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Message non luPosté :22 août 2006, 11:55 
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Sys a dit
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si je reprends votre remarque mais je l inverse un pedophile n est pas obligatoirement psychopathe..donc notre homme au pull-over rouge ne se serait pas acharné sur le corps de la petite...
donc nous venons de disculper l homme au pull-over rouge....

Bien sur je suis conscient que cette demonstration a des failles
Si vous en êtes conscient, je ne rajouterai rien ;-)


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Message non luPosté :22 août 2006, 12:12 
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Qui peut confirmer qu'un psychopathe est invariable dans ses méfaits ?
personne tout depend de quel psychopathe nous parlons...je crois me rappeller que heaulmes aimait bien baisser au genoux le pantalon de ses victimes, mais l a t il fait a tous je ne sais pas....
don invariable aucune idee
Citation :
Est-ce qu'il viole toujours sa victime et puis la tue systématiquement ?
si je prends l exemple de pedophile reconnu, Fourniret et Dutroux, reponse oui!
la victime de viole meut toujours a la fin....meme si ils peuvent la garder quelques jours pour leurs "appetit sexuel"
Citation :
Se contente-t-il parfois de violer et d'autres fois de tuer seulement ?
encore une fois difficile de repondre si comme au dessus je prends l exemple de pedeophile psychopathe il viole et tue....mais un violeur ne tue pas forcement sa victime (si il a le visage masqué, ou si elle s enfuit) a moins qu elle puisse le reconnaitre ...

Citation :
Si vous en êtes conscient, je ne rajouterai rien ;-)
je sais tres bien que ma conclusion ne prouve strictement rien, mais je voulais que l on n'oublie pas que l homme au pull over-rouge est un pedophile...avéré...c'est quand meme lui, l hypothese d un autre meurtier...disculpant CR.


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Message non luPosté :23 août 2006, 10:05 
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Citation :
...
Bref : le petit Pappalardo a-t-il été enlevé ? Il n'a pas été kidnappé, c'est sûr, ni séquestré mais, puisqu'il s'agit d'un mineur de moins de 15 ans, le simple fait de l'avoir soustrait à l'autorité de ses parents peut être considéré comme un enlèvement, même si ça n'a duré qu'une demi-heure.
Citation :
ENLÈVEMENT - Enlever une personne c’est plus que l’arrêter, puisqu’il y a déplacement de la victime ; mais c’est moins que la séquestrer, car n’intervient ici aucune notion de durée. Ce fait tombe sous le coup de l’art. 224-1 C.pén. (art. 341 ancien) et peut être poursuivi cumulativement avec un reproche de séquestration.

ENLÈVEMENT DE MINEUR - Le fait de ravir, détenir ou séquestrer un enfant de moins de quinze ans est réprimé par l’art.224-5 C.pén. (anciens art. 354 et s.). S’agissant d’une infraction intentionnelle, l’accusation doit établir que le prévenu avait l’intention de priver la victime de sa liberté.
...
Alors, je reviens à ma question de l'autre jour : pourquoi Mr Pappalardo ne porte-il pas plainte ? :wink:


Modifié en dernier par Henri le 08 sept. 2006, 14:05, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :23 août 2006, 10:11 
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...
Bref : le petit Pappalardo a-t-il été enlevé ? Il n'a pas été kidnappé, c'est sûr, ni séquestré mais, puisqu'il s'agit d'un mineur de moins de 15 ans, le simple fait de l'avoir soustrait à l'autorité de ses parents peut être considéré comme un enlèvement, même si ça n'a duré qu'une demi-heure.
Citation :
ENLÈVEMENT - Enlever une personne c’est plus que l’arrêter, puisqu’il y a déplacement de la victime ; mais c’est moins que la séquestrer, car n’intervient ici aucune notion de durée. Ce fait tombe sous le coup de l’art. 224-1 C.pén. (art. 341 ancien) et peut être poursuivi cumulativement avec un reproche de séquestration.

ENLÈVEMENT DE MINEUR - Le fait de ravir, détenir ou séquestrer un enfant de moins de quinze ans est réprimé par l’art.224-5 C.pén. (anciens art. 354 et s.). S’agissant d’une infraction intentionnelle, l’accusation doit établir que le prévenu avait l’intention de priver la victime de sa liberté.
...
Alors, je reviens à ma question de l'autre jour : pourquoi Mr Pappalardo ne porte-il pas plainte ? :wink:
bonjour Henri,

le pere du petit pappalardo, va deposer a la gendarmerie de la trinité le jour ou son fils est avec l individu ds le garage..et je crois (mais j ai pas mes sources devant les yeux) qu il y retourne le lendemain apres avoir coursé l individu et fait une description (d apres le POR de Gilles Perrault cette description ne correspondrait pas a CR: pas de lunette et difference sur le detail du nez pourtant reconnaissable de ranucci)


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Message non luPosté :23 août 2006, 10:52 
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Pour en revenir au sujet, l'homme qui a attiré le petit Pappalardo dans une cave l'a soustrait à l'autorité de ses parents, puis l'a libéré sans apparemment lui avoir fait du tort. Il lui a donné rendez-vous pour le lendemain. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas osé passer à l'acte, et voulait se donner une seconde chance (on aurait donc affaire à un débutant dans le métier de pédophile) ? Ou pour passer à nouveau un moment à discuter avec lui, toujours sans lui faire de mal ? Mais alors, pourquoi ne pas s'asseoir près d'un toboggan et discuter tranquillement avec tous les enfants qui passent ? Se cacher pour ça, c'est le signe de mauvaises intentions, je crois.
salut marc:tu veut dire le parcking a voiture?car une voiture qui va se garré dans une cave sa me parait un peut schort!!j imagine bien la scene,pour le fameu rdv :Aller petit assé parlé pour aujour d'huit je te donne rdv pour demain tu as interré d etres la sinon j irais te cherché chez toi.je ne sais pas si c'etait un débutent mais en tout qu a il ne douté de rien se mec.il pense méme pas que le gamin va en parlé a c'est parent


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Message non luPosté :24 août 2006, 16:44 
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Comme promis, la suite de la presse régionale (journaux du 5 juin 1974 relatant les faits de la journée du 4 juin)

EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE : JOURNEE DU 4 juin 1974 (presse du 5 juin 1974) : ATTENTE ET ANGOISSE

Le provençal du 5 juin 1974

Le journal indique que l'affaire est supervisée par le commissaire Cubaynes et que les investissements sont dirigés par le commissaire Alessandra.
Le sadique, affirme le journaliste, a agi de sang froid, le prétexte du chien noir prouvant qu'il avait imaginé le scénario.
L'inspecteur Porte s'est rendu à la cité Saint-Agnès pour essayer de trouver le moindre indice.
"Sur un coup de téléphone, ils ont fait un rapprochement entre le rapt de Marie-Dolorès et les agissements de plusieurs individus douteux signalés dans un secteur assez proche de la rocade du Jarret.
Sur les lieux, ils ont rencontré les parents de deux soeurs âgés de 8 et 10 ans, habitant le 10ème arrondissement et sur lesquelles un individu aurait tenté des attouchements. Tout ceci n'a été que parallèle à l'enquête. Ces toutes premières investigations n'ont débouché sur une quelconque piste."

