à la champignonnière, l'accident, les premières déclarations des Aubert et des Martinez.
Dans l'hypothèse, bien entendu, ou les aveux sont vrais, ils ont peut-être de serieuses raisons de croire que c'est Ranucci l'assassin le 5 juin, parce qu'il y a déjà tout un faisceau d'indices contre lui, mais en tout cas, ils en acquièrent la certitude absolue après les aveux, et on ne peut plus le leur reprocher... une fois encore, si les aveux sont vrais.

Eux, ils sont fiers d'avoir résolu une affaire criminelle en trois jours, même s'ils auraient préféré retrouver la petite vivante et ne jamais attraper le ravisseur. C'est peut-être leur enthousiasme qui les amène à ne pas prendre toutes les précautions, et à ne pas pousser dans toutes les directions. Surtout que se rétracter après des aveux, ils savent que c'est courant.