Citation :
Je pose simplement une question, c'est pourquoi accorder dès lors une telle importance à un témoignage d'une dame par courrier quatre ans après les faits? Et comment peut-on en conclure l'innocence de Ranucci?
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Je n'accorde qu'un faible crédit aux témoignages de dernière minute. Tout simplement parce que le contexte et l'époque ne sont plus les mêmes.
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Tant que des éléments ne seront pas fournis sur la supposée visite de Ranucci à son père et sur leur silence, cet élément n'en sera pas un. Tout comme le témoignage de M. Rosanno.
Je me trompe peut être, mais tu sembles vouloir faire un parallèle entre le témoignage de la dame d’Allauch et le témoignage de Rosano. Tu sembles aussi vouloir les discréditer tout les deux par le simple fait qu’ils soient tardifs.
La spontanéité d’un témoignage n’est pas gage de crédibilité et à l’inverse, le seul fait d’être tardif ne décrédibilise pas un témoignage pour autant.
Tu parles de contexte et d’époque. Justement, pour des affaires aussi dramatiques que celle là, avec le temps, des témoins peuvent avoir envie de dire ce qu’ils savent. Ce n’est pas le temps passé qui doit rendre peu crédible leur témoignage.
Le témoignage de la dame arrive plusieurs années après. Pour lui retirer tout crédit, il faut trouver autre chose que le fait qu’il soit tardif.
Le témoignage de Rosano, trente ans après, n’est pas crédible, pas parce qu’il est tardif, mais parce qu’il énonce des choses différentes, de celles que Rosano avait dites, au moment des faits.
Les deux cas ne sont donc pas comparables.
Citation :
Les faits avérés sont les suivants :
- Ranucci déclare vouloir rentrer à Nice par les voies secondaires
- Il nie être aller à Marseille
- Il nie être responsable de l'accident qui a impliqué V. Martinez
- M. Moussy peut témoigner de la présence de Ranucci à Marseille le 2/06 au soir.
- Plusieurs témoins peuvent certifier le responsabilité de Ranucci dans l'accident.
Sur trois points avancés par Ranucci, deux sont faux. Il ne reste que le troisième, qui correspond à sa présence sur cette route et sa destination. Un point qui implique sa culpabilité ou son innocence.
Ranucci n’a pas nié sa responsabilité dans l’accident puisque devant les gendarmes de Nice, il a justifié sa fuite en évoquant le coût de son assurance et le retrait de permis