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 Sujet du message : Re: Ranucci et le pull-over.
Message non luPosté :03 févr. 2007, 11:52 
Citation :
[...]

Ce scénario me semble intéressant. Beaucoup moins indigeste, dans tous les cas, que l'histoire du basculage de CR sur la banquette arrière et tout ce qui s'en suit.
Est-ce la bonne explication ? Je n'en sais rien mais elle se tient aussi bien que d'autres et bien mieux que certaines que j'ai lues sur ce forum.

Deux objections toutefois :

1. Comme l'ont déjà objecté bien des forumeurs : pourquoi ne jamais parler de ce deuxième homme ?

2. L'idée que CR ait pu - avant d'essayer de ce désembourber - refaire le chemin à pied jusqu'au lieu du crime pour s'assurer qu'on n'a pas encore découvert le corpt ne me semble par très crédible. Il n'avait aucun intérêt à se faire voir sur cette route et toutes les raisons de s'en tenir éloigné le plus possible.
Je vous remercie de vos questions...et de votre courtoisie.

-1- Il n'y a pas de "deuxième homme" au sens que je crois deviner : un homme qui aurait eu un rôle actif (non précisé) dans cette affaire. Il y a (selon moi bien sûr) un citoyen complètement anonyme qui a tout bêtement oublié son pull (ce n'est pas puni par la loi) dans la 304, par exemple la veille au soir, et qui est donc "sorti" de l'histoire à tout jamais (sans y être d'ailleurs jamais vraiment entré...).

-2- D'accord avec vous : "refaire le chemin à pied jusqu'au lieu du crime pour s'assurer qu'on n'a pas encore découvert le corps" n'est pas du tout crédible, mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
Ce qui est urgent et capital, c'est de s'assurer qu'il ne sera pas découvert, ou alors le plus tard possible (en espérant que l'accrochage aura été oublié par exemple). Si un cycliste, un automobiliste. voit quelque chose de louche depuis la route (cheveux, short blanc) ou sur le talus (sandale, barrette, que sais-je) il est cuit.
Vous voyez que cette vérification depuis la route "colle" parfaitement avec deux anomalies inexplicables autrement : la piste dépasse de 30m (ce qui n'est pas rien) pour bien voir sous tous les angles, et absence de piste entre la route et le lieu précis du crime.
Cette vérification est plus urgente que le désembourbage (il a sans doute essayé) : c'est une question de vie ou de mort, chaque minute perdue risque de lui être fatale.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :03 févr. 2007, 12:27 
Citation :
[...]

Cette hypothèse est possible, mais elle oblige deux contorsions de la thèse officielle :

- les Aubert n'ont pas pu suivre la 304 de deux ou trois virages, et ne pas remarquer un Ranucci passant à l'arrière de sa voiture. Dans l'hypothèse de la porte bloquée, Ranucci aurait du sortir de son véhicule par la droite, et monté à l'arrière. Tout en étant dans le gaz... Donc une manoeuvre pas super rapide. Reste donc à savoir combien de temps après Ranucci les Aubert ont-ils emprunté cette RN8bis.
- il faut également reconnaître un mensonge des Aubert, ils n'ont jamais vu personne auprès de la 304. Qui plus est, selon toute vraissemblance, à gauche de la voiture, côté route. Mais bon, techniquement, c'est envisageable.
1er point dans votre réponse :
- On ne sait pas exactement l'avance dont disposait C Ranucci sur les Aubert quand il s'est enfui. M Martinez dit : "au bout de quelques minutes, un automobiliste est arrivé...
Pour sortir de la voiture côté droit, passer à l'arrière, et fermer la portière il faut 10 ou 15 secondes.
Ca a très bien pu se jouer à quelques secondes près.
Si le meurtrier est sorti est sorti de la Doria, il lui a fallu quelques secondes, pour rattraper la petite qui lui a échappée, et arrivé à hauteur de la portière droite et c'est à ce moment là que les Aubert sortent du virage.
Tout cela a pu se jouer en 30 secondes.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :03 févr. 2007, 12:50 
Citation :
Soryu