Le journaliste raconte qu'on a montré au petit Jean quelques photos de satyres, et autres pervers mais il n'a reconnu aucun d'eux en la personne du ravisseur.
Il précise en outre que l'enfant "est l'unique témoin du drame".
Son père témoigne :
"Il a confirmé que l'homme ayant enlevé marie était jeune, bien habillé et de grande taille. Il a enfin pu convaincre les policiers que c'était bien dans une simca grise que sa soeur était partie !"
Le journal parle après des fouilles dans les environs qui n'ont rien donné. Enfin, il précise que Mlle Di Marino, juge d'instruction, a été saisi du dossier.

Le soir du 5 juin 1974

Deux suspects

Le journal indique qu'on a appréhendés deux suspects : un exhibitionniste en fin de matinée, dans le 15ème arrondissement à saint-Louis, qui agissait devant une école communale. Le journaliste précise que cet homme est propriétaire d'une Simca de couleur grise. comme celle décrit par le petit Jean Rambla. Un autre individu a également été appréhendé (aucune autre précision), mais ces deux suspects ont été relâchés car ils ne correspondent pas au signalement du ravisseur de Marie-Dolorès.


Le Méridional du 5 juin 1974

"Sous les ordres du commissaire Alessandra, les policiers ont, hier (4 juin), repris les recherches avec des moyens plus importants et un effectif plus consistant que la veille.
L'unique témoignage est celui de Jean, le petit frère. ils l'ont interrogé en présence du père, dans l'après-midi. Ils en sont arrivés à la conclusion que le gamin savait ce qu'il disait et qu'il n'affabulait point. Il sait reconnaître les marques de voiture. Les policiers lui en ont montré plusieurs. "oui c'est une simca grise..." On a montré à Jean, dans les locaux de la police des photos de déséquilibrés répertoriés [...] figurant au fichier central. On ne connait pas encore le résultat de ces investigations."
Le journaliste formule l'hypothèse qu'il se pourrait que le ravisseur soit un habitué du quartier, sachant que des coins propices existaient là pour commettre son odieux forfait.
"Les enquêteurs ont fait certains rapprochements entre l'enlèvement de Marie-Dolorès et les agissements de certains individus douteux ayant sévi dans un secteur voisin du lieu de l'enlèvement. On nous a, par ailleurs, assuré que deux jeunes filles d'une quinzaine d'années avaient été dernièrement, dans le quartier, amenées de force dans une voiture par deux individus. Elles purent s'échapper."

témoignage de voisins :

En face de cette villa, une rangée de garages (les trois garages de l'immeuble en face duquel a été enlevée marie-dolorès).
L'un d'eux sert de réserve à Monsieur Rosano, qui prépare les pizzas qu'il vendra l'après-midi sur les plages.
Il dit :
"oui, j'étais là. Je préparais mon travail. J'ai vu des gosses s'amuser. Il y avait même mes petites nièces. Je me souviens de les avoir vu courir derrière deux petits chiens blancs... Mais après leur départ, je n'ai pas fait attention. D'ailleurs, d'après ce qu'il est dit dans le journal, l'enlèvement s'est produit au pied de l'immeuble du coin. Mon camion a pizzas me cachait cet endroit..."

Monsieur Pierre Blanc, lui aussi, aurait pu voir quelque chose. Il est parti de la cité vers 11 heures et quart 11 heures et demi. Il dit :
"Je suis descendu par la route intérieure. j'ai ralenti au virage. J'ai même salué Monsieur Rosano. Les gosses jouaient en bas des escaliers. J'ai ralenti avant de couper le carrefour. Il est probable que j'ai croisé le ravisseur. Si j'avais vu la scène, je serai intervenu violemment, car je connais bien les gosses des Rambla... Ce sont mes voisins."

Enfin, le témoignage de madame Nicoux :
"Il était 11h25 quand j'ai vu les petits Rambla. Il y avait Jean et Marie-Dolorès. Je revenais de faire quelques commissions. En partant, ils étaient quatre dans le jardin : Isabelle et Frédéric Mudeni, Jean et Marie-Dolorès. Lorsque je suis revenu, ils ne restaient plus que les deux gosses du boulanger. Vos petits camarades sont partis, leur ai-je demandé. Oui, m'a répondu la petite fille, leur maman les a appelés pour partir en promenade. La petite et son frère partirent en courant. Je rentrais tranquillement chez moi."


La Marseillaise du 5 juin 1974

"De plus en plus, l'hypothèse d'un enlèvement commis par un déséquilibré ou un sadique semble prendre corps. Ainsi, l'on note que le subterfuge utilisé par le ravisseur envoyant le garçon à la recherche d'un "chien noir" afin de n'enlever que la petite fille seule, est très inquiétant et pourrait confirmer cette hypothèse." [...]

"les policiers ont bien sûr établi des rapprochements entre l'enlèvement de Marie-Dolorès et les agissements de certains individus douteux qui se seraient manifestés dans un secteur voisin. Ils ont également tenté d'idenitifer un maniaque signalé dans le quartier. Pourtant, en fin de soirée, alors qu'ils étaient pour la plupart de retour à l'hôtel de Police, les enquêteurs ne cachaient pas leur désappointement. Toutes les recherches, toutes les hypothèses de travail auxquels ils s'étaient livrés dans la journée d'hier, n'ont abouti à aucun résultat tangible."
témoignage de Monsieur Rosano :
"Nous sommes restés là de neuf heures à midi. j'ai vu des enfants jouer pas loin de moi. Non, je ne me souviens pas de la fillette, mais j'étais tellement pris par mon travail..."
Photo de Rosano
"Monsieur Rosano, le marchand de pizzas : Le rapt s'est fait à quelques pas de lui, mais tout à son travail, il n'a rien vu."


