Voici une dépêche qui vient de tomber :
Citation :
Un enfant de dix ans, disparu depuis vendredi soir dans la commune des Abrets (Isère), a été retrouvé mort samedi matin vers 10H15 près du stade municipal, a indiqué le lieutenant-colonel de gendarmerie Pierre-Simon Baradel, précisant que le garçonnet aurait "été tué".
"Son corps a été retrouvé vers 10H15, près du stade. Nous pensons qu'il a été tué", a affirmé à l'AFP M. Baradel, commandant le groupement de gendarmerie de l'Isère, sans donner d'autres précisions.
Le petit Nicolas avait été aperçu pour la dernière fois vendredi entre 16H00 et 17H00 dans les rues de la commune des Abrets, village de près de 3.000 habitants situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Grenoble et où il était domicilié.
"Vers 17H00, j'ai vu Nicolas qui était entraîné par deux personnes portant des capuches", a affirmé à l'AFP un jeune ouvrier entendu par la police dès vendredi soir et qui passe pour être le dernier à avoir vu la victime.
"Il avait l'air inquiet mais j'ai pensé qu'il était peut-être avec des gens de sa famille", a-t-il ajouté, signalant n'avoir pas vu le visage des deux personnes, "du fait des capuches".
Selon la gendarmerie, les parents de Nicolas sont séparés et l'enfant avait une petite soeur âgée de 6 ans.
Le père et la mère vivent néanmoins dans la même barre d'un HLM des Abrets, a constaté un journaliste de l'AFP. Leurs appartements sont accessibles par des halls d'entrée différents.
D'après le voisinage, le garçon vivait en alternance chez son père et sa mère, selon un rythme hebdomadaire. Samedi matin, le père avait distribué à la population des avis de recherche avec la photo en couleurs de l'enfant.
Une conférence de presse devait se tenir dans l'après-midi à la mairie des Abrets, en présence du procureur de la République de Bourgoin-Jallieu (Isère), Bertrand Nadau, et d'un officier de gendarmerie, a précisé la municipalité à l'AFP.
Dans le cadre des recherches, une centaine de gendarmes avaient été mobilisés, appuyés notamment par un hélicoptère venu de Lyon.
Ces recherches, débutées vendredi soir avec l'aide de maître-chiens, avaient duré toute la nuit. En parallèle, une enquête avait été ouverte, "aucune piste n'étant privilégiée" jusqu'à la découverte du corps, avait indiqué en début de matinée Pierre-Simon Baradel.
Les enquêteurs s'attachaient alors notamment à faire le point sur l'environnement familial de l'enfant. Les parents des camarades d'école de Nicolas ont également été interrogés et un appel à témoin avait été lancé.
Selon le maire des Abrets, Jean-Paul Gau, l'ensemble de la population de la commune s'était mobilisé pour tenter de retrouver la trace de l'enfant.
Elle m'intéresse pour deux motifs :
ça se passe dans la région grenobloise où de nombreux enlèvements d'enfants non élucidés ont eu lieu, notamment celui de l'affaire Romero/ Janvier dont nous avons longuement parlé.
Et puis parce qu'il peut répondre aussi à la question de PIF : apparemment dans ce cas là nous aurions à faire à deux individus.
Vous remarquerez la phrase suivante :
Le père et la mère vivent néanmoins dans la même barre d'un HLM des Abrets, a constaté un journaliste de l'AFP. Leurs appartements sont accessibles par des halls d'entrée différents.
n'est pas sans rappeler quelques autres affaires connus : à suivre (si quelqu'un habite la région grenobloise et peut nous rendre compte de la suite de cette affaire au travers du dauphiné libéré...