-2- D'accord avec vous : "refaire le chemin à pied jusqu'au lieu du crime pour s'assurer qu'on n'a pas encore découvert le corps" n'est pas du tout crédible, mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
Ce qui est urgent et capital, c'est de s'assurer qu'il ne sera pas découvert, ou alors le plus tard possible (en espérant que l'accrochage aura été oublié par exemple). Si un cycliste, un automobiliste. voit quelque chose de louche depuis la route (cheveux, short blanc) ou sur le talus (sandale, barrette, que sais-je) il est cuit.
Vous voyez que cette vérification depuis la route "colle" parfaitement avec deux anomalies inexplicables autrement : la piste dépasse de 30m (ce qui n'est pas rien) pour bien voir sous tous les angles, et absence de piste entre la route et le lieu précis du crime.
Cette vérification est plus urgente que le désembourbage (il a sans doute essayé) : c'est une question de vie ou de mort, chaque minute perdue risque de lui être fatale.


On peut alors se demander pourquoi il n'a pas fait ces vérifications avant d'aller se cacher dans la champignonière. Vous me répondrez probablement qu'il était tellement affolé par son crime qu'il n'avait qu'une hâte : quitter les lieux. Cela peut en effet se concevoir ...

D'après vous - si l'on suppose CR coupable - que s'est-il passé immédiatement après le crime ? Comment imaginez-vous exactement le scénario entre le moment où il est redescendu du talus, son crime commis, et celui où il est allé demander secours à Rahou pour se désembourber ?


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 12:50 
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Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
Messages :1863
Citation :
1er point dans votre réponse :
- On ne sait pas exactement l'avance dont disposait C Ranucci sur les Aubert quand il s'est enfui. M Martinez dit : "au bout de quelques minutes, un automobiliste est arrivé...
Pour sortir de la voiture côté droit, passer à l'arrière, et fermer la portière il faut 10 ou 15 secondes.
Ca a très bien pu se jouer à quelques secondes près.
Si le meurtrier est sorti est sorti de la Doria, il lui a fallu quelques secondes, pour rattraper la petite qui lui a échappée, et arrivé à hauteur de la portière droite et c'est à ce moment là que les Aubert sortent du virage.
Tout cela a pu se jouer en 30 secondes.
C'est sur et certain que Mr Martinez ce trompe car si Mr aubert arrive au bout de quelques minutes, jamais, il se lance a la poursuite de la 304 s'il prend la 304 en chasse, c'est qu'il la en point de mire au plus, 100m sépare la 304 et Mr aubert ce qui fait entre 10a 15 secondes

_________________
"Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent." ( Pierre Delanoë)
http://www.presume-coupable.com


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 12:53 
Citation :
[...]

savez vous pourquoi lors dela premiere deposition des martinez le gendarme ne note pas la presence de l enfant alors que Mr martinez maintient aujourd hui encore qu il en a parler????

pour le gendarme, nous sommes en face d un delit de fuite suite a un accident, et de savoir si il y a un enfant ou 15 ds la voiture, n aura aucune importance pour l assurance, donc il ne note pas sur le pv la presence d un enfant....

ce qui est plus grave encore, c 'est que l alerte enleveemnt est lance a 13:30 soit moins d uen heure apres la deposition des martinez.....le gendarme n a pas fait de relation.......


alors comprennez que mr Martel a peut etre parler de gros bouton et que le policier ne le note pas....

d ailleurs ds cette affaire la description vestimentaire n a aucune repercution.... Jean Baptiste Rambla decrit le ravisseur comme portant un costume gris, et l assassin lui tuerait avec un pantalon bleu...
les auberts ne decrivent meme pas l homme qui monte le talus.....
C'est intéressant, mais les 2 situations sont très différentes.
Dans la première (un accident de la circulation, donc banale) vous avez, comme G.Bouladou, fait le point, je n'ai rien à rajouter. Un accrochage, tout le monde s'en fout.
La deuxième, ce n'est pas de la rigolade. Un pervers sexuel plus un enlèvement d'enfant, tout le monde est sur les dents. Chaque indice est capital. Un détail vestimentaire un peu particulier, par exemple des gros boutons dorés, peut tout faire basculer.
C'est pour ça que je trouve délirant de dire que le témoin a dit "avec des gros boutons dorés" et que le policier "n'aurait pas jugé utile de le mentionner".