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Message non luPosté :24 août 2006, 19:03 
Citation :
Comme promis, la suite de la presse régionale (journaux du 5 juin 1974 relatant les faits de la journée du 4 juin)

EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE : JOURNEE DU 4 juin 1974 (presse du 5 juin 1974) : ATTENTE ET ANGOISSE

Le provençal du 5 juin 1974

Le journal indique que l'affaire est supervisée par le commissaire Cubaynes et que les investissements sont dirigés par le commissaire Alessandra.
Le sadique, affirme le journaliste, a agi de sang froid, le prétexte du chien noir prouvant qu'il avait imaginé le scénario.
L'inspecteur Porte s'est rendu à la cité Saint-Agnès pour essayer de trouver le moindre indice.
"Sur un coup de téléphone, ils ont fait un rapprochement entre le rapt de Marie-Dolorès et les agissements de plusieurs individus douteux signalés dans un secteur assez proche de la rocade du Jarret.
Sur les lieux, ils ont rencontré les parents de deux soeurs âgés de 8 et 10 ans, habitant le 10ème arrondissement et sur lesquelles un individu aurait tenté des attouchements. Tout ceci n'a été que parallèle à l'enquête. Ces toutes premières investigations n'ont débouché sur une quelconque piste."

Le journaliste raconte qu'on a montré au petit Jean quelques photos de satyres, et autres pervers mais il n'a reconnu aucun d'eux en la personne du ravisseur.
Il précise en outre que l'enfant "est l'unique témoin du drame".
Son père témoigne :
"Il a confirmé que l'homme ayant enlevé marie était jeune, bien habillé et de grande taille. Il a enfin pu convaincre les policiers que c'était bien dans une simca grise que sa soeur était partie !"
Le journal parle après des fouilles dans les environs qui n'ont rien donné. Enfin, il précise que Mlle Di Marino, juge d'instruction, a été saisi du dossier.

Le soir du 5 juin 1974

Deux suspects

Le journal indique qu'on a appréhendés deux suspects : un exhibitionniste en fin de matinée, dans le 15ème arrondissement à saint-Louis, qui agissait devant une école communale. Le journaliste précise que cet homme est propriétaire d'une Simca de couleur grise. comme celle décrit par le petit Jean Rambla. Un autre individu a également été appréhendé (aucune autre précision), mais ces deux suspects ont été relâchés car ils ne correspondent pas au signalement du ravisseur de Marie-Dolorès.


Le Méridional du 5 juin 1974

"Sous les ordres du commissaire Alessandra, les policiers ont, hier (4 juin), repris les recherches avec des moyens plus importants et un effectif plus consistant que la veille.
L'unique témoignage est celui de Jean, le petit frère. ils l'ont interrogé en présence du père, dans l'après-midi. Ils en sont arrivés à la conclusion que le gamin savait ce qu'il disait et qu'il n'affabulait point. Il sait reconnaître les marques de voiture. Les policiers lui en ont montré plusieurs. "oui c'est une simca grise..." On a montré à Jean, dans les locaux de la police des photos de déséquilibrés répertoriés [...] figurant au fichier central. On ne connait pas encore le résultat de ces investigations."
Le journaliste formule l'hypothèse qu'il se pourrait que le ravisseur soit un habitué du quartier, sachant que des coins propices existaient là pour commettre son odieux forfait.
"Les enquêteurs ont fait certains rapprochements entre l'enlèvement de Marie-Dolorès et les agissements de certains individus douteux ayant sévi dans un secteur voisin du lieu de l'enlèvement. On nous a, par ailleurs, assuré que deux jeunes filles d'une quinzaine d'années avaient été dernièrement, dans le quartier, amenées de force dans une voiture par deux individus. Elles purent s'échapper."

témoignage de voisins :

En face de cette villa, une rangée de garages (les trois garages de l'immeuble en face duquel a été enlevée marie-dolorès).
L'un d'eux sert de réserve à Monsieur Rosano, qui prépare les pizzas qu'il vendra l'après-midi sur les plages.
Il dit :
"oui, j'étais là. Je préparais mon travail. J'ai vu des gosses s'amuser. Il y avait même mes petites nièces. Je me souviens de les avoir vu courir derrière deux petits chiens blancs... Mais après leur départ, je n'ai pas fait attention. D'ailleurs, d'après ce qu'il est dit dans le journal, l'enlèvement s'est produit au pied de l'immeuble du coin. Mon camion a pizzas me cachait cet endroit..."

Monsieur Pierre Blanc, lui aussi, aurait pu voir quelque chose. Il est parti de la cité vers 11 heures et quart 11 heures et demi. Il dit :
"Je suis descendu par la route intérieure. j'ai ralenti au virage. J'ai même salué Monsieur Rosano. Les gosses jouaient en bas des escaliers. J'ai ralenti avant de couper le carrefour. Il est probable que j'ai croisé le ravisseur. Si j'avais vu la scène, je serai intervenu violemment, car je connais bien les gosses des Rambla... Ce sont mes voisins."

Enfin, le témoignage de madame Nicoux :
"Il était 11h25 quand j'ai vu les petits Rambla. Il y avait Jean et Marie-Dolorès. Je revenais de faire quelques commissions. En partant, ils étaient quatre dans le jardin : Isabelle et Frédéric Mudeni, Jean et Marie-Dolorès. Lorsque je suis revenu, ils ne restaient plus que les deux gosses du boulanger. Vos petits camarades sont partis, leur ai-je demandé. Oui, m'a répondu la petite fille, leur maman les a appelés pour partir en promenade. La petite et son frère partirent en courant. Je rentrais tranquillement chez moi."


La Marseillaise du 5 juin 1974

"De plus en plus, l'hypothèse d'un enlèvement commis par un déséquilibré ou un sadique semble prendre corps. Ainsi, l'on note que le subterfuge utilisé par le ravisseur envoyant le garçon à la recherche d'un "chien noir" afin de n'enlever que la petite fille seule, est très inquiétant et pourrait confirmer cette hypothèse." [...]

"les policiers ont bien sûr établi des rapprochements entre l'enlèvement de Marie-Dolorès et les agissements de certains individus douteux qui se seraient manifestés dans un secteur voisin. Ils ont également tenté d'idenitifer un maniaque signalé dans le quartier. Pourtant, en fin de soirée, alors qu'ils étaient pour la plupart de retour à l'hôtel de Police, les enquêteurs ne cachaient pas leur désappointement. Toutes les recherches, toutes les hypothèses de travail auxquels ils s'étaient livrés dans la journée d'hier, n'ont abouti à aucun résultat tangible."
témoignage de Monsieur Rosano :
"Nous sommes restés là de neuf heures à midi. j'ai vu des enfants jouer pas loin de moi. Non, je ne me souviens pas de la fillette, mais j'étais tellement pris par mon travail..."
Photo de Rosano
"Monsieur Rosano, le marchand de pizzas : Le rapt s'est fait à quelques pas de lui, mais tout à son travail, il n'a rien vu."
Toutes mes félicitations, Joaquin !!! Tu as trouvé une documentation extrêmement précieuse.

Elle permet de confirmer bien des choses :

- Les signalements d'un HPR qui a sévi dans les cités peu de temps avant l'enlèvement de MDL ont bien eu lieu et présentaient suffisamment de similitudes avec l'enlèvement de Ste Agnès pour que la presse les rapporte et que la police s'y intéresse.

