Citation :
La question posée aux Pappalardo, père et grand fils, n'était pas : "Est-ce que vous reconnaissez parmi les personnes présentes, celle qui était sur la photo dans Nice Matin ?" mais "Est-ce que vous reconnaissez parmi les personnes présentes celle qui a pris la fuite lorsque vous lui avez demandé de vous accompagner chez le gardien de votre cité ?" Et ils ont répondu à cette dernière question.
Si la photo de CR parue dans Nice Matin n'avait aucun rapport avec cette personne, ils auraient pensé de suite : "Celui qui est sur le photo ne correspond pas à celui qui a pris la fuite."
Quand on fait un appel la délation, parce que cela s'appelle comme ça, on trouve toujours quelqu'un pour répondre, c'est évident.
Cela me fait penser au petit film d'Hitchcock sur la femme qui se fait agresser et violenter et elle désigne un type, en dsant : c'est lui ! Et son mari l'abat d'une balle et en roulant sur la route, elle en voit un autre et elle dit : c'est lui j'en suis sûr...
C'est quand même la photo de Ranucci qu'ils voient et donc la reconnaissance dans le bureau du juge n'a aucun sens, surtout si le juge ne l'inculpe pas et ne fait pas d'enquête.
Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les Pappalardo ont un mort sur la conscience. C'est comme la bonne femme, ils ont dit : c'est lui, on est sûr !