Post Scriptum.
Je ne saisis pas bien la fin de votre message :"d ailleurs ds cette affaire la description vestimentaire n a aucune repercution...."Vous avez du mal vous exprimer, car il me semble avoir vaguement entendu parler d'un certain pull-over rouge...


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 Sujet du message :
Message non luPosté :03 févr. 2007, 12:53 
Citation :
[...]

savez vous pourquoi lors dela premiere deposition des martinez le gendarme ne note pas la presence de l enfant alors que Mr martinez maintient aujourd hui encore qu il en a parler????

pour le gendarme, nous sommes en face d un delit de fuite suite a un accident, et de savoir si il y a un enfant ou 15 ds la voiture, n aura aucune importance pour l assurance, donc il ne note pas sur le pv la presence d un enfant....

ce qui est plus grave encore, c 'est que l alerte enleveemnt est lance a 13:30 soit moins d uen heure apres la deposition des martinez.....le gendarme n a pas fait de relation.......


alors comprennez que mr Martel a peut etre parler de gros bouton et que le policier ne le note pas....

d ailleurs ds cette affaire la description vestimentaire n a aucune repercution.... Jean Baptiste Rambla decrit le ravisseur comme portant un costume gris, et l assassin lui tuerait avec un pantalon bleu...
les auberts ne decrivent meme pas l homme qui monte le talus.....
C'est intéressant, mais les 2 situations sont très différentes.
Dans la première (un accident de la circulation, donc banale) vous avez, comme G.Bouladou, fait le point, je n'ai rien à rajouter. Un accrochage, tout le monde s'en fout.
La deuxième, ce n'est pas de la rigolade. Un pervers sexuel plus un enlèvement d'enfant, tout le monde est sur les dents. Chaque indice est capital. Un détail vestimentaire un peu particulier, par exemple des gros boutons dorés, peut tout faire basculer.
C'est pour ça que je trouve délirant de dire que le témoin a dit "avec des gros boutons dorés" et que le policier "n'aurait pas jugé utile de le mentionner".

Post Scriptum.
Je ne saisis pas bien la fin de votre message :"d ailleurs ds cette affaire la description vestimentaire n a aucune repercution...."Vous avez du mal vous exprimer, car il me semble avoir vaguement entendu parler d'un certain pull-over rouge...


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 13:08 
Citation :
Jpasc :
Mais pourquoi vous acharnez vous sur ce scénario de l'homme faisant basculer CR à l'arrière ?

J'en ai proposé un autre qui est plus faisable. C Ranucci aurait très bien pu, sentant venir le malaise, s'allonger lui même sur la banquette arrière, peut-être même a t-il pu glisser en partie sur le plancher, ce qui pouvait le rendre encore moins visible pour les Aubert.

En quoi celui ci est il plus improbable que l'autre ?
Votre scénario n'est pas impossible, c'est vrai. Et il est moins invraisemblable que celui du basculement, je vous l'accorde.

Je vous en dirai peut-être plus lorsque je serai allée sur les lieux (Gérard Bouladou est d'accord pour m'y conduire).
Je ne me rends pas compte de la distance et du temps qu'il faut pour aller de la Pomme au Lieu du crime.
CR avait-il le temps, avant que les Aubert arrivent -surtout en tenant compte des problèmes de portière - de sortir de la voiture, de s'allonger à l'arrière suffisamment profondément pour ne pas être visible et de sombrer illico dans un sommeil tellement profond qu'il n'aurait entendu ni la voiture des Aubert, ni la voix de M. Aubert interpellant l'homme du talus, ni l'éventuelle phrase de la petite "Qu'est-ce qu'on fait / On fait quoi ? / Qu'allez-vous faire de moi" ?

J'espère en savoir plus en voyant les lieux de mes propres yeux.


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 14:29 
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Citation :
[...]