- La mention des 2 jeunes filles de 15 ans abordées par un individu semble correspondre à l'épisode de la fille de Madame Mattei et de son amie, et augmente la probabilité que Mme Mattei ait bien été entendue à l'Evêché, sinon, comment la police en aurait-elle eu connaissance ?

- La presse parlait bien de Simca dès le 5, contrairement à ce que Gérard Bouladou et M. Rambla prétendent maintenant. Le petit Jean Rambla n'a peut être pas autant caffouilllé que Gérard Bouladou veut bien le dire puisque, apparemment, il a pu convaincre les policiers que la voiture était bien une Simca.

- Monsieur Rosanno, de son propre aveux, n'a rien vu du tout.

Cela dit, peut-on absolument se fier aux articles de presse ? Les journalistes travaillent dans l'urgence à partir d'informations partielles, parfois inexactes ou partiellement inexactes, sur lesquelles ils n'hésitent souvent pas à broder. Ils font également souvent des confusions. Par exemple, dans l'évocation que fait le journal des deux jeunes filles de 15 ans (Agnès Mattei et Carole Barraco), il me semble qu'il y a en partie confusion avec l'affaire du petit Alain Barraco, que l'HPR aurait essayé d'attirer dans la voiture, alors qu'il n'a fait qu'aborder les deux jeunes filles en voiture en leur parlant du chien noir.


Modifié en dernier par Danou le 24 août 2006, 19:28, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :24 août 2006, 19:08 
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Ils peuvent effectivement faire quelques erreurs ci et là, mais quand plusieurs sources se recoupent....
De toute, vu qu'on ne peut avoir accés aux pièces judiciaires (peut-être je me trompe), il faut bien se contenter pour l'instant de cela.


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Message non luPosté :25 août 2006, 16:26 
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Oui mais pourquoi ( Pappalardo père NDLR) ne porte-t-il pas plainte contre Ranucci puisque, soi-disant, il le reconnaît après avoir pris la peine de parcourir 200 km ?


Modifié en dernier par Henri le 08 sept. 2006, 13:54, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :25 août 2006, 22:20 
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Oui mais pourquoi ( Pappalardo père NDLR) ne porte-t-il pas plainte contre Ranucci puisque, soi-disant, il le reconnaît après avoir pris la peine de parcourir 200 km ?

On se le demande. Je n'ai pas non plus mes sources sous les yeux mais, de mémoire, M. Pappalardo répond à l'avis de recherche publié dans la presse et ce, un certain temps après que son fils ait ( ou aurait) été ennuyé par un satyre.
Au passage rappelons que M. Pappalardo n'a pas vu l'agresseur de son fils mais seulement un individu désigné par le bambin de 4 ans 24 heures plus tard.

Cordialement


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Message non luPosté :26 août 2006, 17:25 
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EXTRAITS DE LA PRESSE REGIONALE (journées du 5 au 8 juin 1974)

LE PROVENCAL DU 6 juin 1974

DEUX SUSPECTS MIS HORS DE CAUSE

Ainsi, en fin de matinée, des patrouilles de police réussirent à interpeller deux exhibitionnistes, l'un au quartier Saint-Louis, le second au parc borély.
L'audition de ces deux malades s'est fait aussitôt à l'Hotel de police. Elle a permis de mettre hors de cause les deux suspects qui seront seulement poursuivis pour attentat aux moeurs.

Coup de théâtre : le temoignage des époux Aubert.
Monsieur Aubert appelle le commissaire Alessandra en début d'après-midi, le 5 juin vers 13h30 :
"Lundi de pentecôte, vers 12h30, je me promenais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise. Au croisement de la Nationale 96 et de la Rn 8 bis, près de Gréasque, j'ai assisté à une collision. Immédiatement, l'auteur de l'accident qui pilotait un coupé 204 peugeot prit la fuite.
Je me lançais dans son sillage sans hésiter. Au bout de quelques kilomètres, le coupé peugeot stoppait brutalement. Je vis alors le conducteur descendre de son siège, prendre par la main une fillette et s'engager dans la colline toute proche.
Mon épouse ne voulut pas que je poursuive à pied le chauffard. Elle redoutait une bagarre.
Je revins donc sur les lieux de l'accident pour communiquer au second automobiliste accidenté le numéro minéralogique de la 204 peugeot. Celui-ci s'en alla tout droit déposer une plainte pour délit de fuite à la brigade de gendarmerie de Gréasque.
C'est seulement ce matin mercredi en lisant mon quotidien que j'ai fait le rapprochement entre l'accident, la fuite du chauffard et la fillette qui l'accompagnait. J'ai pu remarquer qu'elle portait un short blanc. Sans doute y-a-t-il une liaison entre cette collision et l'enlèvement de la fillette à Marseille."

Le commissaire Alessandra se met alors en liaison avec la brigade de gendarmerie de Gréasque pour entreprendre des recherches vers le lieu de l'accident. C'est en ratissant ces collines que le corps de Marie-Dolorès est retrouvé sans vie.
"La fillette gisait dans un petit bois du lieu-dit "La pomme", commune de Peypin. Elle avait été tuée à coups de pierre. Elle avait le visage écrasé."

Depuis l'accident, on connaissait le numéro d'immatriculation du coupé Peugeot : 1369 FG 06, et on identifa facilement son propriétaire : Christian Ranucci.
"A 18 heures, il était interpellé par les gendarmes au moment où il arrivait à son domicile."
En fin de soirée, il était ramené par le commissaire Alessandra de Nice à l'hôtel de Police de Marseille : il devenait le suspect numéro 1, et était placé en garde en vue.
"A deux heures du matin, le suspect numéro 1 est arrivé à l'Hôtel de Police... On connaitra le résultat de cette audition seulement ce matin.
... Monsieur Aubert [...] est affirmatif : quand il est sorti de son coupé Peugeot, il a emmené avec lui en la tenant par la main une fillette vêtue d'un short blanc. Dans l'après-midi, lorsqu'il s'est embourbé à l'entrée d'une champignonière, l'enfant n'était plus avec lui."
Il n'y a pas de doute, Christian Ranucci est le meurtrier, affirmait le Commissaire Cubaynes.
Christian Ranucci portait des traces de griffures faites par des ronces sur le dos des mains.
"On apprenait cette nuit que, il y a un mois environ, un individu, ressemblant étrangement à Christian Ranucci, avait réussi à entraîner deux fillettes dans une cité de Saint-Loup. "Le Cerisaie" . Ce personnage, également très jeune, avait semble-t-il usé du même scénario pour amener les deux gamines à monter dans sa voiture : venez m'aider à chercher mon petit chien noir qui s'est égaré. [...] L'homme au chien noir s'était livré sur elles à des gestes répréhensibles.
Même scénario samedi dernier, deux jours donc avant l'enlèvement et l'assassinat de Marie-Dolorès, où un jeune homme d'une vingtaine d'années avait tenté en vain de convaincre deux garçonnets habitant ce quartier à le suivre pour retrouver un petit chien noir disparu."


