Citation :
J'ai exprimé mon intime conviction (je ne sais pas si je suis autorisé ?), et j'ai bien dit que je n'avais aucun élément concret pour prouver cela...
Pardon, j'ai mal interprété vos propos. J'ai dû imaginer que vous aviez dit que c'était impossible. Vous avez du mal à croire ça, d'accord. Seulement, vous savez, avouer puis se rétracter, et cela pour nier jusqu'au bout, ça n'arrive pas qu'aux innocents. Il y a aussi les coupables qui n'avouent jamais, même devant des preuves scientifiques.
Tenez, Marion Jones se dit "stupéfaite" qu'on ait trouvé de l'EPO dans son sang. Elle pense sûrement qu'il se pourrait que ce soient des taches de terre, puisque son sang était propre avant la course.

Une femme qui se dope depuis toujours, et qui n'en a pas moins dupé tout le monde en se prétendant propre, malgré le fait qu'elle n'était entourée que de sportifs dopés. Il y a des gens qui ont un aplomb à toute épreuve.
Citation :
Mais "innocent, point barre", ça ne me suffit pas... Je voudrais trouver des éléments concrets, et s'ils s'avèrent bien entendu que ces éléments concrets aboutissent à la culpabilité, je m'y plierai sans état d'âme, sans remords, et sans tristesse... ça ne va pas beaucoup changer ma vie...
Ce qui m'intéresse au dessus de tout, c'est la recherche de la vérité.
Jusqu'à il y a trois mois, j'étais un innocentiste "pur et dur" et je gobais tout ce que racontait Perrault (à la télé, je n'ai jamais lu son livre). Depuis, j'ai fait des recherches plus poussées, plus personnelles, et il y a des histoires racontées par Gilles Perrault qui ne passent plus, plus du tout (l'histoire du couteau entre autres)... alors, voilà, la vérité avance, du moins j'espère.
En fait, si jamais on finissait par trouver une preuve irréfutable (c'est-à-dire quelque chose qui n'existe que dans les romans, je crois, car dans les affaires criminelles il y en a probablement rarement), je ne sais pas si on aboutirait à la vérité pour autant. Il y aura toujours des zones d'ombre dans cette affaire, surtout si Ranucci est coupable, car il n'est plus là pour nous raconter tout ce qui s'est passé en détails. Si on nous disait que le sang sur son pantalon et le cheveu trouvé dans sa voiture appartenaient à Marie-Dolorès, on se poserait toujours les mêmes questions. Et il n'y aurait toujours personne pour croire mon histoire de déni.