1er point dans votre réponse :
- On ne sait pas exactement l'avance dont disposait C Ranucci sur les Aubert quand il s'est enfui. M Martinez dit : "au bout de quelques minutes, un automobiliste est arrivé...
Pour sortir de la voiture côté droit, passer à l'arrière, et fermer la portière il faut 10 ou 15 secondes.
Ca a très bien pu se jouer à quelques secondes près.
Si le meurtrier est sorti est sorti de la Doria, il lui a fallu quelques secondes, pour rattraper la petite qui lui a échappée, et arrivé à hauteur de la portière droite et c'est à ce moment là que les Aubert sortent du virage.
Tout cela a pu se jouer en 30 secondes.
J'ai toujours pensé que les Aubert avaient bien vu Ranucci en arrivant sur la 304, parce qu'il y a une logique.

Après l'accident, Ranucci repart, affoler, mais au bout de quelques centaines de mètres, il sent que le comportement de sa voiture n'est plus le même. Après avoir passer quelques virages, il s'arrête, convaincu de ne pas être poursuivi. Il descend de voiture pour inspecter le côté gauche (le côté accidenté). C'est alors que surgit une voiture. Par peur de voir arriver M. Martinez, il s'enfuit sur le talus pour se cacher dans les fourrés.

Pour le détail de la fillette, je suis incapable de priviligier une version plutôt qu'une autre.

Mais un détail me semble important, c'est que Mme Aubert soutiendra toujours qu'elle a vu Ranucci sortir de la porte gauche. Je me dis que si elle en est convaincu, c'est parce que Ranucci était hors de sa voiture, sur le côté gauche, et qu'il a donc dû faire le tour pour grimper le talus.

Ce genre de détail se remarque, et tout naturellement, ignorant les dégâts causés sur la 304, elle en conclut que Ranucci est sorti de la voiture par sa portière. A mes yeux, cette scène est d'une logique enfantine. Reste à savoir ce qu'à pris Ranucci sur le siège passager.


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 14:47 
Citation :
Citation :
Soryu

-2- D'accord avec vous : "refaire le chemin à pied jusqu'au lieu du crime pour s'assurer qu'on n'a pas encore découvert le corps" n'est pas du tout crédible, mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
Ce qui est urgent et capital, c'est de s'assurer qu'il ne sera pas découvert, ou alors le plus tard possible (en espérant que l'accrochage aura été oublié par exemple). Si un cycliste, un automobiliste. voit quelque chose de louche depuis la route (cheveux, short blanc) ou sur le talus (sandale, barrette, que sais-je) il est cuit.
Vous voyez que cette vérification depuis la route "colle" parfaitement avec deux anomalies inexplicables autrement : la piste dépasse de 30m (ce qui n'est pas rien) pour bien voir sous tous les angles, et absence de piste entre la route et le lieu précis du crime.
Cette vérification est plus urgente que le désembourbage (il a sans doute essayé) : c'est une question de vie ou de mort, chaque minute perdue risque de lui être fatale.


On peut alors se demander pourquoi il n'a pas fait ces vérifications avant d'aller se cacher dans la champignonière. Vous me répondrez probablement qu'il était tellement affolé par son crime qu'il n'avait qu'une hâte : quitter les lieux. Cela peut en effet se concevoir ...

D'après vous - si l'on suppose CR coupable - que s'est-il passé immédiatement après le crime ? Comment imaginez-vous exactement le scénario entre le moment où il est redescendu du talus, son crime commis, et celui où il est allé demander secours à Rahou pour se désembourber ?