LE PROVENCAL DU 7 Juin 1974

"Ici (lieu du découverte du corps), au hasard de notre quête, se reconstruit, bribe par bribe, l'affreux scénario. Un accident quelques centaines de mètres plus haut, Un délit de fuite. Un témoin qui rattrappe le fuyard. Celui-ci, un homme jeune, est entré dans le bois dense qui longe la route, avec un paquet volumineux sous le bras. Le témoin est retourné sur les lieux de l'accident, puis est descendu à nouveau à l'endroit où l'homme s'était arrêté. Bizarre, l'homme et sa voiture accidentée ont disparu."
Témoingage de Guazzone :
"J'ai trouvé le jeune homme dans la champignonière où Monsieur Rahou m'avait conduit. Sa voiture s'était embourbée dans le couloir menant à la mine. Je me suis demandé comment il avait pu atterrir à cet endroit qui est tout de même assez inaccessible pour une personne ne connaissant pas les lieux. Il m'a dit qu'il avait eu un petit accident, qu'il cherchait un endroit pour pique-niquer et qu'il pensait joindre l'utile à l'agréable, en redressant son aile froissée dans un endroit calme, au moment du déjeuner. Je l'ai aidé avec mon tracteur à sortir du trou, puis nous avons parlé pendant quelques minutes. Des banalités. Au retour, nous sommes passés devant la maison occupée par M. Rahou et l'homme s'y est arrêté longuement."
Madame Rahou :
"Il est arrivé par le fond du chemin. Il avait l'air parfaitement honnête. Il m'a raconté qu'il était bloqué depuis 11 heures du matin sur la route, en bas, à cause de son accident. Je lui ai proposé alors une tasse de thé qu'il a accepté avec empressement. Il n'était pas du tout nerveux. Puis, il est reparti en nous remerciant."

Confrontation de Christian Ranucci avec Jean Rambla :
"Ce face à face fut pathétique. Le garçonnet hésita longtemps mais ne reconnut pas Ranucci comme étant l'automobiliste ayant enlevé sa soeur Maria."
Peu après, dans la cour, pour essayer de reconnaître la voiture du ravisseur :
"Là encore, il se trompa. Il ne reconnut pas le coupé peugeot 304 de couleur grise qui se trouvait là et qui aurait été mené de Nice pour vérifications."

témoignage des Aubert :
"On sait que le témoignage de M. Aubert fut capital pour l'enquête puisqu'il permit de découvrir mercredi après-midi le corps de Marie-Dolorès et l'identification de Christian Ranucci."
L'intervention de Madame Aubert hier (6 juin) dans les locaux de la police a été capitale. Mise en présence du conducteur de la 304 peugeot, elle le reconnut formellement :
"C'est bien vous que j'ai vu. Non seulement je vous reconnais, mais je peux affirmer que vous avez forcé une fillette vêtue d'un short blanc et d'une chemisette blanche à descendre de votre voiture. Vous l'avez tirée par le bras pour l'entraîner loin de la route. J'ai entendu les paroles de la fillette. Je les ai gravées dans ma mémoire et je peux vous les répéter. Elle vous a dit : Où va-t-on ? Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'allez-vous faire de moi !"

Dès cet instant, le suspect balbutie des phrases incohérentes pour craquer très vite. Christian Ranucci passe aux aveux.

Docteur Vuillet :
Marie-Dolorès a été tuée à coups de plusieurs coups de couteau à la gorge, puis achevée à coups de pierre. La pierre ensanglantée a été récupétée près du corps. Le meurtre a donc eu lieu alors que les époux Aubert se trouvaient à 100 mètres de là, c'est à dire au moment où ils faisaient demi-tour pour rejoindre M. Martinez. M. Vuillet a précisé que la fillette s'était défendu faiblement : il semble bien qu'elle avait pu être mise en condition psychologique par son ravisseur.

Fouille de la 304 :
On a découvert dans le coffre un martinet à longues lanières de cuir avec dragonne, "ce qui est un instrument habituellement utilisé par les sadiques pour la flagellation."
Mais la plus importante trouvaille est celle du pantalon que portait Ranucci lundi dernier. Il est souillé de plusieurs tâches de sang.
Enfin, une touffe de cheveux bruns courts a pu être récupérée sur les coussins du coupé Peugeot. Ils ont été confiés pour expertise au laboratoire de la police.

Entretien avec Madame Mathon (mère de Christian Ranucci) - extraits :
Journaliste : Son caractère ?
Mme Mathon : Tout ce qu'il y a de plus normal. Christian est un être très ouvert, qui adore la compagnie des autres. Il refuse la solitude. Cette petite fille, je suis sûre qu'il l'a amenée pour se promener avec elle, pour ne pas être seul. A Marseille, j'ai une amie qui a de nombreuses petites filles dont il adore la compagnie et avec lesquelles il passe des heures à jouer au loto.
Journaliste : sur le plan travail ?
Mme Mathon : Il ne travaille que depuis un moi. Il vient à peine de terminer son service militaire. mais est très satisfait de sa place de représentants en appareils ménagers. Au fait, croyez-vous que cette histoire va lui faire perdre son emploi ?
Journaliste : Ses distractions ?
Mme Mathon : Tout ce qu'il y a de plus normal également. Il a eu quelques flirts, comme tous les jeunes gens de son âge. Il adore aller à la plage l'été. L'hiver, c'est le ski qui l'intéresse. Il aime énormément le cinéma, les westerns surtout. Mais sa grande passion, ce sont les animaux. Il y a quelques années, l'un de nos chats, Mickey, s'est cassé la patte. C'est lui qui l'a soigné, allant jusqu'à lui faire des sortes de plâtrage avec des planchettes qu'il avait ajusté au niveau de la fracture.
Journaliste : Qu'a-t-il mangé ? (en arrivant lundi soir)
Mme Mathon : Du jambon, u steak, des tomates à la provençale, du fromage, un dessert.
J : Et après, il est sorti, il est allé se coucher ?
M : Non, il a regardé la télé avec moi.
J : Quelle émission ?
M : Un film : hold-up extraordinaire, je crois.
J : Le lendemain ?
M : Il est allé à son travail après avoir pris soin de relever toutes les adresses des clients qu'il devait visiter.

Conclusion du journaliste :
"Il a mangé de bon appétit, il a regardé la télévision, il est allé à son travail. Mais quel monstre d'insensibilié est-il donc ?"

