Citation :
il y a 2 ou 3 mois, j'avais posé la question au capitaine Gras à savoir s'il n'avait pas trouvé le couteau le 5 et il m'a répondu par écrit que lui et ses hommes avaient trouvé le couteau une seule fois, le 6 juin à 19h30.
Alors M Gras a t-il menti ?
Selon vous ? Cette réponse est un aveu si votre question est exactement celle que vous retranscrivez et si la réponse est aexactement celle qu'il vous fait. Pourquoi tient-il à dire qu'on a trouvé le couteau qu'une seule fois ? N'est-ce pas parce que justement, il y a un problème de ce côté ?
La question que je lui aurais posée est celle-ci : expliquez moi, M. Le Capitaine, comment il se fait que l'inspecteur Porte puisse recopier à 17 heures une fiche de scellé - rédigée par l'un de vos hommes - alors qu'elle n'est censé être écrite qu'après 20 heures ?
Est-ce que par hasard vous n'auriez pas eu possession de ce scellé un petit peu avant ?
Comment se fait-il que vous ayez préparé la poële à frire, tandis qu'il suffisait de faire venir Ranucci pour qu'il ne soit même pas utile de la sortir, vu que dans ses aveux il dit savoir où se trouve le couteau exactement.
C'est quand même curieux que vous pensez avoir besoin d'une poële à frire (qu'il faut en plus régler) alors que tout indique qu'elle est inutile.
Citation :
Je ne voudrais pas paraitre naïf mais autant je crois les policiers capables de magouilles crasseuses, autant les gendarmes me semblent plus intègres.
Plutôt, je dirais ceci (dans une autre affaire le capitaine de gendarmerie a tenté de faire croire qu'une porte perpétuellement fermée était ouverte au moment de la reconstitution), un gendarme n'optempère jamais à un ordre de policier. Et si cela a pu se passer, c'est quel'ordre est venu non pas des policiers, mais du parquet.
La question est peut-être un peu naïve, qui revient à lui demander s'il participe ou non à des magouilles.
Je comprends mieux maintenant pourquoi il ne voulait pas vous parler.