"Vous me répondrez probablement qu'il était tellement affolé..." : pile poil !
"D'après vous..." : vous me demandez beaucoup, je n'y étais pas (je le jure). Je vais essayer, mais c'est du roman maintenant, et je me méfie de mon imagination...
=====================================
Horreur et panique. Se planquer n'importe où le plus vite possible. Un chemin désert à droite ? On y va. Un tunnel sombre : parfait, demi-tour, marche arrière. Ouf.
Effondrement. Banquette arrière, recroquevillé. Etat de choc, hypothermie, il fait froid tout d'un coup, humide. Fièvres glacées. Il devine un pull-over près de lui, il le passe.
Sombre-t'il dans le sommeil ? Une demi-heure ? Sueurs froides qui imprègnent le pull de leur forte odeur...celle de Ranucci.
Retour sur terre, il sort de la 304. Il a une foule de choses importantes à faire. Dans quel ordre ? Mystère. Se laver les mains, ouvrir le coffre, le jerrycan. Changer de pantalon, tiens mon couteau ! A jeter. C'est quoi ce pull-over ? Le balancer n'importe où, on s'en fout. Le couteau, "l'arme du crime". Bon, le tas de fumier. Sont pas près de le trouver !!
Mais pourquoi ils ont fait demi-tour, ceux-là sur la route ? Et elle qui se met à crier...Ils ont mon numéro. Assurances, pas grave.
Rien n'est perdu. Peut être qu'on ne retrouvera pas le corps. Il faut absolument vérifier si on ne voit rien de la route, c'est super urgent même.
Embourbé ! Manquait plus que ça...Nouvel essai...Et si un cycliste voit quelque chose ? Je suis foutu. Tant pis je vais y aller à pied, ce serait trop bête. On verra après.
C'est parti. 20 mn de marche, tiens ça fait du bien de se dégourdir. Arrivée sur place. Non, rien. Encore 30m pour bien voir. Rien, ok, demi-tour, retour à la galerie.
17h. Rien à faire, pas moyen de s'en sortir tout seul. Il faut quelqu'un pour m'aider. Rester calme, oui un accrochage, c'est tout.
=====================================

Ce mauvais roman est rédigé volontairement pour comprendre une objection (justifiée) qui m'a été faite : Ranucci n'a jamais reconnu ce pull-over, qui de toutes façons, innocent ou coupable, est totalement marginal.
A côté de ses terrifiantes pensées, oter et jeter ce pull machinalement est un "non-évènement" qui n'est même pas "enregistré"...


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 16:22 
Citation :
soryu j emets une autre hypothese qui ressemble a la votre mais je n utiliserais aps 49999 pull over rouge mais 49999 cran d arret....
[...]
vous voyez Soryu, si vous pensez que votre hypothese est recevable, vous devez egalement penser que la mienne l est egalement, et elle est argumentee qui plus est
Je suis désolé syd, je trouve seulement maintenant votre message que je trouve intéressant. Je vais le relire à loisir et je vous promets d'y répondre (au moins en partie car il est très riche).


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 16:59 
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Enregistré le :29 janv. 2007, 23:55
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Citation :
[...]

J'ai toujours pensé que les Aubert avaient bien vu Ranucci en arrivant sur la 304, parce qu'il y a une logique.

Après l'accident, Ranucci repart, affoler, mais au bout de quelques centaines de mètres, il sent que le comportement de sa voiture n'est plus le même. Après avoir passer quelques virages, il s'arrête, convaincu de ne pas être poursuivi. Il descend de voiture pour inspecter le côté gauche (le côté accidenté). C'est alors que surgit une voiture. Par peur de voir arriver M. Martinez, il s'enfuit sur le talus pour se cacher dans les fourrés.

Pour le détail de la fillette, je suis incapable de priviligier une version plutôt qu'une autre.

Mais un détail me semble important, c'est que Mme Aubert soutiendra toujours qu'elle a vu Ranucci sortir de la porte gauche. Je me dis que si elle en est convaincu, c'est parce que Ranucci était hors de sa voiture, sur le côté gauche, et qu'il a donc dû faire le tour pour grimper le talus.

Ce genre de détail se remarque, et tout naturellement, ignorant les dégâts causés sur la 304, elle en conclut que Ranucci est sorti de la voiture par sa portière. A mes yeux, cette scène est d'une logique enfantine. Reste à savoir ce qu'à pris Ranucci sur le siège passager.
voila une version interessante mais bon faut voir pour la suite...


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 Sujet du message :
Message non luPosté :03 févr. 2007, 18:50 
Citation :
soryu j emets une autre hypothese [...]et elle est argumentee qui plus est
Votre message contient 2 parties distinctes : votre scenario (2 couteaux) et 2 observations sur le mien. Je vous réponds dans cet ordre.