Le provençal du 8 juin :
"l'arme utilisée par Ranucci a pu être également découverte. Sur les indications précises fournies par le meurtrier, les gendarmes ont récupéré à l'entrée de la champignonière de Gréasque, un petit couteau de poche à lame unique et cran d'arrêt. La lame était tâchée de sang. Ranucci a indiqué avoir jeté le couteau en partant de la champignonière où il avait embourbé son coupé 304 dans sa précipitation à s'éloigner du bois où il avait poignardé et lapidé la fillette. Il s'était delesté de cette terrible pièce compromettante lorsque Monsieur Guerabo (NDLR : M. guazzano) exploitant la champignonière, l'avait aidé à dégager sa voiture."


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Message non luPosté :26 août 2006, 18:03 
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Je mettrais bientôt aussi les extraits du méridional du 6 au 8 juin et de la Marseillaise idem : comme toujours, pas mal de suprises ! (faut voir comment les journalistes en rajoute parfois ;-)

Après, je rassemblerai tout ça, et vous indiquerait l'url où vous pourrez charger la totalité des extraits (ça sera plus clair qu'ici perdu au milieu de tas d'autres réponses, qui parfois n'ont pas grand chose à voir : c'est pas un reproche, une simple constatation.

Sinon autre question : les pièces judiciaires : est-ce quelqu'un a pu y avoir accés ? J'aimerais surtout avoir les 4 PV que le procureur viale a brandi avec l'élégance que l'on sait à la fin du procés. Et je pense qu'on doit pouvoir avoir aussi la retranscription complète du procès : nous sommes en démocratie, ça devrait être public.


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Message non luPosté :27 août 2006, 09:58 
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Coup de théâtre : le temoignage des époux Aubert.
Monsieur Aubert appelle le commissaire Alessandra en début d'après-midi, le 5 juin vers 13h30 :
"Lundi de pentecôte, vers 12h30, je me promenais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise. Au croisement de la Nationale 96 et de la Rn 8 bis, près de Gréasque, j'ai assisté à une collision. Immédiatement, l'auteur de l'accident qui pilotait un coupé 204 peugeot prit la fuite.
Je me lançais dans son sillage sans hésiter. Au bout de quelques kilomètres, le coupé peugeot stoppait brutalement. Je vis alors le conducteur descendre de son siège, prendre par la main une fillette et s'engager dans la colline toute proche.
Mon épouse ne voulut pas que je poursuive à pied le chauffard. Elle redoutait une bagarre
ce n'est pas du tout se qu ils déclarent sur pv le 6juin entre 13h et 14 h au sujet du sexe de l'enfant.la polices leur fait ils remarqué que de la ou ils ont observés la scene il etait impossible de savoir si c'etait une fille ou un garçon?


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Message non luPosté :27 août 2006, 10:19 
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Coup de théâtre : le temoignage des époux Aubert.
Monsieur Aubert appelle le commissaire Alessandra en début d'après-midi, le 5 juin vers 13h30 :
"Lundi de pentecôte, vers 12h30, je me promenais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise. Au croisement de la Nationale 96 et de la Rn 8 bis, près de Gréasque, j'ai assisté à une collision. Immédiatement, l'auteur de l'accident qui pilotait un coupé 204 peugeot prit la fuite.
Je me lançais dans son sillage sans hésiter. Au bout de quelques kilomètres, le coupé peugeot stoppait brutalement. Je vis alors le conducteur descendre de son siège, prendre par la main une fillette et s'engager dans la colline toute proche.
Mon épouse ne voulut pas que je poursuive à pied le chauffard. Elle redoutait une bagarre
ce n'est pas du tout se qu ils déclarent sur pv le 6juin entre 13h et 14 h au sujet du sexe de l'enfant.la polices leur fait ils remarqué que de la ou ils ont observés la scene il etait impossible de savoir si c'etait une fille ou un garçon?
S'il ne s'agit pas d'un de ces à-peu-près coutumiers aux journalistes, il s'agit encore d'un cafouillage Aubert.


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Message non luPosté :27 août 2006, 16:07 
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Voici la fin des extraits de presse (méridional et la marseillaise):

EXTRAITS DE PRESSE

Le méridional du 6 juin 1974

Témoignage des Aubert :

Après avoir pris en chasse le coupé Peugeot et vu le conducteur détalé dans les fourrés, Monsieur lui a crié :
"Monsieur ! Monsieur ! ce n'est rien. Il n'y a que des tôles froissées. Il suffit de faire une déclaration d'assurance. Allons, monsieur, ce n'est pas une histoire... seulement des toles froissées." Comme l'homme ne lui répondit pas, il repartir en grommelant contre les conducteurs du dimanche.
"J'ai vu, devait-il dire plus tard aux gendarmes d'Aubagne, l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette. Mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant ! D'ailleurs, j'interpelais l'homme plusieurs fois."

M. guazzone :
"L'homme était élégant, sympathique. Il parlait fort et riait." (NDLR : M. guazzone et M. rahou ont aidé Christian Ranucci à se désembourber de la champignonière).
"Cet homme était très déonctracté. Il nous a dit qu'il était victime d'un chauffard." Christian Ranucci raconte aux gars de la champignonière (M. Rahou et M. Guazzone) : "Je suis venu pique-niquer chez vous. Je me suis embourbé, vous ne pouvez pas me dépanner ?"
"Il était souriant, dit M. guazzano, il plaisantait en me disant qu'il faisait beau, que la vie était belle. j'étais à cent lieues de me douter que cet homme était un assassin...qu'à quelques mètres de là, il venait de tuer une petite fille. Vous vous rendez compte, conclut ce brave homme, Je l'ai aidé à tirer sa voiture, de la glissière de boue, j'ai décabossé son aile et il m'a serré la main en me disant : A bientôt ! J'ai serré la main d'un assassin... "
Car comme tout le monde, M. Guazzano a lu les journaux.
Il ajoute : "On parlait d'une simca 1000, d'un homme élégant, mais je n'ai pas pensé qu'il s'agissait de mon touriste."


(NDLR : j'ai l'habitude dans mes extraits de raconter uniquement ce qu'on dit les journalistes. Je ferai une exception pour le témoignage très surprenant de Madame Martinez, et que je cite ci-après. Soit Madame Martinez a raconté n'importe quoi, soit les journaliste en ont rajouté en confondant les témoignages de Madame Aubert et celui de Madame Martinez. Vous en jugerez par vous mêmes)

Témoignage de Madame Martinez :
"C'était donc elle, l'enfant enlevée ? Ah, ça alors !" dit-elle aux journalistes. Elle poursuit :
"Près de Gréasque, tandis qu'on roulait, une andouille nous a doublés en roulant à vive allure. Il a grillé un stop en provoquant un accident, a fait un tête-à-queue, puis s'est immobilisé. Ensuite, j'ai vu un homme sortir de la voiture (une 304 peugeot) en tenant une enfant par les mains. Je n'ai pas bien vu cet enfant. Dans la voiture, il m'a semblé reconnaître un garçon. Et puis, le gars et l'enfant se sont dirigés vers une colline. Mon mari, qui était coincé sur son siège, n'a pu sortir de la voiture pour courir après eux."

