Citation :
Pourtant Gérad Bouladou a le témoignage d'un copain de régiment de Ranucci qui affirme avoir été interrogé par un inspecteur ( Jules Porte ? ) a propos du couteau a cran d'arret. Et cet inspecteur avait en main le fameux couteau alors que normalement il devait etre parmi les scellés confiés a la justice.
Me trompe je ?
Ce couteau qui a été montré au copain de régiment,
comment a-t-il été présenté ?
Je suppose qu'une pièce à conviction de cette nature doit être protégée dans
un sachet transparent pour éviter d'être pollué par d'éventuelles empreintes digitales étrangères.
On n'est que un mois après l'arrestation de Ranucci (juillet 1974), et donc l'enquête n'est pas terminée, ni l'instruction. Le juge peut encore demander des analyses, des expertises, et il ne faut que cet objet soit directement manipulé.
Par ailleurs, le copain en question dans sa déclaration ne fait aucunement référence à un quelconque
document accroché à ce couteau (référence de son numéro sur carton semi-rigide, accroché à cette pièce).
Si le couteau est protégé par un sachet, les fameuses rayures de l'aiguisage ne doivent pas être très visibles non plus.
Cet homme ne parle pas non plus des
traces de sang, puisqu'il y a bien des traces brunes sur la lame, il ne voit que les traces de l'aiguisage.
En fait, est-ce bien le "fameux couteau" qu'on lui a présenté, et non pas plutôt un autre couteau ?