Votre scenario est exactement celui de G.Perrault à un couteau près, mais en fait je ne vois pas ce que ça change. L'homme au pull over-rouge ne sait quand même pas que CR a le même modèle de couteau !

-1- "il prend son couteau et le depose sur le siege avant"
Comme dans le scenario de G.Perrault, ça ne tient pas debout. L'homme (qui ignore tout de CR) devrait se douter que CR ne va pas garder ce couteau, de plus taché de sang. Et c'est d'ailleurs exactement ce que fait CR dans votre scenario !! Cet assassin est un peu trop naïf.

-2- "enleve son pull over rouge avec qui il se sait repere ds plusieurs cites et le dissimule afin qu il soit vite trouvable mais qu il ne saute pas aux yeux du chauffard"
L'homme ne sait pas d'avance que CR sera obligé de demander de l'aide (Rahou, Guazzone). Le POR est trouvable...à condition qu'on le cherche ! C'est uniquement grâce au coup de fil de M.Guazzone que les gendarmes iront sur place. Caché derrière les planches, ce pull-over ne sera donc...jamais découvert.
Et s'il est découvert par hasard, le lien entre CR et le POR est définitivement coupé dès qu'il a quitté la galerie.

-3- "...fratacci qui ecrit..."
"...un gendarme faisant partie de la fouille de la galerie, explique que..."
Je ne consulte que les pièces du dossier, tout le reste est sans valeur pour moi.

-4-"pourquoi le chien suit cette piste et non celle menant au petit cadavre?
cette piste est plus recente..."
Argument sans valeur : il y a au maximum 1/4 d'heure entre les deux. Son crime commis, l'homme ne va quand même pas attendre patiemment un client, en laissant de plus sa voiture au même endroit. Désolé, je n'y crois pas.

-5- Pour mon scenario, vous remarquez d'abord que "le chien ne va pas sur le tas de tourbe". En fait le tas de tourbe est quasiment à l'entée de la galerie (Mlle Di Marino : "quelques mètres"). Et si le chien fait un léger écart (ou plusieurs) devant l'entrée, le gendarme n'y fait pas attention (il ne sait pas que ce fumier sera important plus tard).

-6- "le chien ne va pas jusqu a la maison des Rahou".
Argument très intéressant. Une possibilité : avant d'aller chercher de l'aide, Ranucci n'est pas du tout "présentable", voire même bizarre : pantalon taché, odeur de sueur, traces de sang sur les mains. Il a sans doute de quoi se laver car il dort dans sa voiture : sa nourrice d'eau, savon, déodorant pourquoi pas...Donc odeur complètement différente. Le chien est blousé.


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 19:39 
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Enregistré le :12 août 2006, 13:18
Messages :1509
Citation :
Citation :
soryu j emets une autre hypothese [...]et elle est argumentee qui plus est
Votre message contient 2 parties distinctes : votre scenario (2 couteaux) et 2 observations sur le mien. Je vous réponds dans cet ordre.

Votre scenario est exactement celui de G.Perrault à un couteau près, mais en fait je ne vois pas ce que ça change. L'homme au pull over-rouge ne sait quand même pas que CR a le même modèle de couteau !

-1- "il prend son couteau et le depose sur le siege avant"
Comme dans le scenario de G.Perrault, ça ne tient pas debout. L'homme (qui ignore tout de CR) devrait se douter que CR ne va pas garder ce couteau, de plus taché de sang. Et c'est d'ailleurs exactement ce que fait CR dans votre scenario !! Cet assassin est un peu trop naïf.

-2- "enleve son pull over rouge avec qui il se sait repere ds plusieurs cites et le dissimule afin qu il soit vite trouvable mais qu il ne saute pas aux yeux du chauffard"
L'homme ne sait pas d'avance que CR sera obligé de demander de l'aide (Rahou, Guazzone). Le POR est trouvable...à condition qu'on le cherche ! C'est uniquement grâce au coup de fil de M.Guazzone que les gendarmes iront sur place. Caché derrière les planches, ce pull-over ne sera donc...jamais découvert.
Et s'il est découvert par hasard, le lien entre CR et le POR est définitivement coupé dès qu'il a quitté la galerie.