Témoignage de Mme Aubert (les journalistes disent que son témoignage est plus précis que celui de Madame Martinez (sic et resic !)
"Selon Madame Aubert, c'est au bout de 2 kilomètres qu'il s'est arrêté, suivi par le véhicule de M. Aubert. "Mon mari lui a dit de retourner au lieu de l'accident. Il l'a rassuré en lui indiquant que cet accident n'était pas grave. Mais ce monsieur a refusé de le suivre. Alors, on a relevé le numéro de la plaque arrière, qui terminait par un 06, et on est allé prévenir les gendarmes."
Selon Madame Aubert, l'enfant n'était pas assis à l'avant de la voiture, mais à l'arrière. Quand il est sorti, l'individu s'est précipité vers la portière arrière droite. D'un geste brusque et rapide, il a sorti l'enfant, l'a pris dans ses bras, et a couru dans la colline."
Les journaliste concluent : "c'est là-bas que Marie-dolorès a été tuée".

Le méridional du 7 juin 1974 :

Aveux de Christian Ranucci :
"Je ne suis pas un salaud, non monsieur le commissaire, ne croyez pas que j'ai tué par plaisir. Je ne suis ni un salaud ni un sadique. Je suis un homme, un vrai. Pas un impuissant. J'ai tué la petite Marie-Dolorès, c'est vrai. Mais je ne voulais pas. Croyez moi, monsieur le commissaire, je ne suis pas un salaud."

Au départ, Christian niait toute implication, mais "au fil des heures, les preuves s'accumulaient. Les services spécialisés de la police fouillaient la 304 grise. Ils découvraient d'abord une touffe de cheveux. Rapidement, l'analyse concluait qu'il s'agissait des cheveux de Marie-Dolorès. Dans la malle, les enquêteurs trouvaient un pantalon, un chandail, une chemise. Tous ces vêtements étaient souillés de boue et de sang. Là encore, le laboratoire confirmait les soupçons : c'était le sang de la petite Marie-Dolorès. Dans le fond de la malle se trouvaient encore un peignoir, un parapluie, et un martinet à longues lanières."

On présente alors Christian Ranucci à Jean Rambla, entre deux policiers. Jean se "balança d'une jambe sur l'autre... il secoua la tête de gauche à droite : Non, le monsieur n'est pas là..."
Aussitôt, il fut amené dans la cour de l'hôtel de police, où des voitures étaient alignés autour de la 304 grise.
"tu reconnais la voiture du monsieur, lui demanda le commissaire Alessandra. Sans hésitation, le petit Jean se dirigea vers une Ford Capri beige : La voilà.
Consternés, les policiers se regardèrent sans un mot."

"Pourtant, je suis sûr que c'est lui, affirme l'inspecteur Porte.

Le matin, il a convoqué 4 ou 5 gosses qui ont été accostés ces derniers jours par des déséquilibrés. Aucun d'entre eux ne reconnait Christian Ranucci."

M. et Madame Aubert arrivent alors à l'hôtel de Police.
"Il ne faut pas longtemps à Madame Aubert pour reconnaître Christian Ranucci. Il a beau être décontracté, assis à une table, elle pointe son index vers lui." Elle dit alors :
"Je le reconnais, c'est lui. Il avait la petite à la main. Quand mon mari l'a interpellé, il ne s'est pas retourné. Nous sommes descendus de la voiture. Et j'ai parfaitement entendu lorsque la gosse lui a dit : Ne me touchez pas, où va-t-on ? Qu'est-ce que vous allez faire de moi...
Jamais nous n'avons pensé qu'il s'agissait d'un sadique, d'un criminel. Mon mari a encore appelé une fois et nous n'avons rien entendu. Alors, nous sommes repartis. Mais c'est bien lui. Je ne peux pas me tromper."
Maintenant, Ranucci s'effondre : "oui c'est moi ! je ne voulais pas la tuer, je ne suis pas un salaud."
Il raconte comment il a croisé les deux enfants : "Je passais devant la cité Saint-Agnès. Des gosses jouaient. Il jouait avec des chiens. La petite fille s'approcha de moi et demanda si je n'avais pas vu un chien noir. Je lui répondis que non, mais que j'allais le chercher avec elle. Nous partîmes ensemble ... Veux-tu venir avec moi faire une promenade en auto, lui demandai-je.
- Il faut que nous soyons de retour à midi.
- D'accord."

témoignage du commissaire Alessandra (extraits):

"L'intéressé avait un système de défense qui était assez puérile. Il déclarait qu'il était bien l'auteur de l'accident matériel de la circulation et du délit de fuite qui s'ensuivit, mais il disait ceci : j'étais seul au volant de ma voiture, et jamais, au grand jamais, une fillette se trouvait à bord de mon véhicule. Aucun témoin ne pourra prouver le contraire parce que ça n'est pas vrai...j'étais seul.
Or, ce matin, nous avons pu identifier et faire venir à Marseille deux personnes qui avaient assisté à la scène et qui ont pu apporter des précisions extrêmement intéressantes. Ce couple avait vu l'intéressé prendre la fuite dans les collines en entrainant avec lui une fillette. D'ailleurs, Madame Aubert est sur ce point formelle, elle a entendu la petite Marie-Dolorès crier au ravisseur : Mais où allons-nous, que voulez-vous faire, pourquoi me poussez-vous !
Lorsque nous avons procédé à la confrontation de l'interessé avec les époux Aubert, il se révélait avec beaucoup d'évidence, que Christian Ranucci était bien accompagné d'une fillette qu'il entrainait dans la colline.
Le témoignage des époux Aubert a été capital, irréfutable. L'assassin, dans un premier temps, a été tellement surpris d'être confronté avec ces personnes qu'il n'osait plus nier les faits. Il s'est contenté de dire : je ne me souviens plus de rien ! et petit à petit, il a fini par reconnaître la réalité. [...] Il est certainement venu à Marseille dans un but mal établi."

Commissaire Cubaynes :
"Le commissaire Alessandra a effectué un travail extrêmement sérieux et solide. Il n'a ménagé ni son temps, ni sa peine. Je crois que dans toute réussite d'une affaire judiciaire, il y a une part de chance, une part importante de travail et de volonté. C'est le mélange de tout qui fait le succés. Pour nous, c'était un problème grave car nous avions le sentiment profond que la population marseillaise avait été trés touchée. Nous voulions mettre fin à cette crainte."

Autopsie :

"le docteur Vuillet a procédé à l'autopsie de la malheureuse petite Marie-Dolorès :
- la petite fille n'a pas été violentée.
- Elle a été etranglée et ensuite son assassin s'est acharnée sur elle, la frappant à la gorge de dix coups de couteau à cran d'arrêt.
- Il l'a également frappée à la tête avec une grosse pierre.
Signalons que le couteau n'a pas été retrouvé par les enquêteurs. L'assassin se borne à dire qu'il l'avait jeté après son crime."

Le méridional du 8 juin 1974

"Dans l'après-midi d'hier, M. Alessandra le commissaire qui a mené toute l'enquête, présentait une nouvelle pièce à conviction : le couteau dont s'est servi le meurtrier. C'est à la suite des indications qu'il avait données aux policiers jeudi, au cours de son interrogatoire, que des recherches ont été entreprises. Elles aboutirent à la découverte de l'arme."


A l'enterrement de la petite, il y a plusieurs témoins, notamment M. Martinez et M. et Mme Aubert. Le journaliste revient sur le témoignage de ces derniers. M. Aubert entendit la petite dire "où va-t-on ? M. Aubert explique : "la petite n'avait pas du tout l'air effarouchée ni apeurée. L'homme n'a pas répondu à nos appels. Aussi avons-nous cru qu'il s'agissait d'un père et de sa fillette."


EXTRAITS DE PRESSE

La marseillaise du 6 juin 1974

En entrée en mpatière de son article, le journaliste précise :
"De nombreux points demeurent à préciser : l'instruction en cours et l'enquête menée par les policiers marseillais les éclaireront sûrement."
(NDLR : sic et resic !!)

12h30 : Accident avec M. Martinez et poursuite de Ranucci par les Aubert
Bien que parvenu avec un certain retard sur le lieu de l'accident, M. Aubert se met en chasse du coupé Peugeot.
"Ce dernier (Ranucci) s'était-il aperçu de la poursuite ? c'est un point important qui reste à élucider car il est important pour comprendre alors ce qui va se passer. Parvenu non loin du lieu où fut découvert le cadavre de la petite fille, M. Aubert verra alors le véhicule portant l'immatriculation des Alpes-maritimes arrêté sur le bas côté de la route en direction de Marseille. Le conducteur, un homme jeune d'apparence, s'enfonçait dans les taillis , semblant tirer ou trainer de son véhicule "une sorte de colis", précisera M. Aubert. Il disparut très vite de la vue de ce dernier qui, étant assez loin, n'avait pu en voir davantage."
Parvenu plus près, M. Aubert l'interpellera sans le voir : "Revenez monsieur, ce n'est pas grave, vous n'avez occasionné que des dégâts matériels sans gravité." Personne ne répondra.
"Cet 'étrange colis' qu'il trainait avec lui dans les taillis qui bordent la route nationale était certainement la malheureuse enfant elle-même".
"c'est là, alors que peut-être les appels de M. Aubert lui parvenaient encore, que le tueur fou, saissant une pierre, allait écraser le visage de la maheureuse petite fille."

Entretien avec le commissaire Jacques Cubaynes (extraits)

Q : a-t-il avoué ?
J.C. : Il reconnait la tentative de fuite, mais nie être à l'origine de l'enlèvement. Dès son arrivée cette nuit à l'Evêché, nous commencerons à l'interroger. Toutefois, à partir du moment où il reconnait avoir pris la fuite, le reste coule de source...
Q : Son signalement correspond-il à celui donné par Jean, le frère de Marie-Dolorès et seul témoin du rapt ?
J.C. : Oui, assez précisément. Mais nous avons peut-être d'autres témoins. Ainsi, il y a un mois, deux fillettes étaient l'objet d'une tentative d'enlèvement à Marseille. Le signalement qu'elles donnèrent de l'individu qui les avaient abordées, correspond aussi dans les grandes lignes, à celui de Ranucci. Mais il y a plus : le motif choisi pour attirer ces deux fillettes était le même que pour la petite Marie-Dolorès : le chien noir. Vous savez, ceci vaut tous les signalements.
La corrélation que l'on peut faire entre les deux affaires semble confirmer autre chose : l'assassin a agi avec préméditation.

La Marseillaise du 7 juin 1974

Les services anthropométriques du laboratoire de police technique examinait très minutieusement le coupé 304. "Premier élément intéressant pour les spécialistes qui découvraient une mince pellicule de trace de sang sur une des vitres du véhicule. Cette trace serait expertisée en laboratoire, quelques fragments de cheveux recueillis sur les sièges étaient aussi envoyés à l'expertise. Surtout, les inspecteurs découvraient le pantalon que Christian Ranucci portait le jour de l'enlèvement. Or, celui-ci est maculé de sang. Les analyses qui ont été immédiatement entreprises révéleront s'il s'agit du sang de la petite fille."

Confrontation avec Jean Rambla

"Il ne put reconnaître le ravisseur qui avait été placé dans un groupe de policiers. Conduit dans l'hôtel de police où se trouve le coupé peugeot, il se dirigea à deux reprises vers d'autres véhicules qui bien sûr n'avaient rien à voir avec le rapt."

Les aveux de Christian Ranucci

Au départ, Christian Ranucci nie toute implication dans l'enlèvement et le meurtre de Marie-Dolorès.
"Le témoignage de Madame Aubert allait se révéler accablant pour le meurtrier."
rappel des fait : M. Aubert s'était lancé à sa poursuite et après deux kilomètres environ avait aperçu le véhicule arrêté au bord de la chaussée.
A l'hôtel de police :
"Elle (madame Aubert) devait alors dire au jeune homme qui se trouvait face à elle : Je vous reconnais. Vous êtes sorti rapidement de la voiture. Vous avez saisi brutalement une fillette avant de vous enfuir dans la colline. Je peux vous répéter les mots qu'a prononcés la petite fille : Où va-t-on ? qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce que vous faites de moi ? "

C'est après quinze heure d'interrogatoire que le jeune homme allait s'effondrer : "oui, c'est moi qui l'ai tué. Je ne suis pas un salaud. Je l'ai tuée dans un moment d'affollement, j'ai perdu la tête quand je me suis vu poursuivi par ces gens. Je n'avais pas l'intention de violer la petite. Je voulais simplement la promener et la ramener chez elle."
Après être passé aux aveux, le meurtrier indiquait alors l'endroit précis où il avait caché le couteau à cran d'arrêt qui a servi au crime.

Par contre, les soupçons qu'avaient les policiers concernant la participation de Ranucci à diverses tentatives d'enlèvement soit dans la région marseillaise, soit dans la région niçoise, étaient écartés au fil des heures après diverses confrontations.


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