-3- "...fratacci qui ecrit..."
"...un gendarme faisant partie de la fouille de la galerie, explique que..."
Je ne consulte que les pièces du dossier, tout le reste est sans valeur pour moi.

-4-"pourquoi le chien suit cette piste et non celle menant au petit cadavre?
cette piste est plus recente..."
Argument sans valeur : il y a au maximum 1/4 d'heure entre les deux. Son crime commis, l'homme ne va quand même pas attendre patiemment un client, en laissant de plus sa voiture au même endroit. Désolé, je n'y crois pas.

-5- Pour mon scenario, vous remarquez d'abord que "le chien ne va pas sur le tas de tourbe". En fait le tas de tourbe est quasiment à l'entée de la galerie (Mlle Di Marino : "quelques mètres"). Et si le chien fait un léger écart (ou plusieurs) devant l'entrée, le gendarme n'y fait pas attention (il ne sait pas que ce fumier sera important plus tard).

-6- "le chien ne va pas jusqu a la maison des Rahou".
Argument très intéressant. Une possibilité : avant d'aller chercher de l'aide, Ranucci n'est pas du tout "présentable", voire même bizarre : pantalon taché, odeur de sueur, traces de sang sur les mains. Il a sans doute de quoi se laver car il dort dans sa voiture : sa nourrice d'eau, savon, déodorant pourquoi pas...Donc odeur complètement différente. Le chien est blousé.
1- l auteur du crime en a un peu rien a faire de savoir ce que va faire CR du couteau:
si QQ1 vient ds la galerie (le proprietaire des lieux par exemple) c'est CR qui sera trouver avec l arme du crime....
si CR le cache, l assassin ne sera pas demasque, l arme a disparu....

2- Comme pour le Couteau, si le pull est decouvert par CR et que CR s en debarasse, tant mieu...
si CR ne le voit pas et que le pull reste la des jours, semaines, mois, tant mieu egalement, l homme au pull over-rouge restera donc un mirage sauf pour les 2 petites filles
Si CR est decouvert avec le couteau, le pull sera donc decouvert, le lien sera fait entre le pervers des cites et CR... CR sera donc le tueur de marie dolores....ca vous rappel rien?????

3- curieusement vous prenez comme point de depart de votre hypothese ce sue dit alessandra; CR connait l homme au pull over rouge..... il ne le dit pas ds le dossier mais devant des journalistes...............
Citation :
SELON G.Perrault, le commissaire Alessandra s'est dit "persuadé que Ranucci connaissait l'homme au pull-over rouge". En termes plus neutres : le "propriétaire" de ce pull-over a croisé la route de Ranucci. Quand ? peut-être dans la nuit du 2 au 3 Juin. Cette nuit-là, Ranucci la passe à Marseille, à se "défoncer". La tournée des bars et des boites se fait avec un ou des compagnons de rencontre, et "en voiture Simone". C'est le départ de mon hypothèse : un des fêtards de cette virée nocturne va oublier son pull-over, disons sur la banquette arrière de la 3O4. Le pull-over rouge entre en scène (et non pas "l'homme au pull-over rouge", nuance).
vous etes en contradiction.....

4- pourquoi partez vous sur un maximum de 1/4 d heure, CR reste invisible ds la galerie jusqu a 16 heures soit pres de 3 heures....


5- lorsque le chien rentre en piste , le maitre-chien n ai pas directeur de la poursuite mais juste suiveur, si le chien passe par le tas de tourbe ou s y arrete, vous pouvez etre sur que le maitre-chien aurait demande a fouiller le tas de tourbe.... c'est le chien qui mene la danse.....

6- pour ce point la je suis d accord avec votre explication, si il peut enlever toutes les empreintes de la petite ds sa voiture ds le noir il peut tres bien se laver.....lorsque madame Mathon fait l inventaire de la valise de CR, je ne me rappelle qu elle fasse etat de savon....


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 Sujet du message :
Message non luPosté :03 févr. 2007, 19:46 
Citation :
[quote="Danou"D'après vous..." : vous me demandez beaucoup, je n'y étais pas (je le jure). Je vais essayer, mais c'est du roman maintenant, et je me méfie de mon imagination...
=====================================
Horreur et panique. Se planquer n'importe où le plus vite possible. Un chemin désert à droite ? On y va. Un tunnel sombre : parfait, demi-tour, marche arrière. Ouf.
Effondrement. Banquette arrière, recroquevillé. Etat de choc, hypothermie, il fait froid tout d'un coup, humide. Fièvres glacées. Il devine un pull-over près de lui, il le passe.
Sombre-t'il dans le sommeil ? Une demi-heure ? Sueurs froides qui imprègnent le pull de leur forte odeur...celle de Ranucci.
Retour sur terre, il sort de la 304. Il a une foule de choses importantes à faire. Dans quel ordre ? Mystère. Se laver les mains, ouvrir le coffre, le jerrycan. Changer de pantalon, tiens mon couteau ! A jeter. C'est quoi ce pull-over ? Le balancer n'importe où, on s'en fout. Le couteau, "l'arme du crime". Bon, le tas de fumier. Sont pas près de le trouver !!
Mais pourquoi ils ont fait demi-tour, ceux-là sur la route ? Et elle qui se met à crier...Ils ont mon numéro. Assurances, pas grave.
Rien n'est perdu. Peut être qu'on ne retrouvera pas le corps. Il faut absolument vérifier si on ne voit rien de la route, c'est super urgent même.
Embourbé ! Manquait plus que ça...Nouvel essai...Et si un cycliste voit quelque chose ? Je suis foutu. Tant pis je vais y aller à pied, ce serait trop bête. On verra après.
C'est parti. 20 mn de marche, tiens ça fait du bien de se dégourdir. Arrivée sur place. Non, rien. Encore 30m pour bien voir. Rien, ok, demi-tour, retour à la galerie.
17h. Rien à faire, pas moyen de s'en sortir tout seul. Il faut quelqu'un pour m'aider. Rester calme, oui un accrochage, c'est tout.
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Ce mauvais roman est rédigé volontairement pour comprendre une objection (justifiée) qui m'a été faite : Ranucci n'a jamais reconnu ce pull-over, qui de toutes façons, innocent ou coupable, est totalement marginal.
A côté de ses terrifiantes pensées, oter et jeter ce pull machinalement est un "non-évènement" qui n'est même pas "enregistré"...
L'ensemble collerait assez bien sur plusieurs points.
Mais je vois une objection de taille : si CR se souvient de l'interpellation Aubert, il sait bien qu'Aubert l'a vu avec la petite - nous sommes toujours dans l'hypothèse CR coupable, bien sûr. Il ne peut pas espérer qu'Aubert ou Martinez n'aient pas relevé du numéro. Il sait donc qu'il est forcément fichu, quoi qu'il fasse, qu'on trouve le corps de la petite dans 1 heure ou dans 1 semaine. A partir du moment où les gens qui l'on vu et interpellé apprendront l'enlèvement de la petite, ils feront obligatoirement le rapprochement et la police ne tardera pas à le retrouver, c'est une question d'heures. Je ne vois donc pas l'intérêt d'aller perdre du temps à aller vérifier sur la route que le short blanc n'est pas visible, etc.
Si les choses s'étaient passées comme vous le dites, les seules réactions logiques pour CR auraient été d'aller se livrer et de plaider le crime d'affolement. Ou alors, de jouer son va-tout et d'essayer de passer la frontière italienne (je ne pense pas que ça lui aurai servi à grand chose, d'ailleurs, mais c'est une autre affaire).


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Message non luPosté :03 févr. 2007, 19:55 
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Je suis d'accord avec toi danou, si ranucci retourne sur les lieux du crime, c'est déjà il na pas perdu la mémoire, et si il na pas perdu la mémoire, et qu'il ai l'auteur du crime, il feras tout pour déplassait le Corp

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